Ah, OPETH, "THE" groupe qui compose des titres de quatorze minutes sans aucun problème. Il faut dire qu'eux, ils n’en ont vraiment rien à foutre de MTV et compagnie. Aucune chance de les voir là-bas.

Déjà, avec "Orchid", tout est en place. On reconnaît aisément les bases du groupe : un morceau interminable dans lequel se trouvent de multiples parties. Il y a autant de lenteur que de vitesse, autant d’émotion tout en étant à fleur de peau.

Le niveau technique des musiciens est d’ailleurs bluffant. Les guitares, avec leurs solos de mille feux, arrosent les morceaux de façon à ne laisser personne indifférent. C’est néanmoins la basse, se voulant très sonore, qui vient renforcer la structure musicale. Finalement, la batterie, très variée, trouve sa niche dans toute cette débâcle. Le chant tend à aller vers le Black tout en étant saupoudré de Death. N’oublions pas les vocaux clairs par moments qui viennent compléter la variété de tout cela.

Je noterai tout de même un truc qui va à jamais me faire un peu chipoter chez OPETH : le sentiment constant qu’un long titre tel que "Forest Of October" n’est en fait que trois-quatre différentes chansons simplement mises bout à bout. Il faut dire qu’avec les nombreux changements de rythme/style, il y a lieu de penser comme cela.

Tout dans cet album transpire la nature, la mélancolie et la beauté. Et que dire des deux courts intermèdes qui rendent parfaitement bien leur place au milieu des morceaux progressifs.

Morceau préféré : L’album dans son ensemble.