Deux choses étranges pour démarrer : "The Box" et "Annihilator" particulièrement lentes pour ce groupe et détonantes par leur répétition. En revanche, l’envie de sortir des carcans des deux premiers albums est fort perceptible et se transforme en ce "King Of The Kill". Et puis, c’est Jeff en personne qui donne de la voix !

Les différentes directions peuvent rendre perplexe mais c’est avec un résultat inégal - donc qui conviendra à beaucoup de monde en fait, puisque chacun d’entre nous y trouvera son compte ! - que cet album nous mettra en joie… ou pas !

Pour les thrasheurs, de très bons riffs émergent de la moitié des compos. Pour les amateurs de Heavy, l’autre vous satisfera. C’est donc un album en demi teinte, demi mesure. L’instrumentale "Catch The Wind" est bien en place et la grosse ballade "In The Blood" n’est pas dénuée d’intérêt. Parfois les transitions entre les intro et le riff principal jurent tellement, bhein comme sur "Hell Is A War" et le morceau introductif "Bliss" de "Second To None"… y a pas de transition, en fait !!! Une "resucée" de "Schizo (Are Not Alone)" se nomme ici "Fiasco" et, mouais, laisse un goût de déjà (trop) vu et entendu, dommage.

Anecdote pour les Belges qui nous sont fidèles, souvenez-vous du générique de Pompon (alias Jacques de Pierrepont) qui n’était autre que le 7ème titre de cet opus, le bien nommé "21" ! Pour nos amis Français, c’était le nom de la station de radio avant de se scinder en deux : "Pure Fm" (rock actuel) et "Classiques" (rock indémodable) soit les deux puissances radiophoniques belges depuis des années.