Deuxième album de la Bête de suite s'appelant la Bête...
Ami lecteur, tu as devant toi, le roi des cons. Cet album, je l'ai boudé... Sans même l'avoir écouté une seule fois... J'ai mis pas loin de 2 ans à daigner l'écouter une première fois, uniquement car une chronique que j'avais lu parlait de fortes présences de chant féminin (alors que j'aimais déjà THE GATHERING et THEATRE OF TRAGEDY).
Bravo donc... 2 ans de perdu.

Les guest sont encore plus nombreuses Martina Hornbacher, Sara Jezebel Deva et Ralf Scheepers au chant et ce bon Waldemar Sorychta qui gratte dans un coin...
Toujours grandiloquent mais plus sobre, voire intime, plus incisif dans le son des guitares et son approche du metal dans la rythmique, THERION se trouve une formule équilibrée : mélodie et arrangements classiques sur base d'une rythmique assumée metal.

Saluons comme ils se doit les 2 speederies de l'album "Wine Of Aluqah" et "The Wild Hunt" (coucou Ralf !) qui sont compensés par les 2 morceaux cotonneux et enveloppant que sont "Clavicula Nox" et "Eye of Shiva" (dans une moindre mesure "Raven of Dispersion").
Album féminin, certes, mais les chœurs masculins ne sont pas en reste (par exemple, "Black Sun", "The Rise Of Sodom And Gomorrah" ou encore "Morning Star").

La Bête est devenue grande, mature.