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DEATH, MORBID ANGEL, OBITUARY, DEICIDE, ATHEIST, CANNIBAL CORPSE, ENTOMBED, NAPALM DEATH, CARCASS, BOLT-THROWER, UNLEASHED, DISMEMBER, SUFFOCATION, HYPOCRISY, LOUDBLAST, IMMOLATION, NILE, CRYPTOPSY, ANGEL CORPSE, THEORY IN PRACTICE, VADER, KRABATHOR, KRISIUN…

Grindcore (voir ce genre): NAPALM DEATH, CARCASS, BRUTAL TRUTH, GRONIBARD…

Death Mélodique (voir ce genre) : IN FLAMES, DARK TRANQUILLITY, AMON AMARTH, SOILWORK…


Heavy Metal, Metal Gothique, Death Metal, Black Metal, Thrash Metal, Doom Metal, Viking Metal, Power Metal, Neo Metal, Stoner, Hardcore, Grindcore, Groove Metal, Metalcore

Lexique Death Metal
Par POSSOPO           Consultée 695268 fois

Définition

Les caractéristiques musicales du death metal sont assez aisées à définir et à comprendre. Les vocaux sont caverneux et en opposition totale avec le thrash des années 80 duquel il naquit et qui jouait beaucoup sur les aigus, les rythmes sont lourds et généralement extrêmement rapides, l’utilisation de la double grosse caisse est généralisée, la saturation plombée. Celle-ci est généralement considérée comme plus pachydermique chez les groupes américains, premiers géniteurs du genre, peut-être plus agressive, en tout cas plus grinçante chez les nordiques (Left Hand Path, premier album d’ENTOMBED définira le son suédois). Comme dans le thrash metal, la basse est généralement oubliée (exception faite de quelques rares groupes réputés pour leur technique jouant sur la multiplicité des canevas mélodiques), cachée dans l’ombre des guitares.
L’imagerie de la plupart des premières formations étiquetées death metal consiste en un univers gore et/ou horrifique. Copain Satan frappe parfois à la porte, mais pas de manière généralisée.
Enfin, les riffs empruntent beaucoup au thrash (notamment les fameux motifs à la SLAYER) tout en développant des accélérations typiques du genre. Cette dernière différenciation entre thrash et death metal amèna de nombreux journalistes à considérer le SEPULTURA du début comme un simple groupe de thrash, voire de hardcore (les Brésiliens possédent de nombreuses caractéristiques du death, de l’imagerie à la voix d’outre-tombe mais leurs riffs sont trop proches d’un thrash à peine abâtardi pour pouvoir s’enorgueillir de l’étiquette «métal de la mort»).

Historique

S’il n’est pas totalement faux de dire que le black metal, le grindcore et d’autres mouvements encore ont beaucoup emprunté au thrash metal, son unique rejeton légitime, et quasi-successeur en ligne directe est le death metal. Le milieu des années 80 a vu un certain nombre de formations dévier peu à peu des règles du genre édictées par SLAYER, METALLICA, suivies ensuite par ANTHRAX, MEGADETH et des dizaines d’autres. HELLHAMMER, BATHORY et autres POSSESSED ont adopté, chacun a des degrés divers, une image plus obscure, des rythmes plus barbares, des sons plus lourds, des vocaux rappelant la sauvagerie du hardcore.
1985 marqua les débuts officiels (tout est discutable) du death metal avec Abominations Of Desolation, premier album avorté de MORBID ANGEL, groupe inconnu de Floride pratiquant un thrash terriblement lourd, usant de vocaux animaux et évoquant dans leurs paroles la mythologie lovercraftienne. Un certain DEATH (né MANTAS) damnera le pion au sombre volatile en sortant très officiellement un Scream Bloody Gore qui reprend certains des attributs d’Abominations Of Desolation. Les journalistes diront de cet opus qu’il s’agit de gore metal, terme employé pendant deux bonnes années avant que celui de death metal ne se substitue à lui. DEATH vient également de Floride, état devenu marmite en ébullition et de laquelle jailliront un nombre incalculable de rassemblements de chevelus pratiquant un style musical similaire. CANNIBAL CORPSE poussera le gore à ses limites en aplatissant ces rythmiques jusqu’à l’extrême, NOCTURNUS emploiera des claviers, DEICIDE abusera de l’imagerie sataniste, OBITUARY se fera remarquer par un chant particulièrement bestial et singulier. N’oublions pas les tout aussi floridiens CYNIC et ATHEIST qui, forts de la dextérité incroyable de leur membres instruments à la main, et d’une ouverture d’esprit appréciable, sauront dépasser les limites d’un genre devenu star du début des années 90.
L’Europe est vite touchée par le phénomène, la Suède devenant tête de pont du mouvement. ENTOMBED saura imposer un son scandinave plus mordant remettant les médiums à l’honneur. UNLEASHED (né des cendres du même NIHILIST), VADER, GRAVE seront les suivants.
Le Royaume-Uni assiste à la mutation de ses combos grindcore (NAPALM DEATH et CARCASS) tandis que BOLT-THROWER porte l’étendard de l’orthodoxie death (après avoir, lui aussi, tutoyer du bout de la quéquette le grindcore, les premiers albums se caractérisant par, non pas un son abominable, mais des accélérations illégales et un brouhaha certain).
Quant à la France, elle voit ses premiers groupes de thrash (MASSACRA et LOUDBLAST étant les plus connus) se mettre au diapason et tourner totalement death. NO RETURN, CRUSHER, SUPURATION… naîtront à peu près au même moment.

