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AMON AMARTH - HUNTRESS - SAVAGE MESSIAH @ Rouen
Par FENRYL le 2 Février 2015
Publié le 5 Avril 2015 Consulté 7070 fois

Comment imaginer rater une troisième occasion de voir live mes chouchous d'AMON AMARTH, qui plus est dans ma salle fétiche locale ? Que demande le peuple !?
Une fois n'est pas coutume, la salle rouennaise du 106 nous sert une sacrée affiche Metal en attirant un poids lourd du Death mélodique moderne, chargé de trips "Vaiking" et autres folklores avec deux autres combos en guise de hors d’œuvre - et pas des inconnus non plus – le tout pour moins de 23€ dans une salle en configuration maxi (1000 places) où vous pouvez presque taper la discute aux membres des groupes ! Royal !

Alors évidemment, découvrir le parking blindé comme un œuf à mon arrivée pour la première fois n'avait rien d'illogique, puis visualiser la (trop) longue file d'attente n'était en rien surprenant avant de sentir poindre le sold out quasi assuré pour cette soirée... Bref, l'annonce d'une soirée épique je vous dis !




Ouverture du bal par les Anglais de SAVAGE MESSIAH. J'avoue que je découvre en direct, car la dernière chronique de mon pote Canard WC ne m'avait pas donné envie de pousser véritablement l'aventure avant de me pointer ce soir ! Thrash/Heavy/relent de Speed mal assumé : voilà un set propret composé de 6 titres tirés exclusivement du dernier album en date (le groupe assure sa promo) à savoir "The Fateful Dark". C'est carré, c'est technique (les gratteux ne sont pas des manchots, bougre non !) mais on passe son temps à se dire "tiens, là, ça sonne comme ICED EARTH... Là on dirait du HELLOWEEN... Là c'est franchement MEGADETH non ?". Une sorte d'échauffement des cages à miel sympathique, pas mauvais mais juste là pour vous mettre en jambes. Vous me direz, c'est bien le but de la manœuvre, et vous aurez raison. Mais un lundi soir, en fait, après une journée de boulot, on apprécie bien d'avoir du temps véritablement rentabilisé.
Je ne crie pas au scandale mais je reste sur ma faim... Sympa les djeuns, le taff est fait mais il va falloir penser à muscler votre jeu et vous faire une identité propre sinon vous allez au devant de grosses déconvenues comme dirait l'autre...

Setlist :
Iconocaust
Cross Of Babylon
Hellblazer
Scavengers Of Mercy
The Fateful Dark
Minority Of One


Mais bon, ça c'était avant... Avant que les roadies – ah non, ce sont les mecs qui montent/démontent leur matos eux-mêmes (classique !) - et que n'entre en scène...

Une espèce d'hirsute rouquine qui hurle, saute, gesticule et marche comme Gollum en pleine crise de nerfs, haranguant la foule vêtue d'un costume de scène aussi ridicule que dangereux ! En effet, au bout de 2 headbangings, tout le monde a compris que les épaulettes noires portées par la demoiselle et ornées de pics eux aussi noirs de 25 cm viennent à chaque fois se planter à quelques centimètres voire millimètres des yeux révulsés de cette frontwoman/chanteuse !! C'en est tellement gênant qu'elle passe son temps à les regarder ces pics qui vont l'éborgner, que nous, public, allons assister à un carnage en live pour que finalement le costume ridicule valse au cours de la piètre prestation de ce premier titre dans les coulisses !
Voilà, HUNTRESS vient de débarquer à ma plus grande surprise. Pour la première fois dans une salle de concert Metal, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer.
La consternation me gagne immédiatement, je jette un regard vers mes deux comparses du soir pour être sûr que nous assistons bien à la même chose ! Après avoir croisé leurs regards livides, je décide donc de me faire une raison !
Ces Californiens (!) sont donc emmenés par Jill Janus, la meneuse de revue d'une entreprise bien complexe à cerner. HUNTRESS (la chasseuse donc, personnage MARVEL à la base) œuvre dans un sacré melting pot d'influences entre le Heavy et le Thrash mais avec des morceaux de MOTÖRHEAD, du DESTRUCTION, des vociférations proches du Hardcore pour les aigus... Tout en sachant que la demoiselle a une formation classique et lyrique...
Bref, ça part un peu dans tous les sens. La nana est bavarde, perd du temps en jacasseries aussi inutiles que débiles dans un français bien faiblard (merci en tout cas pour l'effort), en faisant tout d'abord référence à Jeanne D'Arc, brûlée à Rouen donc, ce qui ne peut que lui parler (chasse au sorcières, brûlée vive toussa) en tendant vraiment bien l'oreille pour le déchiffrer dans un "Gindarc abroulaye arouanne" mystique de prime abord ! Puis, on tombe dans le kitsch avec une remarque autour du french kiss avant de tomber dans le pathétique quand elle revendique le titre de meilleur producteur de la planète en marijuana dans sa Californie d'origine... Désolé, mais j'ai passé depuis des lustres l'âge des conneries pro-drogues "on est trop des rebelles". Fermez-là un peu et jouez, c'est pour cela qu'on déplace nos culs, pour vous voir bouger le vôtre bordel !
Je n'ai jamais compris ces groupes d'ouvertures qui n'ont que 30 à 40 minutes de set et qui perdent leurs précieuses minutes à parler de rien, comme le ferait des putains de références qui, elles, peuvent se le permettre !
Bref, vous l'aurez compris, HUNTRESS m'aura copieusement énervé donc emmerdé. Le temps était long et mon portable salvateur pour tenter de passer mon ennui en attendant les rois de la fête !
Seul moment "sympa" : le dernier titre, "I Want To Fuck You Till Death" (tout un programme) co-écrit avec leur pote dans le milieu, un certain Lemmy K. de chez qui vous savez ! C'est à n'y rien comprendre !

