Joyau parmi les joyaux. Que dire de plus après tant d’années sur une référence telle que ce "Eternity" ? Majestueux, triste à souhait, plein d’humilité et de repentance bref, c’est l’album que tout fan de Doom Atmosphérique se doit d’avoir à la maison.

Effectivement, cet album a quelque chose d’éternel et de passionnant de bout en bout. Nous ne nous ennuyons à aucun moment. C’est dingue ce que dégage encore un tel artefact de nos jours. Nous passons de la passion à la perte d’un être cher. Même si nous en rageons et que nous en sommes impuissant sur "The Beloved", nous n’en sommes pas moins conquis par l’envoûtement que nous inspire ce merveilleux condensé bouleversant saupoudré de concupiscences malsaines et de diatribes malheureuses car probablement (et indéfiniment) perdues.

Il y a en plus une dimension qui nous fait frémir lorsque - juste après l’impressionnante reprise de PINK FLOYD ("Hope") - nous abordons "Suicide Veil". J’en tremble encore rien qu’à aborder son sujet. Rempli de grâce et de recueillement, cette chanson est l’œuvre d’un groupe qui sait de quoi il parle et s’en remet au seul exutoire permis par l’entremise de la musique…

Enfin, si vous le pouvez éventuellement, procurez-vous la version digipack avec les deux titres revus et corrigés de ce même album que sont "Far Away" et "Eternity Part III" en acoustique : démentiels et magnifiques. Ais-je été assez clair ?