MGŁA est sans (aucun) doute ma claque de l'année écoulée...

La Pologne est un terreau évident pour le Black Death depuis quelques années et évidemment, on vous citera bien avant ce groupe enthousiasmant BEHEMOTH et son charismatique leader Nergal...
Malheureusement ou heureusement - je ne sais pas quoi comment vous le dire autrement - la comparaison sera inévitable.
En effet, le mimétisme du chant est sidérant : M. œuvre dans les mêmes timbres, avec la même férocité.
Les guitares, elles, sont plus proches d'un Black Dépressif (TOTALSELFHRATRED et consorts).

La noirceur qui émane de chaque morceau sombrement intitulé comme l'album s'étale au fur et à mesure de sa progression. C'est diabolique.
Les murs de grattes donnent tellement de densité à l’œuvre qu'il est impossible de ne pas succomber.
Ce son pur et cristallin, cette production étincelante contraste avec l'ambiance sombre ("IV"). C'est rapide parfois, lent et puissant le plus souvent.
Chaque piste déclenche immanquablement des sentiments variés et menant instantanément au plaisir.
Le sommet ? "VI" (voire "I")...

On se résume simplement : des titres épiques, un chant dantesque, des riffs puissants et marquants et des pistes qui font toutes mouche. Un sans faute... à voir dans le temps.

Bref, ce Black est une pierre angulaire du genre, celui dont je raffole... Merci MGŁA (merci VOLTHORD !).

Note réelle : 4,5/5, à valider au supérieur dans quelques mois...