De tous les albums de LACUNA COIL, Comalies est le plus accrocheur. Le plus rockisé aussi, le plus élancé, le plus enlaçant...dites-en ce que vous voulez, cet album, c'est le Fallen d'EVANESCENCE avant l'heure. C'est l'album qui aurait dû avoir le succès du traître cité au-dessus.

C'est beau, d'une sensualité et d'une force peut-être comparable au Wishmaster de NIGHTWISH, mais pas vraiment en fait. Comalies, c'est LACUNA COIL à lui tout seul, c'est aussi un fait, et c'est fou ce que je chie des banalités dans cette kro-express qui touche pourtant un des albums piliers du Metal pour gonzesses. Et quand je dis "pilier", je parle des albums qui, quand tout le monde en aura marre de tous les clones qui polluent la scène aujourd'hui, resteront sur pied et nous rappellerons que merde à la fin, il y avait des perles.

Comalies est un album fort, qui matérialise le bel amour que même les coeurs chevelus portent quelques part, sans sentimentalisme crétin, sans paquets de roses, avec quelques touches sombres et des battements de coeurs profonds : "Swamped", "Comalies", "The Ghost Woman And The Hunter", "Self Deception" ou encore l'incroyablement entêtant et libérateur "Unspoken" vont dans mon sens.

LACUNA COIL a ici pondu un album qui expulse avec audace une sensibilité abrasive qu'on aura pour le coup pas honte de voir éclater au grand jour.