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2003 1 Dirty Power

DIRTY POWER - Dirty Power (2003)
Par THE MARGINAL le 5 Janvier 2004          Consultée 6817 fois

Attention, attention: grosse claque en perspective !! En effet, ce premier album éponyme du groupe americain Dirty Power est une véritable bombe. Comment le décrire ? Après avoir écouté attentivement ce skeud, je peux vous affirmer que ce n'est pas un disque de Hard Rock quelconque. Il ne s'agit pas seulement de bon Hard Rock, mais d'EXCELLENT Hard Rock. Dirty Power a su catalyser ses influences pour proposer un cocktail explosif mélangeant hard Rock à l'arraché, sleaze-Rock, stoner-Rock, heavy metal avec l'énergie du punk, quelques ambiances doom ici et là et, à un degré moinre, un côté garage.

Malgré tout, il ne s'agit là nullement de foutoir sonore. Non, l'ensemble sonne de façon cohérente et le résultat est terriblement efficace, mortel. Rien qu'à voir la pochette de l'album, on devine aisément qu'on n'a pas affaire à un groupe de metal symphonique. Dès le premier titre "L.S.D"(qui signifie "Lost souls day" déboule, on est dans le ton: mid-tempo pêchu avec sentiment d'urgence à l'appui, riffs heavy, refrain très Rock n'roll. Qui plus est, le chanteur Patrick Goodwin a une voix crue, virile; mais n'hesite pas à partir dans les aigus au point de faire penser à Axl Rose. Ce titre est un bon croisement entre le stoner et Guns N'Roses période "Appetite...". La suite est agréablement variée. On change de ton avec "Asthma pimp" au parfum plus 70's: la voix est chaude, plus mélodique et contrebalance avec les riffs de guitare plus sombres. Que dire de "Hey Superman", mid-tempo groovy et catchy sur lequel sont mis en évidence basse ronflante, harmonies de guitare bluesy et voix modulable ? On n'est pas au bout de nos surprises avec les autres titres à venir: "Penny eyes" lorgne plus du côté du stoner pêchu avec ses riffs enfumés en acier et sa rythmique martellante, tandis que le speedé et dejanté "Drag me down", à mi-chemin entre MOTÖRHEAD et Guns N'Roses, dévoile le côté punk du groupe. "Tastes like burning", parfait équilibre entre puissance et mélodie et tout en feeling, prouve que ce quartette a bien assimilé le style du DEEP PURPLE de la première moitié des 70's.

Lorsqu'on arrive au 7ème titre de l'album, on s'en prend plein les oreilles. "Dirty power" est en effet le morceau typiquement 80's par excellence: ce mid-tempo de hard mélodique est très catchy, bien mis en évidence par des lignes de basse à faire taper du pied; et son refrain fait penser au "Hold on to 18" de Black N'Blue. Et ce n'est pas fini: solo de guitare véloce, puis duel de guitares et final sur lequel Patrick Goodwin est à nouveau atteint du "syndrome Axl Rose" en poussant une hurlante aigue à donner le frisson. Epoustouflant ! "Lady Danzig", aux consonances également 80's, est plus foncièrement metal avec sa rythmique plombée, ses accélérations foudroyantes. En plein milieu de la chanson, le tempo ralentit et l'ambiance est plus doom. L'instrumental "Luke's wallpaper" fait la part belle aux riffs issus des 70's; tandis que "Symptom of the unitard" est une nouvelle preuve d'efficacité avec ses variations de rythme, son alternance entre mélodie hypnotique et passages plus percutants, puis les vocaux criards, voire hachés qui soutiennent l'ensemble. L'album se conclut par "Gone", un mid-tempo sleaze-Rock au refrain accrocheur qui fait taper du pied et qui progresse crescendo pour terminer en roue libre.

Ne cherchez pas les ballades sur cet album, il n'y en a pas. Ce qui est remarquable, c'est que ce quartette americain a su bien digerer ses influences, allant de AC/DC à MOTÖRHEAD en passant par Thin Lizzy, JUDAS PRIEST, BLACK SABBATH, Kiss, Guns N'Roses, L.A.Guns, C.O.C, Fu Manchu, pour proposer un album de heavy-Rock de haute voltige. Pour un 1er album, Dirty Power a fait très fort: le chanteur a un registre vocal impressionnant(tantôt cru, tantôt mélodique, tantôt aigu); les lignes de basses, bien soutenues par la batterie, donnent de l'impulsion au morceau, tandis que les riffs et les solos de guitare sont inspirés, variés, bien exécutés.

Dirty Power ne se soucie guère de ce qui est à la mode; mais avec un tel 1er album sous le bras, il a toutes les cartes en main pour se construire un bel avenir. Souhaitons à ce combo de réussir et de durer longtemps car on a besoin de ce genre de groupes et s'il y a davantage d'albums de ce calibre, alors le retour du hard Rock au sommet des charts ne sera peut-être pas si utopique que cela. Souhaitons egalement que cette galette, très dure à dénicher en Europe, bénéficie d'une plus large distribution afin qu'un plus grand nombre puisse l'écouter. Car, croyez-moi, cet album a le potentiel pour plaire à un grand nombre de fans de metal(tant 70's que 80's).

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Par THE MARGINAL




 
   THE MARGINAL

 
   THE BLUE OYSTER

 
   (2 chroniques)



- Patrick Goodwin (chant, guitare)
- Steve Perrone (guitare)
- Nick Ulman (basse, chant)
- Jeff Potts (batterie)


1. L.s.d
2. Asthma Pimp
3. Hey Superman
4. Penny Eyes
5. Drag Me Down
6. Tastes Like Burning
7. Dirty Power
8. Lady Danzig
9. Luke's Wallpaper
10. Symptom Of The Unitard
11. Gone



             



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