Premier tournant dans la carrière de RHAPSODY. Les italiens doivent sortir un succésseur au parfait SOEL. Evidémment, réaliser un tel exploit semble impossible... Pour l'instant. C'est pourquoi nos italiens préférent asseoir leur réputation, ou plutôt la renforcer, en lorgnant du côté de l'allemagne et d'un public adepte d'un metal plus hargneux. Et il est vrai que la production, plus rentre dedans, avec ces guitares nettement plus en avant, semble l'attester. Mais franchement ça s'arrête là.

Car pour le reste RHAPSODY lorgne plutôt du côté de la Suède, enfin d'un certain YNGWIE MALMSTEEN. Et oui, l'influence du virtuose est éclatante sur ce nouvel opus. Aucun doute n'est permis à l'écoute des mélodies néoclassique de "Triumph for my magic steel", du riff à la "I'll see the light, tonight" de "Dargor..." et des très nombreux soli en sweeping qui parsèment cet album.

A côté de cela, on retrouve les caractéristiques propre à RHAPSODY : orchestrations (un peu plus discrètes ici), voix lyrique et épique. Un super morceau à tendance folk "The village of dwarves", et deux hymnes fédérateur : "dawn of victory" et l'excellent "Holy thunderforce".

Cependant, cet album est moins féerique que ses deux prédecesseurs, trop calculé peut-être, et les deux titres épiques, "Bloody rage of the Titans" et surtout "the mighty ride of the firelord" sont nettement moins convaincants que ceux de SOEL.

Une petite baisse de régime donc pour RHAPSODY, cet album n'est pas excellent, il est seulement très bon, en soit, c'est pas bien grave, et puis ils avaient plaçé la barre tellement haut avec SOEL...