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THRASH METAL  |  STUDIO

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EXODUS - Tempo Of The Damned (2004)
Par DARK BEAGLE le 4 Janvier 2022          Consultée 1514 fois

Il faut bien en convenir, le décès de Paul Baloff en 2002 aura mouché les derniers espoirs des fans d’EXODUS de voir le groupe revenir sur le devant de la scène. C’est sans compter sur l’abnégation de Gary Holt qui mènera le projet à bout, secondé par les fidèles Rick Hunolt et Tom Hunting et pouvant compter sur le retour de Steve Souza derrière le micro pour mettre en boîte ce "Tempo Of The Damned" du feu de Dieu, riche d’un nouveau deal avec Nuclear Blast et doté pour une fois d’une pochette qui fait tilt, même si le démon qui joue de l’orgue est moche.

Avec "Tempo Of The Damned", EXODUS se met au goût du jour. Ici, ce n’est pas la vitesse qui est recherchée, mais l’aspect purement Heavy du Thrash de la formation. Certains tempi sont bien entendu plus soutenus que d’autres, mais ici, EXODUS s’est transformé en une bête grouillante, qui écrase tout sur son passage sans trop regarder dans le rétroviseur. Rien que les trois premiers morceaux sont une décharge de violence à l’état pur. Souza est toujours irritant, mais d’une façon différente. Il se fond lui-même dans son époque et à l’instar de Chuck Billy (TESTAMENT), il se montre parfois plus extrême dans son approche.

Clin d’œil au passé et hommage au défunt Paul Baloff, "Impaler" revient sur les premières années du combo et se veut pour le coup très rapide et se rapproche dans l’idée de certaines compos que l’on pouvait trouver sur "Bonded By Blood", comme une piqûre de rappel pour les nostalgiques de cette époque dorée de leurs souvenirs mais qui ne l’était pas tant que cela, EXODUS étant éclipsé alors par l’ombre du Big 4. Elle se fond toutefois plutôt bien dans l’ensemble, qui ne manque pas de bonnes déflagrations notoires.

Et la musique se veut ainsi plus moderne, sans pour autant répondre aux sirènes d’une actualité qui n’était alors pas celle d’EXODUS. La formation de la Bay Area brandit fièrement l’étendard du Thrash, un Thrash remis au goût du jour, réfléchi et sans concession. Elle joue avec ses valeurs, boostée par la production de Andy Sneap qui remet les pendules à l’heure, sans chercher à sonner dans l’air du temps, sans prendre ce qu’il y a de mieux dans le Neo Metal pour enrichir son discours, sans emprunter les codes définis par PANTERA : en restant soi-même mais en grandissant. Peut-être bien l’un des meilleurs comebacks du Metal.

P.S : l’édition digipack contient une reprise, "Dirty Deeds Done Dirt Cheap". Oui, encore AC/DC. Oui, ça gonfle. Non, ça n’a aucun intérêt, l’album étant déjà assez long ainsi.

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   (4 chroniques)



- Steve "zetro" Souza (chant)
- Gary Holt (guitare)
- Rick Hunolt (guitare)
- Jack Gibson (basse)
- Tom Hunting (batterie)


1. Scar Spangled Banner
2. War Is My Sheppard
3. Blacklist
4. Shroud Of Urine
5. Forward March
6. Culling The Herd
7. Sealed With A Fist
8. Throwing Down
9. Impaler
10. Tempo Of The Damned



             



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