DIABOLICAL MASQUERADE est ce que j'aime le plus dans le Metal : des ambiances glauques, des riffs qui marquent dès leur naissance dans notre lecteur, une voix horrifiante mais pas lassante, des instruments qui sortent de partout sans avertissement...

"Nightwork" s'écoute comme un film d'horreur. Mais pas un série B avec des monstres en carton, un bon suspense truffé de frissons et d'une histoire plausible, stimulant, angoissant, passionnant, pas choquant ou débilitant.

"Rider On The Bonez", "The Zkeleton Keyz To The Dead" et "All Onboard The Perdition Hearze" marquent dès leur première écoute, elles vous hantent par leur unité, leur profondeur et leur ambiance complètement folle née de brouillard et d'éclats d'étoile.

Tandis que "Thiz Ghoultimate Omen" et "Dreadventurouz" et leurs lignes de clavier d'épouvante vous foutent les jetons. Mais vous n'avez pas peur longtemps, car DIABOLICAL MASQUERADE est avant tout la fiesta de la recherche musicale, pas du gore à tout crin. C'est rafraîchissant, je le répète, unique, beau du nord au sud. Et le plus important dans tout ça est que ça vieillit bien et que ce son énorme sera encore nickel dans cinquante ans.

Le Black Atmo accessible est un art et DIABOLICAL l'a pratiqué avec ses deux premiers merveilleux opus, "Ravendusk In My Heart" et "The Phantom Lodge". Il l'a ensuite peaufiné avec "Nightwork". Un indispendable. Point barre.