Avec "Repentless", SLAYER tente de tirer sa révérence de façon plus ou moins noble. Pas facile lorsque :

1- On est en manque d’inspiration depuis déjà quelques albums.

2- On a un macchabée, grand compositeur du groupe, fraichement refroidi.

Notre "petit roi chauve" tente néanmoins de mettre les petits plats dans les grands (ou est-ce le contraire) afin de faire un album digne de ce nom.

Je dirais que c’est une semi-réussite. On voit que les gars ont réellement tenté de faire un truc bien avec une intro pas mal. Le morceau-titre déboule et on aime ça. Il y a aussi le bel hommage à "Chasing Death" qui amène un Araya à ses limites vocales, l’homme criant comme un damné. "When The Stillness Comes", ou lorsque Kerry tente d’imiter Hanneman avec la progression rampante, s’en tire bien et rappel de beaux souvenirs. Il y a également "Implode" qui est du SLAYER pur jus.

Le reste n’est évidemment pas mauvais du tout, mais sent la facilité à plein nez. Les gars supportent le poids des années, et ça transparait par la facilité et le manque d’inspiration. Heureusement, le tout est emballé par une production moderne qui efface les faux-pas et cache le manque d’inspiration.

Hop, un autre trois étoiles pour "Repentless" (oui, je sais, je suis un fan facile à satisfaire).

Morceau préféré : "Chasing Death".