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POWERWOLF - Call Of The Wild (2021)
Par GEGERS le 20 Août 2021          Consultée 1983 fois

Il y a dans les réalisations de POWERWOLF une constance qui force le respect. C'est une évidence, le groupe s'est enfermé dans une formule, qui lui a permis de trouver le succès et qui pourrait à moment sembler presque encombrante, mais il s'agit bien ici d'une cage dorée dont les barreaux, très lâches et espacés, permettent au groupe de bénéficier d'un vaste univers d'expérimentation et d'épanouissement.

Ainsi, après un "Blessed & Possessed" un peu plus passe-partout, POWERWOLF réaffirme son identité sur ce "Call Of The Wild" compact et varié. On retrouve ici les éléments-signature de l'identité du groupe, les arrangements symphoniques les orgues porteurs de mélodies, qui contrebalancent de manière exquise l'explosivité des guitares. On se retrouve à fredonner rapidement les nouveaux hymnes Power Metal proposés par le groupe, à l'image de "Beast Of Gévaudan", un des morceaux les plus séduisants de l'album. Mais finalement, tout ici est délectable et parfaitement réalisé. Il n'y a guère que "Blood For Blood", aux intonations celtiques trop forcées, qui se laisse rapidement oublier. La démonstration de force trouve son point culminant avec "Call Of The Wild", véritable tube en puissance dont les mélodies, modernes et travaillées, témoignent d'un groupe très inspiré. Par ailleurs, la ballade "Alive Or Undead" (un exercice rare dans la carrière du groupe), les énervés "Faster Than The Flame" et "Sermon Of Swords", les théâtraux "Dancing With The Dead" et "Undress To Confess" viennent confirmer le retour en très grande forme des Germaniques.

Nous sommes ici très proches du niveau de "Blood Of The Saints". Tout en restant accroché à ses ambiances religio-fantastiques, POWERWOLF ancre son album sur des mélodies fortes et dégage une sensation de puissance, d'explosivité, tant par le mariage des guitares et de l'orgue que par le chant toujours impérial de l'inusable Attila Dorn. Avec un seul mauvais morceau au compte, "Call Of The Wild" s'impose rapidement comme une des réalisations les plus savoureuses du groupe. Les fans comme les novices peuvent foncer sans crainte de la déception.

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   (3 chroniques)



- Attila Dorn (chant)
- Matthew Greywolf (guitare)
- Charles Greywolf (basse)
- Falk Maria Schlegel (orgue, claviers)
- Roel Van Helden (batterie)
- -
- Dianne Van Giersbergen (chant sur 7)
- Pa'dam Chamber Choir (chœurs)
- John Jaycee Cuijpers (chœurs)
- Rodney Blaze (chœurs)
- Jan Willem Ketelaers (chœurs)
- Coen Janssen (chœurs)
- Johan Van Stratum (chœurs)
- Jasper Erkens (chœurs)
- Joost Van Den Broek (chœurs)


1. Faster Than The Flame
2. Beast Of Gévaudan
3. Dancing With The Dead
4. Varcolac
5. Alive Or Undead
6. Blood For Blood (faoladh)
7. Glaubenskraft
8. Call Of The Wild
9. Sermon Of Swords
10. Undress To Confess
11. Revenant Of Rats



             



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