Si on le compare à "The Jester Race" (et comment faire autrement), "Whoracle" perd en originalité ce qu'il gagne en immédiateté. Une critique qui n'a rien d'une contradiction et signifie juste que le style si caractéristique et si rafraichissant d'IN FLAMES pâtit d'une longévité ridicule. Heureusement, le Suédois compose bien, compose efficace et parviendra à garder la tête hors de l'eau pendant trois albums pourtant à peu près identiques, une éternité.

A peu près mais tout de même...

Ce petit plus d'immédiateté, passons l'évidence d'avoir affaire à un style déjà entendu un an plus tôt, tient en de nouveaux riffs peut-être plus accrocheurs encore que par le passé. Un atout qui se transformera vite en malédiction, l'artiste se croyant plus intelligent que les autres essaiera de peaufiner toujours un peu plus une formule déjà quasi-parfaite au lieu de la modifier (ce qu'il fera bien trop tard, et en plus fort mal).

"The Jester Race"/"Whoracle", un match nul objectif et je tais mon cœur qui tiendrait un discours différent.