Cet album marque la volonté du PRIEST de renouer avec une certaine agressivité, tout en conservant les acquis mélodiques des dernières productions. Un peu d’attention et "Painkiller" n’est plus très loin ("Hard as Iron").

Il y a comme du compromis dans l’air. Et ce n’est pas la reprise de "Johnny B. Goode" qui me fera dire le contraire. Pourtant le cul entre deux chaises, le groupe semble à l’aise : les soli n’ont jamais été aussi flamboyants, les compos aussi inspirées (aucune fausse note) et les titres si différents les uns des autres.

Puis il y a LA merveille des merveilles : "Blood Red Skies". Le titre qui à lui seul impose l’achat. Sur cette pièce, Rob apparaît comme transfiguré (une de ses plus belles performances) : il emmène le morceau carrément ailleurs, le tout accompagné de synthés 80’. Le panard.