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POWER METAL  |  STUDIO

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POWER QUEST - Magic Never Dies (2005)
Par BAST le 10 Septembre 2005          Consultée 7876 fois

Les productions en matière de heavy traditionnel sont aujourd’hui très rares en provenance d’Angleterre. Elles manifestent tout de même un point commun qui d’emblée les rend intéressantes : elles font montre d’un professionnalisme exemplaire. Tout comme son compatriote DRAGONFORCE, POWER QUEST propose en effet un deuxième album fignolé jusque dans ses moindres détails, supporté par une production compétitive et joué par des musiciens on ne peut plus carrés.

Des musiciens qui ne sont toutefois pas tous anglais puisque POWER QUEST partage ses origines entre l’Angleterre et l’Italie. Cette double nationalité permet d’ailleurs de faire connaissance avec un chanteur italien qui s’éloigne de cette sorte de voix très féconde en Italie, où les aigus sont choyés et l’emphase accentuée. Alessio Garavello s’impose ainsi comme l’une des plus belles voix de son pays. Le timbre est vraiment superbe, l’assurance exemplaire et Garavello sait modérer ses expressions, caressant le côté épique de la musique de POWER QUEST sans le pousser dans des retranchements vite agaçants.

J’évoquais la maîtrise des musiciens, je continuerai en ce sens avec Francesco Tresca, batteur technique quoiqu’un peut trop mécanique dans son approche des rythmes les plus véloces, Andrea Martongelli dont la guitare acérée tire autant son jeu de la scène speed mélodique que des hits FM des années 80, Steve Willians qui opte pour des sonorités elles aussi typées années 80 (« Children Of The Dream » et ses cuivres) et enfin Steve Scott dont la basse, bien que mixée en retrait, soutient les titres de manière efficace.

Passons à la musique. POWER QUEST sort là son troisième album, après un « Wings Of Forever » moyen et un très réussi « Neverworld ». « Magic Never Dies » ne dément pas l’évolution constatée à chaque album puisqu’il hisse les anglais à un pallier supplémentaire. Belle performance ! « Magic Never Dies » tient désormais le haut du pavé dans la discographie de POWER QUEST.

L’album débute par une intro remarquable tant les orchestrations sont de qualité. Un titre sur lequel on ne s’extasie pas, il est trop simple pour cela, mais qui démontre d’emblée combien la production est soignée. On le sent du reste dès les premières notes de « Find My Heaven », l’un des hits de l’album. Un titre entraînant, qui évolue entre cette mélancolie épique propre aux albums tirant leur inspiration de la fantasy et ce côté enjoué où les mélodies se libèrent et s’éparpillent avec légèreté. C’est aussi le cas de « Diamond Sky », superbe titre aux lignes vocales aériennes qui monte crescendo afin de mieux imposer un magnifique refrain.

L’un des points d’orgue de l’album, c’est sans aucun la divine ballade « The Message ». Un titre sur lequel Alessio Garavello engrange de nombreux points supplémentaires tant la portée de cette ballade tient en sa seule voix. Excellent moment, idéalement placé au beau milieu de l’album.

La seconde partie de « Magic Never Dies » réserve quelques surprises avec l’imprévisible « Children Of The Dream » qui débute dangereusement en ressortant un plan vieux de 20 ans puis se distingue par des mélodies surprenantes et superbes. Les prouesses vocales de Alessio Garavello n’échapperont, encore une fois, à personne. L’un des meilleurs titres de l’album.

Enfin, « Magic Never Dies » s’achève par la composition qui a donné son titre à l’album. « Magic Never Dies », donc, est un peu plus sombre que les autres compositions et se distingue par une montée en puissance jusqu’au refrain – excellent - qui tient en haleine ainsi que par un pont symphonique dense et des plus agréables.

Entre HELLOWEEN, SUPREME MAJESTY, FREEDOM CALL et la scène heavy italienne, POWER QUEST a fourbi ses armes durant les années passées et propose un album au professionnalisme éloquent. Rien n’a été laissé au hasard, pour le plus grand bonheur des fans de rythmes entraînants et de mélodies épiques. On n’est pas loin du sans faute, la couleur FM donnée à l’ensemble permettant même à POWER QUEST de d’éloigner des standards du genre et de proposer un nuancier plus personnel. Le bémol que je retiendrai toutefois tient en l’utilisation trop excessive des cuivres synthétiques. Cela confère par moment à l’opus un côté cheap qui contraste avec le reste. A part ça, « Magic Never Dies » constitue une belle confirmation de la part de POWER QUEST !

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   BAST

 
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- Steve Willians (claviers)
- Steve Scott (basse)
- Alessio Garavello (chant)
- Andrea Martongelli (guitare)
- Francesco Tresca (batterie)


1. Ascension
2. Find My Heaven
3. Galaxies Unknown
4. Hold On To Love
5. Diamond Sky
6. The Message
7. Soulfire
8. Children Of The Dream
9. Strike Force
10. Another World
11. Magic Never Dies



             



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