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EPIC METAL  |  STUDIO

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Metalhit
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2016 2 The Armor Of Ire
2020 Ravening Iron
 

- Style : Gatekeeper, Cirith Ungol, Megaton Sword
- Membre : Power Trip
- Style + Membre : Sumerlands

ETERNAL CHAMPION - The Armor Of Ire (2016)
Par POSITRON le 24 Novembre 2020          Consultée 1961 fois

Bon autant vous dire en ce moment l'inspiration pour écrire ça va pas fort. Déjà le Metal me casse les couilles et plus je discute avec des métalliques, même d'élite, plus j'ai envie d'écouter autre chose. Alors bon du coup je me repasse mes vieux disques par habitude. Je pense qu'en vieillissant (vous pouvez me trouver jeune mais j'ai toujours su brûler les étapes) et en devenant là par la même plus aigri et amer je deviens fatigué d'écouter la musique et les mots des gens médiocres. N'y voyez pas de prétention je ne me place pas au-dessus de la médiocrité humaine mais plutôt bien dans le milieu, dans le peloton, et c'est sans doute l'origine même de ce sentiment : pourquoi lire des pensées ou écouter de la musique que j'aurais pu produire moi-même ? Ceci pose également la question de pourquoi vous devriez me lire si je suis si médiocre et j'ai une théorie mais la marge est trop petite pour que je vous l'explique. Pas de pot.

Et du coup je n'ai pas même pas vraiment envie de vous expliquer pourquoi ce disque est facile dans le top 5 du Heavy de la décennie. Je pourrais tenter d'être prudent et faire mon faux ignorant en sous-entendant que je n'ai évidemment pas tout entendu et que j'ai pu me planter, vous demander quels seraient les albums que j'aurais pu manquer : je ne suis pas disposé à entendre vos suggestions et je me contrefous de vos VISIGOTH et de vos IDLE HANDS.

J'entends dans le fond des gens se plaindre qu'ils ont déjà entendu le disque mille fois : c'est à la fois vrai et faux, tout dépend de votre seuil de tolérance. Cela dit si vous êtes incapable de trouver une identité fraîche dans ETERNAL CHAMPION je vous enjoins fortement à écouter Scriabine, Rahbek ou Ebtekar au lieu de vous préoccuper de la musique à guitares qui manifestement n'est pas votre domaine d'expertise. Je ne vise personne mais je le pense très fort.

Alors je ne vais pas rentrer dans le détail de cette identité musicale – je vous donne un petit "tip", une petite astuce néanmoins pour la comprendre, il suffit de regarder les entrées "see also" de l'onglet "Members" sur Metallum, de rien, y a pas de quoi, ça fera cent balles. Néanmoins, je voudrais revenir sur un point bien plus important : qu'est-ce qui fait que ce disque est un modern™ classic™ au milieu d'un revival Heavy Metal dont la marque de fabrique est quand même le "bien sans plus" – toujours mieux que le bilan du revival Thrash cela dit.

Sans doute au courant de la malédiction du Heavy moderne qui veut que plus le groupe soit intéressant, plus le chanteur soit mauvais (sans doute un sortilège jeté dans les années 90 par Joey DeMaio devant le naufrage de son propre groupe) les membres d'ETERNAL CHAMPION, forts de leur expérience à Donjons & Dragons, ont décidé de minmaxer à fond leur groupe. Derrière un chanteur bon mais pas génial qui va se débrouiller avec du phrasé et des phrases qu'on retient le groupe a trouvé une faille dans le maléfice : tu n'as pas besoin de beaucoup d'idées du moment que tes idées sont bonnes. Alors oui du coup on se retrouve avec un disque sans pyrotechnie fabuleuse ou démonstration éclatante, juste des individus parfaitement conscients de leurs forces, leurs faiblesses et leurs limites, qui ont bâti en s'adaptant à ces dernières un songwriting simple et lumineux. Une force tranquille quoi.

C'est du Heavy épique il faudrait que je vous trouve un adjectif un peu manowarrior of mighty dragons of steel. Tenez, on va dire "acéré". Voilà le songwriting est acéré. En plus ça sonne un peu comme "aéré" il doit y avoir une bonne raison, ou alors juste le hasard qui fait bien les choses. Alors oui la prod fait très '80 mais si vous aimez pas les années 80 pourquoi vous écoutez du Heavy trad aussi ?

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Par ISAACRUDER




 
   DARK SCHNEIDER

 
   ISAACRUDER
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   (3 chroniques)



- Jason Tarpey (chant)
- Carlos Llana (guitare)
- Blake 'rossover' Ibanez (guitare)
- Nujon Powers (guitare)
- Arthur Rizk (batterie, basse)


1. I Am The Hammer
2. The Armor Of Ire
3. The Last King Of Pictdom
4. Blood Ice
5. The Cold Sword
6. Invoker
7. Sing A Last Song Of Valdese
8. Shade Gate



             



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