Après quatorze années d'attentes ce qui semblait être la plus grosse blague de l'histoire du hard rock se révèle être un petit bijou d'inventivité, d'audace et d'émotion qui nécessite une certaine ouverture d'esprit face à ses nombreuses expérimentations et sa grandiloquence et s'annonce comme l'un des meilleurs albums du genre. Un album qui se révélera sûrement avec le temps, une fois le côté blague et incrédulité généré par sa rocambolesque gestation dépassé.

Le retour tant attendu d'un groupe qui après de multiples expérimentations revient aux sources de sa légende mais en ne reniant pas ses diverses évolutions. Un retour plus thrash et plus violent avec un son brut (souvent trop), des riffs et des structures évoquant "...And Justice For All" et "St Anger", une puissance mélodique digne de "Ride The Lightning" et des élans vocaux hérités de la période "Load".
Bref du pur METALLICA, qui peut parfois sembler autoparodique et facile pour beaucoup mais reste, malgré des structures parfois fouillies et des soli souvent moyens, un album excellent contenant tous les ingrédients techniques et émotionnels qui font la force de cette formation mythique. Et c'est bien là l'essentiel.

Un album magique, sombre et crasseux malgré un son très travaillé, qui crée comme chaque SATYRICON une certaine addiction et pousse à y revenir encore et encore jusqu'à saisir tous ses secrets.
Une véritable œuvre noire et spirituelle qui prouve une fois de plus que SATYRICON reste l'un des plus talentueux représentants du métal extrême.

Un album encore plus teinté de rock 70's pour une carrière sans faute, l'un des groupes les plus époustouflants de sa génération.
Une ambiance rétro admirable et une atmosphère nostalgique dont seul OPETH semble détenir le secret, des riffs puissants et un mélange death et rock parfaitement équilibré nous offrent un nouveau chef d'œuvre suédois.

C'est l'année des retours et IN FLAMES ne déroge pas à la règle en produisant un nouvel album magistral, très travaillé et efficace, aux mélodies superbes et marquant le grand retour des leads et soli qui ne sont pas sans évoquer un certain "Clayman". Une sorte de subtil mélange entre les meilleurs ingrédients des deux périodes de la formation, le tout obtenu avec une maîtrise impressionnante.