Le death metal a étouffé littéralement le mouvement thrash moribond au début des années 90 et subira, dès 1993, l’assaut vite fatal d’un genre poussant encore plus loin les limites de l’extrême, le black metal. Les groupes se reconvertissent, DEATH picore des idées chez ATHEIST et CYNIC, ENTOMBED se tourne vers un hardcore très rock n’rollisant, CARCASS redécouvre le heavy metal à la THIN LIZZY, OBITUARY se fait ethnique.

Depuis, le genre a évolué vers la technicité extrême (ANATA, CRYPTOPSY ou encore les plus mélodieux THEORY IN PRACTICE…), tandis que certains continuent à pratiquer un art aussi statique qu’un monolithe mort (DISMEMBER, ANGEL CORPSE, IMMOLATION et toujours MORBID ANGEL et CANNIBAL CORPSE, rescapés des années 80).
De nombreux expérimentateurs actuels saupoudrent également leur discours de touches plus ou moins accentuées de death (CARNIVAL IN COAL, MAUDLIN OF THE WELL…) sans qu’il s’agisse de death metal à proprement parler, et les chantres du death mélodique (IN FLAMES, DARK TRANQUILLITY…) ont, à leurs débuts, su faire cohabiter death metal et heavy très influencé par IRON MAIDEN. Evoquons aussi OPETH qui fait tinter les cloches du progressif.
Enfin, géographiquement, s’il prend sa source en Floride, le death-metal a vite traversé les océans (alors que le black a longtemps ramé avant de toucher les côtes américaines, les colonies ne sont aujourd’hui encore pas totalement stables), et les vents ont décidé que la Suède serait le premier pays infecté. Alors que le virus semblait en voie d’éradication, sa mutation dans la ville de Göteborg et les manquements sanitaires de l’Europe de l’est ont vu l’épidémie reprendre sa course jusqu’à toucher tout le continent européen et établir quelques foyers de contamination dans le reste du monde.







DYING FETUS
Grotesque Impalement

GOREMENT
The Ending Quest

TYPHONIAN
The Gate Of The Veiled Beyond

JUNGLE ROT
What Horrors Await

NILE
The Underworld Awaits Us All

VLTIMAS
Epic

200 STAB WOUNDS
Manual Manic Procedures

GOD DETHRONED
The Judas Paradox

INHUMAN CONDITION
Rat°god

FLESHGOD APOCALYPSE
Opera




DEATH
Leprosy (33322)

DEATH
The Sound Of Perseverance (29919)

DEATH
Individual Thought Patterns (29687)

CANNIBAL CORPSE
Vile (29174)

DEATH
Symbolic (28943)

DEATH
Human (26219)

DEATH
Spiritual Healing (26062)

MORBID ANGEL
Blessed Are The Sick (25426)

GOJIRA
From Mars To Sirius (25323)

OPETH
Blackwater Park (25023)







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