Setlist (à confirmer) :
Senicide
Destroy Your Life
Harsh Time On Planet Stroked
Spell Eeater
Flesh
Eight Of Sword
I Want To Fuck You Till Death


Mise en place efficace des roadies et on sent la pression ultra positive qui monte. Le groupe est attendu. La salle est en configuration complète (aucune place assise, espace au sol maximal, une première pour moi ici, c'est dire que le combo est attendu par ce froid !) et les rangs se resserrent.
IRON MAIDEN est craché dans les murs d'enceinte (un "Run To The Hills" salvateur, éructé à pleins poumons par une salle de connaisseurs, c'est bon de mettre les choses au point avec les simples curieux d'un soir arrivés là presque par hasard ! Le monde du Metal est un monde de connaisseurs, sans réelles frontières !).
Le top est donné : Fredrik Andersson vient s'installer (il a depuis quitté le groupe malheureusement et sans véritable raison) derrière ses fûts, acclamé par la foule en délire, les 3 autres musiciens l'accompagnent et tout le monde guette avidement les premiers pas sur scène de l'immense et imposant Johan ! Rien à dire, dans son classique marcel noir, il en impose toujours autant et dès les premières notes de son "Father Of The Wolf", extrait du dernier opus "Deceiver Of The Gods" largement représenté ce soir dans la setlist of course et qui a donné lieu à un clip dantesque de 10 minutes, la messe est dite bordel ! Les chevelures blondes de Olavi et Johan à la guitare headbangue comme toujours à l'unisson avec parfois le concours de Ted à la basse tandis que les growls magistraux de Hegg résonnent dans la salle. Précis, puissant et martelant comme Thor avec son outil !
C'est incroyable comme à chaque fois on se prend au jeu de tout ce cirque de viking et sa mythologie quand AMON AMARTH œuvre face à vous ! La corne remplie de bière pour boire un coup, les annonces du prochain morceau à base de lutte, de guerre, de dieux, de paradis perdus, de Valhalla et tant d'autres !
Peu de choses à vous dire en somme : AMON AMARTH nous assène une setlist mémorable, difficilement attaquable (sauf pour les gros mordus du groupe comme moi qui commenceront à faire chier leur monde sur quelques vieilleries manquantes, mais même pas trop là ! Quoi que pas de "Walhalla Awaits Me" faut pas déconner quand même les mecs sérieux !), carrée, claire et superbement interprétée. Je redoutais d'ailleurs les soli du groupe, point faible systématique à chaque prestation passée : ils sont rares chez les Suédois, donc guettés et souvent emplis de faussetés qui piquent grave. Et ce soir, franchement, on frise le sans faute ! Bravo à Mikkonen et Söderberg qui m'ont enchanté !
Setist exceptionnelle, sacrément rodée, prestation vocale de très haute volée et un rappel ultime composé d'un "Twilight Of The Thunder God" couplé à "The Pursuit Of Vikings" où là encore Johan y va de sa blague/demande désormais ultra classique ("on s'en tape que vous connaissiez ou non les paroles, de toute façon c'est du Death Metal alors hurlez avec nous !"). Que demande le peuple encore une fois ????? RIEN. C'était juste dantesque et fantastique.

Immense merci donc pour cette splendide soirée de Death Mélodique aux relents de Viking qui font mouche à chaque fois... AMON AMARTH, c'est toujours la même chose ou presque, et on ne s'en lasse pas, notamment en live !


Setlist
Father Of The Wolf
Deceiver Of The Gods
Live For The Kill
Free Will Sacrifice
Asator
For Victory Or Death
As Loke Falls
Bleed For Ancient Gods
Death In Fire
The Last Stand Of Frej
Guardians Of Asgaard
Shape Shifter
Cry Of The Black Birds
War Of The Gods
Victorious March

Rappel:
Twilight Of The Thunder God
The Pursuit Of Vikings



             



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