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DRAGONFORCE - Inhuman Rampage (2006)
Par BAST le 5 Janvier 2006          Consultée 20087 fois

La vitesse à tout prix. Se déplacer plus vite, manger plus vite, dormir plus vite, travailler plus vite, parler plus vite, comprendre plus vite. Ca n’est pas systématique, il reste encore des choses pour lesquelles on veut prendre son temps, profiter davantage, mais en a-t-on réellement l’occasion ? A vouloir faire les choses plus vite, on passe peut-être à côté de l’essentiel. Ces émissions télévisées qui jouent sur la surenchère d’informations et qui ne se retiennent au final que comme des logorrhées creuses et éprouvantes nous le rappellent régulièrement.

DRAGONFORCE, qui a décidé de jouer plus vite que vite, nous prouve le contraire. La vitesse n’est pas cette manifestation d’affirmer plus d’idées en un temps aussi ténu que possible, non plus qu’une démonstration explicite qui n’émoustillera que quelques musiciens en mal d’idoles, mais plutôt une véritable orientation artistique, finalement plus difficile à mener à bien qu’à exécuter. Au sein des formations heavy speed, les anglais font partie des plus rapides. Ils jouent à une vitesse hallucinante. Et ne pas avoir sacrifié la qualité sur l’autel de la vélocité est peut-être leur plus grosse force.

Car si les albums de DRAGONFORCE sont exécutés à une vitesse qui défie parfois l’entendement, la mélodie n’en perd pas pour autant son efficacité. Les anglais, « Très Grande Vitesse » oblige, se sont attelés à nous servir une dizaine de plans par morceaux (des morceaux plutôt longs, d’ailleurs) plutôt qu’à jouer sur des répétitions qui se seraient vite avérées lassantes. Néanmoins, cette succession reste parfaitement digeste. Le cerveau normalement constitué, s’il a du mal au départ à appréhender l’ensemble, assimile peu à peu les mélodies, le travail de mémorisation - essentiel pour apprécier un titre - s’effectue alors sans réels accrocs.

DRAGONFORCE reste néanmoins une formation à ne conseiller qu’aux amateurs de speed mélodique, les anglais risqueraient de fatiguer ceux pour qui les tempos enlevés ne demeurent qu’accessoires dans le choix d’un album.

« Inhuman rampage » débute, comme on s’y attend, par un titre à l’énergie dévastatrice. Herman Li arrache à sa guitare mille et une notes, Dave Mackintosh se transforme en un mutant à six bras, seul le chant de ZP Theart nous raccroche à la réalité. Un chant technique, parfaitement maîtrisé, mais qui défile à une vitesse « usuelle ». Ouf, c’eût été trop !

La suite est du même acabit. Les titres ont d’ailleurs tendance à tous se ressembler, après une ou deux écoutes. La différenciation se fera peu à peu. Outre la cohérence de très bon goût entre une vitesse d’exécution limite élitiste (« Storming the Burning Fields ») et des mélodies denses et entêtantes (« The Flame of Youth »), DRAGONFORCE se distingue par des lignes de chant travaillées, épiques, des refrains fédérateurs et une volonté d’enrichir régulièrement son speed mélodique d’idées intéressantes (les breaks, les soli très riches).

La vitesse au service de la mélodie, non. La diversité des tempos au sein de l’univers metal alliée à une qualité incontestable ne plaide pas pour cet adage surfait. Il est toutefois manifeste qu’accélérer le tempo, le pousser dans ses ultimes retranchements, peut apporter une singularité des plus convaincantes et servir des mélodies qui ne demandent qu’à s’épanouir en une danse vive et pétulante. DRAGONFORCE en fait l’éclatante démonstration et, après trois albums, devient LA référence en la matière. Incontournable.

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   (5 chroniques)



- Zp Theart (chant)
- Herman Li (guitare)
- Sam Totman (guitare)
- Vadim Pruzhanov (claviers)
- Dave Mackintosh (batterie)


1. Through The Fire And Flames
2. Revolution Deathsquad
3. Storming The Burning Fields
4. Operation Ground And Pound
5. Body Breakdown
6. Cry For Eternity
7. The Flame Of Youth
8. Trail Of Broken Hearts



             



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