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- Style : The Vintage Caravan, Sarasin, Psychedelic Witchcraft, Path Of Samsara, Childrenn, Scorpion Child, High Fighter, Motorowl, Witchcraft, Khemmis, Count Raven, Age Of Taurus, Orchid, Kadavar, Sheavy, Sir Lord Baltimore, Blue Öyster Cult, The Order Of Israfel , Ashbury, Messa, Tar Pond, Ningen Isu, Blood Ceremony
- Membre : The Dead Daisies, Trapeze, Gogmagog, Jeff Beck, The Rods, Rock Aid Armenia, Badlands, Iommi, G//z/r, Black Country Communion, Michael Schenker, Snakecharmer, Axel Rudi Pell, Wami, Deep Purple, Rainbow, Kiss, Dio
- Style + Membre : Tony Martin , Heaven & Hell, Ozzy Osbourne
 

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BLACK SABBATH - Sabbath Bloody Sabbath (1973)
Par JEFF KANJI le 24 Juillet 2025          Consultée 354 fois

Avoir écrit les tables de la loi d’un genre (voire deux, voire trois…) est une performance déjà légendaire. En deux ans, BLACK SABBATH s’est forgé une réputation qu’il va s’efforcer de maintenir pendant quelques années (avec plus d’échec que de réussite disons-le) pour ensuite sombrer et errer pendant des décennies entre redressements miraculeux et profondeur d’indifférence.

Si la cocaïne fait déjà des ravages chez les Brummies, elle pousse entre autres Tony Iommi dans une certaine mégalomanie, ou en tout cas, une ambition artistique qui va l’amener sur les trois albums suivant "Vol. 4" à expérimenter, élargir ses horizons et raffiner son écriture. Et tout le monde dans le groupe, malgré un arrière-plan chaotique (et ce sera pire sur "Sabotage") va se dépasser pour amener le groupe à un niveau supérieur. "Sabbath Bloody Sabbath" en est la parfaite démonstration, avec ses hauts (très hauts) et ses bas.

Un titre de la trempe de l’éponyme, il fallait être devin pour savoir que Tony Iommi avait encore autant de génie en réserve. Que ce soit le riff de couplet introductif légendaire, peut-être l’un de ses plus célèbres avec l’intro de "Paranoid" ou "Iron Man" ou son riff central, abyssal sur lequel Ozzy Osbourne se surpasse (pas étonnant qu’il ne puisse plus l’interpréter depuis des années, tellement c’est haut et intense). "Killing Yourself to Live" qui ouvre la face B est du même acabit. Moins tubesque sur la forme, cette chanson n’en est pas moins redoutable.

Les écarts à la "Laguna Sunrise" sont de nouveau de la partie, avec ce "Fluff" que j’aime vraiment beaucoup, un océan de tranquilité sur un album qui ne sent pas l’agressivité finalement. BLACK SABBATH atteint le faîte de sa popularité et semble débridé dans son écriture comme jamais quand bien même un certain nombre de points peuvent commencer à inquiéter. En effet, "A National Acrobat" a bien du mal à tenir sur la longueur avec son riff simple, un peu pataud de prime abord mais qui finit par imposer sa marque. Même problème pour "Looking For Today" avec ses relents très Pop sixties.

Mais bon, de "Sabbath Bloody Sabbath" au magistral "Spiral Architect" qui est sans nul doute l’aboutissement de toute cette ambition artistique qui anime Iommi and co, et sur lequel Bill Ward rivalise de créativité quand bien même le son de sa batterie est le grand perdant de ce nouvel album, qui sonne vraiment moins bien que les maîtres-étalons "Paranoid" et "Master of Reality" définis par le groupe et qui devaient beaucoup à la science de Rodger Bain qui aurait sans doute apporté une véritable valeur ajoutée, en passant par "Sabbra Cadabra" avec son riff virevoltant ou encore ce magistral "Killing Yourself to Live", BLACK SABBATH sort pour le moins un disque plus foutraque que "Vol. 4" mais plus intéressant.

Comme je le disais, ses hauts vont très hauts et il valent bien que l’on retienne ce disque, à la pochette dantesque, achevant d’en faire l’une des œuvres les plus singulières des quatre de Birmingham.

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   (5 chroniques)



- Ozzy Osbourne (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Geezer Butler (basse)
- Bill Ward (batterie)


1. Sabbath Bloody Sabbath
2. A National Acrobat
3. Fluff
4. Sabbra Cadabra
5. Killing Yourself To Live
6. Who Are You
7. Looking For Today
8. Spiral Architect



             



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