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GAMMA RAY - Land Of The Free (1995)
Par DARK BEAGLE le 24 Juillet 2018          Consultée 1993 fois

Décidément, il n’y a pas un album de GAMMA RAY où il n’y a pas de mouvements de personnel durant ces premières années ! À l’époque de "Land Of The Free", c’est Ralf Scheepers qui quitte le groupe, tenté par les sirènes anglaises de JUDAS PRIEST, pour le résultat que l’on connaît. Plutôt que de recruter un autre chanteur, Kai Hansen reprend le micro et avec cette action, il va déclencher une espèce de mécanisme qui va faire que la musique des Allemands va regarder vers le passé de façon assez ostentatoire.

Déjà, il y a cette pochette (là encore, je parle de l’originale). Mais ? Qu’est-ce que… Mais mais mais ? Mais oui ! C’est ce putain de Fangface, l’espèce d’ogre borgne qui détruit le mur de Jéricho sur le premier album de HELLOWEEN ! Oh fuck yeah! Là, vous devez imaginer l’ado de seize ans que j’étais courir en ovale dans la chambre, dans l’espace entre le lit et l’armoire, avec le disque entre les mains. Parce que "Walls Of Jericho", c’était quand même quelque chose.

Mais la pochette de "Insanity And Genius" (l’originale…) aurait mieux convenu à ce disque qui bat le chaud et le froid en définitive. En effet, sur "The Land Of The Free", GAMMA RAY va être capable du meilleur – voire du divin – et le pire, ou peu s’en faut. On est quasiment dans l’ordre du cinquante-cinquante, avec des coups d’éclats qui exploseront tout du long.

Déjà, il y a ce "Rebellion In Dreamland" qui ouvre avec maestria les hostilités, une longue pièce épique qui renoue avec les sonorités HELLOWEENiennnes tout en ayant un petit quelque chose de "Changes" ("Sigh No More") dans l’idée. Kai Hansen a fait de très gros progrès au chant en neuf ans, c’est plus maîtrisé, il en impose même s’il y aura toujours mieux que lui dans ce domaine. Mais il donne une vie à ses morceaux, alors qu’il ne parviendra pas toujours à se réapproprier les compositions des deux albums précédents, contrairement à ceux de "Heading For Tomorrow".

On retrouve également des parties tout en vélocité et agressivité, représentées de fort belle façon par un "Man On A Mission" qui renvoie aux grandes heures de "Walls Of Jericho", couplé à un "Fairytale" court mais assassin. Mais la vitesse n’est pas le propos principal de ce disque qui se veut conceptuel. On va plutôt aller d’ambiance en ambiance, avec une belle prédominance Heavy Metal, une fois n’est pas coutume. Et à ce niveau, "All Of The Damned" est une petite merveille de mélodicité.

C’est après ce titre que les affaires de ce "Land Of The Free" se gâtent. Déjà, "Gods Of Deliverance" et surtout "Salvation’s Calling", deux morceaux dont la musique est signée par Jan Rubach, le bassiste. Et c’est balourd, peu inspiré et toute la tension retombe, avec la pauvre "Farewell", ballade Folk sur laquelle on retrouve Hansi Kürsch de BLIND GUARDIAN, pour faire tampon entre les deux. Heureusement, l’album va retrouver beaucoup de sa superbe sur le morceau titre ainsi que sur le magistral "Abyss Of The Void".

Malheureusement, la fin du disque ne tient pas ses promesses. "Time To Break Free" voit certes le retour de Michael Kiske sur un morceau de Heavy Metal très HELLOWEEN dans l’esprit (un potage de potiron aurait moins le goût de cucurbitacée) mais cela reste bien maigre, sans l’attrait qui pouvait découler des "Keeper Of The Seven Keys"… Quant à "Afterlife", il y a de l’idée, mais ce n’est pas vraiment creusé et sans sa fin plus épique, cela prendrait carrément l’eau (et c’est encore Rubach que l’on trouve à la composition). Ingo Schwichtenberg aurait mérité meilleure oraison funèbre…

Et au final, "Land Of The Free" est bancal. Et c’est dommage. Franchement dommage. En tournant le dos à la marche en avant qui semblait être le leitmotiv des deux opus précédents, GAMMA RAY se place dans une position au final assez délicate, semblant se brimer lui-même. Et à partir de là, plus aucun album ne saura me convaincre intégralement…

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- Kai Hansen (guitare, chant)
- Dirk Schlächter (guitare, claviers)
- Jan Rubach (basse)
- Thomas Nack (batterie, chœurs)
- Axel Naschke (chœurs sur 2,4,6,8,11)
- Catharina Boutari (chœurs sur 1,2,4,11)
- Hacky Hackmann (chœurs)
- Sascha Paeth (claviers additionnels)
- Michael Kiske (chant sur 9, 12, chœurs sur 9)
- Hansi Kürsch (chant sur 7, chœurs sur 1,7,9)


1. Rebellion In Dreamland
2. Man On A Mission
3. Fairytale
4. All Of The Damned
5. Rising Of The Damned
6. Gods Of Deliverance
7. Farewell
8. Salvation's Calling
9. Land Of The Free
10. The Savior
11. Abyss Of The Void
12. Time To Break Free
13. Afterlife



             



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