Réduction de personnel chez Flowing tears qui passe de 6 à 4 membres, mais les atouts principaux du groupe restent présent à l'appel : le guitariste-compositeur Benjamin Buss et la diva à la voix grave et langoureuse Stefanie Duchêne. Pas de changement notable dans la direction musicale de Flowing Tears: le groupe oeuvre toujours dans un metal atmosphérique plutôt soft (certains diront même soporifique), fleurtant sans cesse aux limites du Rock.

Les allemands ont à nouveau accordé leur confiance à Waldermar Sorychta (Lacuna coil,On thorn I lay...), qui avait déjà produit leurs précédents opus. Ce n'est donc pas sur la production qu'on pourra attaquer le groupe, celle-ci s'avérant limpide et mettant bien en valeur la voix ensorcelante de Stefanie.

C'est plus sur les compos que l'on reprochera à Flowing tears une trop grande linearité, parfois un trop grand classicisme qui les empêche de prendre quelques risques qui conduirait leur compos à plus d'originalité. Celles-ci ressemblent beaucoup à celles de "Jade", çà n'est pas un mal car je trouve "Jade" excellent, mais il manque généralement un petit travail sur la mélodie qui permettrait de les rendre plus attractives et plus inspirés. Par contre, Serpentine contient avec sa chanson éponyme, un hymne majeur du groupe, immédiat et accrocheur, contruit à la manière de To/Die/For.

Pour conclure, ce quatrième opus est encore une fois réussi même si je le trouve un ton en dessous de "jade".