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GAMMA RAY - Land Of The Free Ii (2007)
Par DARK BEAGLE le 1er Août 2018          Consultée 2017 fois

En 2007, je n’étais que lecteur de Nightfall In Metal Earth et je m’étais entièrement retrouvé dans la kro-express amère que mon éminent collègue Dark Schneider avait écrit au sujet de "The Land Of The Free II" de GAMMA RAY. Comme lui, Kai Hansen était une espèce de héros pour moi, le héros de mon adolescence, durant laquelle je n’avais qu’un énorme respect pour tout ce qu’il pouvait faire, mais le temps passant, j’ai grandi. J’ai affiné ma culture Metal. J’ai appris à me forger un avis, à peser le pour et le contre avant toute chose. Et Kai Hansen a dégringolé de son piédestal. Salement. Il s’est même écorché les genoux en tombant, pour dire.

En toute objectivité, "Land Of The Free II" est le pire album de GAMMA RAY. Haut la main, avec le carton rouge de l’arbitre en prime. On va commencer par la cause de ce carton, qui sanctionne une bien vilaine faute. Depuis quelques albums, on remarquait de plus en plus que la bande à Hansen rendait des hommages plus ou moins marqués aux légendes des années 80. Le roux guitariste/chanteur n’est pas le seul à blâmer dans cette histoire. Si Schlächter pensait que son "Opportunity" passerait incognito… Bref… Au bout d’un moment, les hommages sont plus que cela, ils deviennent des plagiats éhontés de riffs, soli, ponts, breaks, refrains, chœurs de titres que l’on retrouve dans les discographies de JUDAS PRIEST, IRON MAIDEN, ACCEPT, laissant peu de place à une créativité propre, le pompon étant touché quand un passage de "How Many Tears" a été repompé sur "To Mother Earth". Weikath a dû bien se marrer quand même.

Et l’album est complètement pollué par ces divers emprunts qui deviennent très vite gênants. GAMMA RAY s’est transformé en un tribute band, mais comme les musiciens ne semblent pas vraiment assumer, ils maquillent ça en morceaux tout neufs, tout beaux, dans l’espoir que le fan se montre clément à leur égard. Personnellement, je ne le suis pas. Mais chacun a le droit de faire ce qu’il lui plaît après tout à ce sujet et si certains aiment, tant mieux pour eux, cela prouvera que ce disque ne sert pas à rien.

Ensuite, si on cherche des marqueurs du premier "Land Of The Free", on en est pour nos frais. Oh si, il y a un malheureux interlude qui essaye de ne pas trop se faire remarquer entre "From The Ashes" et "To Mother Earth". Sans être un fan ultime de "Land Of The Free", il faut quand même que j’en convienne : par certains aspects, il en imposait. Il y avait une recherche mélodique de tous les instants, des morceaux très variés, qui sonnaient quand même moins mastoc qu’ici. Les chœurs étaient bien foutus et bordel, je me répète, mais la frappe de Thomas Nack était quand même plus subtile que la marche façon bulldozer de Dan Zimmermann. Ah oui, puis la voix de Kai Hansen était bien meilleure sur le premier volet, ici, il en chie par moments (sérieux, "From The Ashes", on sent qu’il est à la peine dessus…).

Henjo Ritcher se fend de ses deux morceaux réglementaires, le très bon "Rain" (et oui, tout n’est pas négatif non plus) et le plus classique "Hear Me Calling" et au final, c’est peut-être bien lui qui a le travail de composition le plus sincère ici. Mais ce ne sont que des îlots au milieu du reste et si "Rain" surnage bien, elle se fait vite parasiter par les mauvaises impressions que laissent ses congénères. Ça en devient même indécent par moments. Difficile du coup de véritablement se montrer clément avec n’importe quel aspect de cet album. Même la pochette est moche ! Celle du premier volet ne cassait déjà pas trois pattes à un canard unijambiste, mais là, pfiou.

Oui, je suis lapidaire, et tout aussi amer qu’a pu l’être Dark Schneider des années plus tôt. Parce que j’ai aimé ce groupe, profondément, à l’aube des années 90, quand je l’ai découvert via l’EP pourtant inoffensif qu’est "Heaven Can Wait", puis avec "Heading For Tomorrow", avant que "Sigh No More" et "Insanity & Genius" m’achèvent. Donc oui, je suis probablement un vieux con, incapable d’apprécier ce que l’on me donne ou (l’absence) l’évolution que le groupe a eue. Je resterai donc fan du GAMMA RAY qui se sortait les doigts du cul et qui ne se fixait pas de limites dans l’écriture, si ce n’était de respecter les anciens.

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   (6 chroniques)



- Kai Hansen (chant, guitare)
- Henjo Richter (guitare, claviers)
- Dirk Schlächter (basse)
- Daniel Zimmermann (batterie)


1. Into The Storm
2. From The Ashes
3. Rising Again
4. To Mother Earth
5. Rain
6. Leaving Hell
7. Empress
8. When The World
9. Opportunity
10. Real World
11. Hear Me Calling
12. Insurrection



             



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