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ARABIAN ZEPPELIN  |  STUDIO

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1994 1 No Quarter: Jimmy Page & Ro...
 

- Membre : Led Zeppelin, Robert Plant
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PAGE - PLANT - No Quarter: Jimmy Page & Robert Plant Unledded (1994)
Par WILD THING le 7 Mai 2004          Consultée 5223 fois

Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par ZIONLEEMASTERSEB

En novembre 1994, Jimmy Page et Robert Plant, les deux leaders de LED ZEPPELIN, se retrouvent pour un concert MTV « Unplugged », accompagnés de Charlies Jones à la basse, du batteur Michael Lee et de divers invités, dont Porl Thompson, de Cure, au banjo, d’un ensemble instrumentale Égyptien, un Marocain et un autre, plus conventionnel, le London Metropolitan Orchestra. Tourné à Marrakech, à Rabbat et au pays de Galles, le concert MTV comprenait principalement des reprises « orientalisées » de LED ZEPPELIN mais aussi deux titres inédits. Le concert, une totale réussite, donna naissance à l’album "No Quarter" (titre d’une chanson de l’album "House Of The Holy"), qui contiendra lui quatre titres inédits en plus des reprises.

Les quatre nouveaux titres, « Yallah », « City Don’t Cry », « Wonderful One » et « Wah Wah » (pas le plus recherché mais tout de même celui qu’on a le plus envie de se passer en boucle) avec le folklore oriental bien mis en avant sont très sympa à écouter !

Pour les titres appartenant au répertoire de LED ZEPPELIN, on ne peut évidemment pas s’empêcher de faire la comparaison entre les versions présentes dans "No Quarter" avec les versions originales. Et, force est de constater que le Led Zep' à la sauce orientale prend bien, même très bien !
Le côté blues de Zepellin a ici été remplacé par une atmosphère orientale, perceptible dès le premier titre de l’album, « Nobody’s Fault But Mine », sans le thème introducteur à la guitare, ou « Friends », qui commence par des violons dont on reconnaît sans mal l’origine Nord-Africaine.
« The Battle Of Evermore » prend un aspect beaucoup plus profond, dû en partie à la voix de la chanteuse Najma Akhtar qui accompagne Plant dans les échos. Robert Plant arrive à assurer dans l’aigu, et cela même lorsqu’il chante en homorythmie avec la chanteuse, ce qui est assez difficile.
Des percussions propres au Moyent-Orient introduisent ensuite « Four Sticks » où le style oriental s’intègre ici une fois de plus parfaitement.
D’autres titres comme « Thank You », « Since I’ve Been Loving You » et « Gallow’s Pole » restent au départ assez fidèle au blues original mais, très vite, l’arrivée des cordes permettra de redonner un peu de vitalité aux titres.
« That’s The Way » est celle qui diffère le moins de la version d’origine mais c’est le genre de chanson qui peut s’intégrer sans changement majeur dans le type d’album qu’ont choisi de faire ici les ex-Zeppelin.
Quant à la chanson-titre « No Quarter », on préférera la première version dont les effets vocaux sont plus réussis ; l’intro au synthétiseur de John Paul Jones avec les notes tombant un peu comme des gouttes d’eau manquent également. Une alternative de « No Quarter » qui reste néanmoins intéressante.
Le titre finale commence dans une atmosphère psychédélique et, tout doucement, Robert Plant commence à chanter : « O let the sun beat down upon my face… » Vous l’avez reconnu ? Ce sont bien évidemment les paroles de « Kashmir ». Mais le thème instrumental ne se fera entendre qu’un peu plus tard, avec pour différence principale l’absence de cuivres et le fait que les influences orientales de la chanson soient ici encore plus prononcées (cordes, percussions etc...) d’où le fort côté psychédélique.

« No Quarter » est une véritable réussite. La reconversion des titres hard de Zeppelin en chansons orientales semble finalement naturelle tellement les arrangements, d’Ed Shearmur, sont parfaitement exécutés. En plus, travailler avec des musiciens d’Afrique du Nord n’est pas chose commune dans le monde du (hard) rock ; Jimmy Page et Robert Plant méritent donc d’être aussi félicités pour l’originalité de l’idée !

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   (2 chroniques)



- Robert Plant (chant)
- Jimmy Page (guitare, mandoline)
- Porl Thompson (guitare, banjo)
- Charlie Jones (basse, percussions)
- Michael Lee (batterie, percussions)
- Najma Akhtar (chant)
- Jim Sutherland (mandoline, bodhran,)
- Nigel Eaton (vielle à roue)
- Ed Shearmur (orgue, arrangements,)
- Hossam Ramzy (percussions,)
- Ali Abdel Salem (percussions,)
- Farid Khashab (percussions,)
- Farouk El Safi (percussions,)
- Ibrahim Abdel Khaliq (percussions,)
- Wael Abu Bakr (cordes,)
- Bahig Mikhaeel (cordes,)
- Hanafi Soliman (cordes,)
- Amin Abdel Azim (cordes,)
- Bashir Abdel Al (flûte,)
- Abdel Salam Kheir (oud,)
- London Metropolitan Orchestra


1. Nobody's Fault But Mine
2. Thank You
3. No Quarter
4. Friends
5. Yallah
6. City Don't Cry
7. Since I've Been Loving You
8. The Battle Of Evermore
9. Wonderful One
10. Wah Wah
11. That's The Way
12. Gallows Pole
13. Four Sticks
14. Kashmir



             



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