Décidément, Bret Michaels ne chôme pas depuis 5 ans. En solo, le chanteur de Poison a sorti "A letter from death row"(qui est également la B.O du film du même titre réalisé par Bret Michaels en personne)puis des albums disponibles sur Internet("Blues,ballads and stories" et "country demos")et, dans le cadre de Poison, un album live("Power to the people") et un opus studio("Hollyweird"). La veille de s'embarquer avec son groupe pour une 5ème tournée estivale US consécutive(hey les gars, c'est pour quand l'Europe?), il sort une nouvelle galette en solo.

Accompagné de Cliff Calabro(avec qui il a produit le disque) aux divers instruments, Bret Michaels sort un album résolument orienté Hard US/Hard FM et invite l'auditeur dans son intimité.

Avant de parler du contenu de "Songs of life", il convient d'abord de préciser que la photo de Brett Michaels sur la pochette date de 1996. Les chansons, parlons-en à présent... Elles sont assez diversifiées puisque sur cet opus, on trouve des titres foncièrement Hard Rock("Menace to society" et "War machine", dont les paroles sont engagées), des titres tendance hard-pop("Bittersweet", "Loaded gun"), heavy/bluesy("I remember" avec la présence d'un harmonica cotoyant les guitares) ou orientés glam/party-Rock("Strange sensation" et "It's my party").

Quand à l'exercice des ballades, Bret Michaels le maitrise à merveille: les grosses power-ballads("Raine", qui flirte avec le hard/pop et "Forgiveness"), tout comme les ballades acoustiques("Songs of life" et "One more day") influencées par la musique flok US, sont de franches réussites.

En guise de cerise sur le gateau, 2 bonus-tracks apparaissent sur l'album: l'énergique et remuant "Party Rock band" qui était déjà présent sur "A letter from death row" et dont les paroles tournent en dérision les détracteurs de Poison et le groupe lui-même; ainsi que la ballade au piano "Stay with me".

Finalement, "Songs of life" s'avère meilleur que le dernier effort studio de Poison("Hollyweird") qui était honnête, mais sans plus. Ici, Bret Michaels a gommé les défauts propres à "Hollyweird"(production faiblarde, quelques titres de remplisssage) pour proposer un album de Hard US solide et de bonne qualité qu'on peut ranger entre l'excellent "Crack a smile"(Poison) et les meilleurs travaux de Bon Jovi.