The Cult is back ! Armé d’un line-up à faire frémir avec le retour de l’ex-guns & roses Matt Sorum, ça bastonne sec sur tous les titres. En effet, « Beyond Good & Evil » marque le retour au Rock n’roll pur et dur. La musique me direz vous… Comme d’habitude avec The Cult, c’est très original : il s’agit d’une sorte de heavy Rock puissant couplées à une recherche sonore de tous les instants qui fait de ce disque le digne successeur de son sous-estimé prédécesseur. En outre, « Beyond Good and Evil » présente l’avantage d’être un album aux petits oignons d’une grande variété : après une entame « in your face » avec le terrible "War (the process)", vous trouverez pêle-mêle des titres rentrent dedans ("The Saint", "Rise", "Shape the Sky", "My Bridges Burns") renouant avec maestria avec le big Rock d’antan, des middle tempo plombés aux riffs dévastateurs (" War" , "Take The Power", "Speed of light") pour relever le goût, une pincée d’électro-hardrock ("American Gothic", "Ashes and Ghosts") qui nous permettent d’observer que Astbury and co ont toujours l’inspiration et deux power ballades bien épicées "Breathe" et "True Belivers" agrémentées d’un "Nico" à pleurer et vous obtiendrez un plat savoureux. La production signé Bob Rock est une fois de plus superbe : à la fois claire et puissante, elle restitue parfaitement le climat aussi sombre qu’épique des compositions.

Au milieu de tout ce bonheur, bien difficile de détacher un titre plutôt qu’un autre. Par conséquent d’une manière totalement subjective, mes morceaux préférés sont les irrésistibles "The Saint", "Tacke The Power" et son super riff qui vous broie l’estomac, "American Gothic" pour son ambiance tout en nuances fait de parties calmes et sombre ainsi que d’envolée épique au son de guitares 100% heavy et le très émouvant "True Belivers" (snif !) où Billy dans son style si caractéristique entre Page et Young nous dévoile (encore une fois) toute l’étendue de son immense talent.

Au final, on a entre les mains un des plus grands albums de The Cult, un chef d’œuvre du genre, sans aucun temps mort…Quel dommage que la tournée qui a suivi ait vu la dislocation du groupe pour de sombres querelles d’égaux...