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METAL ELECTRONIQUE  |  STUDIO

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Metalhit
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ALBUMS STUDIO

1990 1 Lost Paradise
1991 2 Gothic
1992 2 Shades Of God
1993 2 Icon
1995 4 Draconian Times
1997 4 One Second
1999 2 Host
2001 3 Believe In Nothing
2002 3 Symbol Of Life
2005 3 Paradise Lost
2007 3 In Requiem
2009 3 Faith Divides Us, Death Uni...
2012 1 Tragic Idol
2015 1 The Plague Within
2017 1 Medusa
2020 1 Obsidian

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2009 Drown In Darkness - The Early ...

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2003 1 Live At The Bbc
2008 The Anatomy Of Melancholy
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2002 Evolve
2008 The Anatomy Of Melancholy
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ALBUMS TRIBUTE

1998 As We Die For... Paradise Lost
 

2015 The Plague Within
2017 Medusa
 

- Style : Anathema, Tomorrow's Rain, Joy Division, Arð, Wintereve, Sang Froid, On Thorns I Lay, Madrigal, Amorphis, Orphaned Land, Empire Drowns
- Membre : At The Gates, Cradle Of Filth, Vallenfyre, Bloodbath
- Style + Membre : Host, My Dying Bride, Strigoi
 

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PARADISE LOST - Host (1999)
Par POSSOPO le 27 Décembre 2006          Consultée 17092 fois

Trahison ! "Host" est une trahison. Une trahison à sa communauté, une trahison à son univers, une trahison au bon goût. Combien sont-ils à avoir décidé de tourner talon à l'évocation du nom de PARADISE LOST depuis le malencontreux épisode "Host" ?
Trop nombreux et trop cons, assurément. Trop cons parce qu'ils auraient du savoir, c'était tout de même tellement facile, que Nick, Greg, Aaron, Stephen et Lee n'ont en fait jamais su tenir en place. Absolument jamais. Le premier album éponyme inverse livrait à un auditoire déconcerté une substance death ralentie, engourdie. "Gothic" marquait les vrais débuts d'un doom death inventif. "Shades Of God" consistait en une mutation facile, demi retour en arrière, demi pas en avant vers une certaine accessibilité. Mais "Icon", qui aurait pu marquer le début de la fin, repose sur un tel élan créatif que sa politesse nouvelle enchante. Et "Draconian Times" est, et c'est bien la première fois que cela se passe aussi simplement, la suite logique de son aîné. Puis très vite, "One Second" voit l'orchestre virer de bord, adopter une démarche moins machiste et se tourner vers des atmosphères bêtement raillées par toute une frange du public chevelu, incapable d'accepter un quelconque débordement, pas plus qu'une visite chez le coiffeur. Et déjà, le mot idiot qui entame la chronique apparaît à la commissure des lèvres de nos amis les metalleux rebelles.

Et le sixième album n'était que le premier avertissement demandant aux intolérants de quitter le navire. Vite ! "Host" est déjà arrivé. Produit par une major, surchargé d'invités qui n'ont rien à faire avec un groupe de metal. Des violonistes, une altiste, une contrebassiste, une partouze. La liste des employés qui ont travaillé sur cette horreur s'allonge à l'infini, des arrangeurs, un photographe, des assistants en voici en voilà, un maquilleur, une dame pipi, un dalleur, un spécialiste en robinetterie, un enfant mort et trois canaris. Et plus vraiment de guitares à y bien réfléchir. Beurk ! On dirait de la musique de pédés, du DEPECHE MODE ou je ne sais quoi.

Et oui, "Host", c'est un peu de la musique de pédés, mais des pédés fins compositeurs, des pédés qui ont su opérer une absolue métamorphose. Le coming out effectué, ils auraient pu se détourner à jamais de leurs erreurs passées. Au lieu de ça, ils adaptent, ils véhiculent, par les sons convenant le mieux à leur sexualité enfin assumée, une force qui ne les a pas quittés. Cela leur sera d'ailleurs instantanément reproché dans leur nouveau milieu de pédés. Pas bien finauds, les PARADISE LOST, elle est lourdingue leur fausse new wave trop Rock et encore metal. Ils auraient mieux fait de rester chez les hétéros.
Allez, soyez tous un peu honnêtes. Cet album tout en bidouillages électroniques n'a rien de clairement pop, il est trop musculeux malgré la tentative d'effacement opérée par l'artiste. Et son costume n'est plus metal, c'est une évidence, ce caractère devient sous-jacent. Alors fatalement, il faut, pour apprécier cette étrangeté, savoir accepter les unions inédites, surtout quand elles manquent de naturel.

Car PARADISE LOST semble ici avancer à reculons. Finalement pas si assumée que ça, cette homosexualité. Et toujours hésitant, le groupe fera, fissa et au plus grand désespoir des mélomanes, un pas en arrière. C'est bel et bien "Believe In Nothing" qui constitue le premier véritable ratage d'une carrière aujourd'hui bien gâchée.

Et si "Host" n'est pas un chef-d'œuvre, et il n'en est clairement pas un, la faute n'en incombe pas à ce parti pris qui désarçonne. Au contraire, l'idée est géniale. Non, l'impression de coup ci coup ça provient du voisinage entre vraies réussites ("Nothing Sacred", "Behind The Grey", "Made The Same"…) et créations dispensables qui appauvrissent un disque qui aurait, autrement, pu atteindre les sommets. Dommage, les pédés !

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Par DAVID




 
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   (3 chroniques)



- Gregor Mackintosh (programmation, arrangements, c)
- Stephen Edmondson (basse)
- Lee Morris (batterie)
- Nick Holmes (chant)
- Aaron Aedy (guitare)


1. So Much Is Lost
2. Nothing Sacred
3. In All Honesty
4. Harbour
5. Ordinary Days
6. It's Too Late
7. Permanent Solution
8. Behind The Grey
9. Wreck
10. Made The Same
11. Deep
12. Year Of Summer
13. Host



             



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