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DREAM THEATER - Live At Budokan (2004)
Par WILD THING le 11 Décembre 2004          Consultée 16722 fois

Et de 4 ! Live At Budokan est en effet le quatrième album live (officiel) des New-Yorkais, leader parfois contestés (bien qu’incontestables eh! eh!) de la scène Metal Prog. Quatres albums en si peu de temps, c’est un peu exagéré me direz-vous ? Ne penseraient-ils qu’à la maille ces ricains ? Une preuve de plus de la mégalomanie du groupe ? Oui mais non… Chaque live de DREAM THEATER se différencie de l’autre. Le Live At The Marquee, bien qu’ excessivement court, permet de garder une trace audio de l’excellent Kevin Moore aux claviers, Once In A Livetime fut le premier live de DT digne de ce nom et nous rappelle en plus du court passage de Derek Sherinian au sein du groupe, Scenes From NY n’était là que pour montrer qu’un grand concept album tel que SFAM avait autant (si ce n’est plus) sa place sur scène.
Avec ses trois cd de six morceaux chacun, nous pouvons d’ores et dejà en conclure que ce Live At Budokan enregistré pendant la tournée Train Of Thought World Tour 2004 est très probablement le live ultime, sans aucun doute ce qu’il y a de mieux pour découvrir le groupe et ce qu’il fait actuellement.

En effet, cinq titres du dernier album Train Of Thought sont présents. Le concert débute d’ailleurs exactement comme le disque par « As I Am » et l’arrivée brutale de « This Dying Soul ». « Endless Sacrifice », « Stream Of Consciousness » et « In The Name Of God » (qui malgré son cliché un peu trop heavy épique pour du DT clôt magistralement le concert) sont inteprétés sans faille. Un bonheur aussi que d’écouter les chaotiques « War Inside My Head », « The Test That Stumped Them All » ainsi que les ballades « Goodnight Kiss » et « Solitary Shell » issus de Six Degrees Of Inner Turbulence, sorti en 2002.

Mais si cet album vaut qu’on y prête réellement l’oreille, c’est parce que DT ne fait vraiment pas les choses à moitié et ne se lasse pas de faire plaisir à ses fans…

La première surprise arrive avec « Beyond This Life » et son inattendu break très jazz, atmosphérique et barré, alternant passages plus ou moins improvisés entre les zicos et duos synthé/batterie (où l'on se rend compte une fois de plus que l'immense set de Maître Portnoy sert à quelque chose!) avant de retourner ensuite au thème du morceau, divin ! L’air de rien, le morceau approche les 20 minutes avec ce break ! Le tumulte de « BTL » s’ensuit d’un magnifique solo planant de John Petrucci où notre guitar-hero laisse en quelque sorte jouer le « latin » qui est en lui. Ce solo sert à l’introduction de la ballade « Hollow Years » qui, introduit de telle manière, ne peut que regagner en intérêt. Evasion garantie !

Autre cadeau : « The Instrumedley », soit 12:15 d’émerveillement musical.
On commence par « Overture 1928 », puis ça dérive en « Erotomania » et refait un tour dans le monde des « scènes d’une mémoire » avec « The Dance Of Eternity », en passant par A Change Of Seasons, puis sans oublier quelques clins d'oeil au LIQUID TENSION EXPERIMENT avec "Paradigm Shift" et "Universal Mind"...

En outre, « Disappear » a été joué pour la première fois en live à l’occasion de cet enregistrement. L’écoute de cette interprétation reste un moment fort même si les frissons que l’on peut ressentir à l’écoute de la version studio sont moindres… les sensations sont très certainement différentes dans la salle !

Un titre du premier et assez méconnu album When Dream And Day Unite est également de la partie, il s’agit de « Only A Matter Of Time », avec un son énorme, bien plus actuel, notamment au niveau des claviers, et de nouveaux passages redonnant un sacré coup de jeune à ce morceau qui en avait assez besoin, très bon boulot et chapeau à la patte de Rudess !
Jordan n’a d’ailleurs pas oublié qu’il était au Japon et c’est avec plaisir que l’on écoute son solo influencé par la gamme pentatonique asiatique.

En plus de ces anciens titres renouvelés et de « Disappear » jouée pour la première fois sur cette scène mythique, le live est également agrémenté de titres comme le « tube », seul représentant d’Images & Words, « Pull Me Under », le chef d'oeuvre relaxant « Trial Of Tears » et le dispensable « New Millenium » qui, malgré une rythmique intéressante, ne me fait ni chaud ni froid.

Sans aucun doute le cadeau à demander au Père Noël si vous avez perdu de vue le groupe ces dernières années. Les fans peuvent se le procurer les yeux fermés. Sans compter que l’un des autres bons points de l’album est Myung dont on peut enfin apprécier pleinement la dextérité grâce à un son mettant le bassiste plus en avant qu’à l’accoutumée ! Quant à Mr.Labrie, sa performance est excellente même si préserver parfaitement sa gorge pendant trois heures est humainement impossible, le Canadien s’en sort donc plus que bien. Il pourrait peut-être laisser chanter un peu plus le public lors des refrains.

Un reproche ?
Oui tout de même, on manque de photos visibles. Il y en a une petite quinzaine mais elles sont minuscules, ce qui est plutôt frustrant. A part çà, c’est du tout bon, DREAM THEATER mérite amplement l’enregistrement d’un concert dans pareille salle où d’autres légendes du Rock dont un certain DEEP PURPLE avaient auparavant souhaité laisser une empreinte de leur passage par l’intermédiaire d’un album.

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Par RENAUD STRATO




 
   WILD THING

 
  N/A



- James Labrie (voix, percussions)
- John Petrucci (guitare, voix)
- Mike Portnoy (batterie, voix)
- Jordan Rudess (claviers)
- John Myung (basse, chapman stick)


1. As I Am
2. This Dying Soul
3. Beyond This Life
4. Hallow Years
5. War Inside My Head
6. The Test That Stumped Them All

1. Endless Sacrifice
2. Instrumedley
3. Trial Of Tears
4. New Millenium
5. Keyboard Solo
6. Only A Matter Of Time

1. Goodnight Kiss
2. Solitary Shell
3. Stream Of Consciousness
4. Disappear
5. Pull Me Under
6. In The Name Of God



             



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