Album le plus connu et adoré de MARDUK, "Nightwing" est intéressant dans la forme et le fond. Dans la forme, car même si ça ne paraît pas un coup que le rotoculteur est en marche, l'album est scindé en deux thèmes distincts, vous le savez. On aborde même l'histoire de Dracula en deuxième partie, alors c'est pas rien...

Mais c'est surtout le fond, ce Black de timbré aux trémolos et mélodies contagieux. Tout cela sous couvert d'éboulements sonores à vitesse grand V, le genre de Black qui avait la cote à cette époque pas si lointaine. "Nightwing" en est un des plus dignes représentants et MARDUK s'en est servi pour se faire connaître plus aisément.

Grâce à des pièces infernales telles que "Bloodtide" et "Nightwing" (wow, cette guitare !) ou la malsaine "Of Hells Fire" et son refrain imbuvable en première partie. "Slay The Nazarene" est également ce qu'on pourrait appeler un massacre sans retenue.

La deuxième partie est plus tranquille et ça commence durant un long 6 minutes avec "Dreams Of Iron And Blood", le genre de pièce plutôt lente que rejouera MARDUK dans ses albums suivants. "Dracole Wayda" et son rythme particulier ne fait pas encore tourner les têtes, jusqu'à ce que "Kaziklu Bay" se pointe et ramène la bouillie pour chats du début. On est presque réconforté, car "Nightwing" est bon quand il rue dans les brancards. Pas autrement. C'est un thrash sans fin et c'est pourquoi on l'aime. On soulignera quand même "Deme Quaden Thyrane", pièce idéale pour terminer la boucherie en toute quiétude, car bon, ce n'est pas "Anno" qui nous fera écarquiller les yeux...

Un gros 3/5 pour la... violence !!!