Un premier changement de personnel depuis les débuts discographiques : exit Jeroen qui finalement n'aura participé qu'à “CTO” (les parties batterie étant déjà définies à son arrivée pour “TPA”).

Encore des évolutions : chant de Simone, qui se retrouve pile au milieu du chemin “Consign To Oblivion” et “The Phantom Agony”, et des orchestrations désormais plus synthétiques.

Mais ça frappe fort d'entrée de jeu avec “The Obsessive Devotion”, avec Mark présent dès le début, pour retomber avec l'inutilement violent “Menace Of Vanity”.

Et ça perdure ainsi pendant tout l'album : de vraies montagnes russes. Même si on passe de très bons moments (en vrac l'excellent “Chasing The Dragon” et son final infernal, “Safeguard To Paradise” pour sa beauté dépouillée et “Sancta Terra” avec son côté mélodique joyeux et entraînant), ça ne fait pas oublier les moments ordinaires (le single étonnant “Never Enough” carrément radio-friendly pas très EPICA, le creux du disque avec “Living A Lie”, le trop long “Fools Of Damnation” - l'arrivée de narration masculine - “Beyond Belief” et son refrain certain).

EPICA arrivant même à synthétiser ce concept sur le titre éponyme (quoi de plus normal) plombé en son milieu par un entracte où l'on entend nettement crié : ”Popcorn! Caramel! Eskimos!”

Un disque qu'il est bien mais pas top quand même.

PS : Qui n'a jamais promené son chien dans la neige à l'écoute de “Safeguard To Paradise” avant 50 ans, a raté sa vie.

Bonus : Sur l'édition digibook, si l'on perd la pochette avec Simone (contre une pochette blanche), on gagne 2 titres bonus, le sympatoche "Higher High" (lent et mélodique mettant en valeur Simone) et la reprise de FEAR FACTORY "Replica", intéressant par curiosité (et pour les effets sur la voix de Simone).