De tous les albums de NIGHTWISH, "Century Child" est définitivement celui qui fait le moins l'unanimité.

C'est normal après tout, car il ne fait qu'emprunter aux albums précédents, avec peut-être seulement un peu plus de punch dans les guitares ici et là, et un Marco qui prend de l'assurance.
Et c'est p'tet à cause de ce même Marco que j'ai pendant longtemps considéré "Century Child" raté. Oui, le côté voix braillarde à côté de la beauté batifolante du chant de Tarja, moi je disais non, non et renon. Et puis finalement, je m'y fais bien à cet album, même s'il est clairement plus faible que les précédents. "Century Child", même s'il ne réinvente pas la poudre comme le fera "Once", semble être une galette stable, avec la dose de paillettes, de chouettes nocturnes qui volent dans une nuit lapone, de lyrisme financé par le père noël, et que sais-je encore.

"Dead To The World" compte parmi les duos les plus réussis du groupe, "Slaying The Dreamer" me fait toujours un sacré effet wok'n'woll, et "Ever Dream" est magnifique, intimiste, superbe, tout ça!
Bon, il y a aussi du chamallow un peu nase, comme le surestimé "Bless The Child", ou les ballades lourdes avec "Forever" dans le titre ou le gnangnan "Oceans". Et il y a le reste qui n'est ni figue ni raisin, juste du NIGHTWISH sympa, accrocheur et honnête.