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NOCTURNAL RITES - The 8th Sin (2007)
Par BAST le 14 Août 2007          Consultée 13187 fois

« The 8th Sin »... Premier album de NOCTURNAL RITES que j’érafle de quelques mots période Jonny Lindqvist. Depuis qu’Anders Zackrisson s’en est allé, son baluchon de vocalises sur l’épaule, la frustration de ne pas retrouver le timbre chaleureux du bonhomme s’invite à la découverte de chaque nouvel opus des Suédois. A tel point qu’un couperet de mépris s’abat sans crier gare au bout de quelques écoutes, repoussant dans son fracas toute velléité de laisser sa chance à l’œuvre. Une frustration aux contours flous, qui refuse d’accorder foi aux commentaires pourtant élogieux récoltés çà et là par « Shadowland », « New World Messiah » ou « Grand Illusion » (je ne parle pas d’« Afterlife » à qui j’ai par contre prêté une attention soutenue, avant de le trouver au final totalement imbuvable).

Et là, c’est comme si mon amertume s’était d’un seul coup adoucie sous l’action bileuse d’une bonne foi reconquise. C’est comme si un vent d’objectivité avait jeté à bas les deux belles œillères que je m’étais empressé de confectionner. Et revoilà NOCTURNAL RITES, exhumé depuis mes morts. Quelques écoutes ont fini de déloger les mottes de terre qu’un séjour prolongé dans les tréfonds de mon mépris (jouissif et légitime, je le reconnais) n’ont pas manqué d’incruster. Alors, « The 8th Sin », meilleur que « Grand Illusion » ? Plus percutant que « New World Messiah » ? Je n’en sais foutre rien. Le passage quasi obligé consistant à jeter l’album dans l’arène et d’attendre qui de lui ou de ses prédécesseurs écartèlera l’autre n’aura pas lieu. Désolé pour l’impasse, mais je suis en convalescence, empêtré dans la sensation filandreuse de considérer « The 8th Sin » comme un nouveau départ des Suédois. Rien n’est complètement perdu, car je suis toutefois en mesure de reconnaître que NOCTURNAL RITES n’a pas remisé au placard ses atours. On remarquera juste un tissu heavy davantage moucheté de pans FM, avec ces chœurs surplombant les refrains et ces lignes de chant qui décrochent des couloirs aériens habituels pour investir une altitude moins clinquante et à la variété étoffée.

« Call Out To The World » débute avec justesse ce recueil. Aéré, mélodique et fédérateur, il constitue une entrée en matière motivante. Au même titre que son successeur, emmené par ses guitares bien lourdes ou ce refrain accrocheur. NOCTURNAL RITES nous a ferrés. Personnellement, je ne l’avais pas cherché. Les rappels au hard FM sont nombreux sur « The 8th Sin », « Tell Me » se fait un devoir de l’illustrer. Ce titre surproduit et ciselé ne montre aucune difficulté à convaincre, à l’instar de « Till I Come Alive », morceau qui propose un thème simple bien mis en valeur par une production lumineuse. NOCTURNAL RITES n’a jamais réellement cédé au symphonique, ne laissant prise aux incartades que sur une poignée de passages, jamais plus. C’est ici le cas sur le mid-tempo « Not the Only » aux orchestrations bienvenues tant elles appuient l’intensité de ce brûlot de heavy metal. On a même droit à une compo résolument moderne. « Strong Enough » reste trempée dans un acier typique des 80’s, mais les arrangements lui confèrent un coup de neuf. Pour finir cette mise en lumière, « Me » distille un propos légèrement gothique le long d’une bien jolie ballade à deux voix. Le thème abordé par les textes n’a pour seul intérêt que de mettre des mots sur des lignes de chant à l’opulence affichée. On passera donc sur ce 8ème péché capital, graal des rebelles en herbe, les suédois n’ayant de toute façon jamais vraiment séduit par leur lyrics. Ah si, « Never Again » dévoile quelques instants touchants. Mais c’est à peu près tout.

« The 8th Sin », un heavy metal léger, sans prétention, totalement dénué de ces revendications que l’on retrouve plus volontiers dans les genres élitistes. Mais un heavy percutant, performant, bien en place, à la production infaillible et terriblement accrocheur. Je dois même confesser mon admiration face au talent de Jonny Lindqvist, c’est dire. Pour ma part il s’agit de mon album préféré des Suédois depuis « The Sacred Talisman ». Superlatif à saisir, je le rappelle, avec des pincettes chirurgicales.

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   BAST

 
   GEGERS

 
   (2 chroniques)



- Jonny Lindqvist (chant)
- Nils Norberg (guitare)
- Fredrik Mannberg (guitare)
- Nils Eriksson (basse)
- Owe Lingvall (batterie)


1. Call Out To The World
2. Never Again
3. Not The Only
4. Tell Me
5. Not Like You
6. Leave Me Alone
7. Till I Come Alive
8. Strong Enough
9. Me
10. Pain & Pleasure
11. Fools Parade



             



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