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SAVATAGE - Poets And Madmen (2001)
Par DARK BEAGLE le 5 Décembre 2018          Consultée 2025 fois

Al Pitrelli qui quitte le groupe pour rejoindre MEGADETH, c’est compréhensible. Une offre alléchante de la part d’un groupe qui revenait avec un esprit revanchard après s’en être pris dans la tronche avec "Risk" (pourtant, "The World Needs A Hero" est loin d’être une réussite). Le départ de Zak Stevens est un peu plus rude à digérer. Même s’il n’était pas la voix originelle de SAVATAGE, il avait su apporter une présence, plus mélodique, au sein de la formation de Floride. Et Jon Oliva reprend donc le micro, après avoir pris cher, entre l’alcool, les drogues et la mort de son frère. L’homme est en surpoids, sa voix a pris un petit coup, mais il assure encore.

Il va même se montrer complètement à son avantage sur ce retour de SAVATAGE a un Heavy Metal plus burné, ponctué de compositions plus ambitieuses et ambiancées. Nous faisons un saut dans le passé, entre "Hall Of The Mountain King" et "Gutter Ballet", avec des fulgurances brillantes. Premier point fort, "Commissar", qui envoie du bois avec son rythme frénétique et son chant halluciné, puis en second lieu, l’improbable mais non moins excellent "Morphine Child", pièce ambitieuse d’une dizaine de minutes qui fait immanquablement penser à du QUEEN explosif et lourd de chez lourd. Troisièmement, "Man In The Mirror" qui arrache les poils des oreilles aussi efficacement que la cire chez une esthéticienne (mais moins douloureusement quand même !). Et enfin, "Back To A Reason" qui fait écho aux albums précédents, avec une structure délicate et remarquable à la fois.

Le reste n’est pas foncièrement mauvais, mais n’est pas non plus brillant. Un remplissage souvent très honnête, qui essaye de renouer avec un passé glorieux, mais qui peine parfois à montrer le bout de son nez ("I Seek Power" se veut un retour aux sources, mais c’est au final un des morceaux parmi les moins convaincants). Mais revenir à cette formule plus terre à terre fait quand même beaucoup de bien à SAVATAGE qui se retrouve dans cette musique plus dépouillée, qui parvient à se construire un album qui ne s’égare pas en chemin, qui va aux fondamentaux tout en se permettant quelques dérapages parfaitement contrôlés, à l’image de "Morphine Child", de loin le meilleur titre de cet album qui se veut encore conceptuel.

Sauf que là, le concept est superbe, mais il y a un concept dans le concept : les textes évoquent vaguement le sujet, celui de trois jeunes qui visitent un asile désaffecté et qui tombent nez à nez avec un homme qui le hante physiquement, un ancien photographe de presse qui n’a plus su supporter les horreurs qu’il immortalisait sur pellicule. Ou alors cela m’échappe complètement. Mais bon, on va faire comme si, hein ?

Et finalement, malgré ses qualités, il n’est pas étonnant que SAVATAGE ait été mis en stand-by pour une durée indéterminée par Jon Oliva. Le disque est fort sympathique, mais il ne répond pas à toutes les attentes après des albums plus discutables comme "Dead Winter Dead" ou "The Wake Of Magellan". Le départ de musiciens avec lesquels il s’entendait bien, la volonté de proposer quelque chose de différent, de s’exprimer, de faire ressortir ce qu’il ressent vraiment… Malgré tout, "Poets And Madmen" est un album que j’affectionne particulièrement, pour son côté direct et plus virulent, à défaut d’être brillant.

3,5 poussé à 4.

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   (3 chroniques)



- Johnny Lee Middleton (basse, chœurs)
- Chris Caffery (guitare, chœurs)
- Al Pitrelli (guitare, chœurs)
- Jon Oliva (chant, claviers)
- Jeff Plate (batterie, chœurs)
- -
- Bob Kinkel (chant additionnel)
- John West (chœurs)
- Paul O'neill (textes)


1. Stay With Me A While
2. There In The Silence
3. Commissar
4. I Seek Power
5. Drive
6. Morphine Child
7. The Rumor
8. Man In The Mirror
9. Surrender
10. Awaken
11. Back To A Reason



             



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