On change de chanteur, mais Howard Jones a une voix très ressemblante à celle de Jesse Leach. Je dirais toutefois que celle du nouveau "screamer" est peut-être plus professionnelle en étant malgré tout moins émotive que le premier. Ceci étant dit, leurs voix sont très similaires l’une et l’autre, donc on n’est pas surpris aux premières écoutes.

"The End Of Heartache" est la suite logique de "Alive Or Just Breathing" : les pionniers du Metalcore mettent littéralement leurs tripes sur la table en jouant avec des riffs pesants, lourds, tout en incluant des élans mélodiques aux bons moments (souvent durant les refrains d’ailleurs). Quelques instrumentaux permettent de souffler de temps à autre avant de replonger dans la tempête musicale.

Un mot également sur les paroles généralement positives, le changement de vocaliste n’ayant pas eu d’emprise sur les thèmes du groupe. Il est plutôt rare de voir un groupe Metal avec des sujets aussi positifs, un fait d’armes assez peu répandu pour être souligné.

Concernant l’évolution de KILLSWITCH ENGAGE, il faut dire qu’il s’agit d’une belle progression, plus accessible et plus séduisante par rapport à son prédécesseur. Alors oui, bien sûr, les influences viennent de partout (IN FLAMES, ARCH ENEMY, METALLICA), mais les gars mélangent dans le broyeur Metalcore le tout pour être assez difficiles à dépister.

Je vous invite donc à jeter un coup d’oreille sur ce "The End Of Heartache" : plus pros, plus accessible que son prédécesseur. KILLSWITCH ENGAGE nous pond un album plein d’accroches et de riffs destructeurs aux paroles originales.

Morceau préféré : "When Darkness Falls".