Le 08 Mars 2024 par SAM

Bien d'accord avec CANNARAS. On peut ne pas aimer, que cela n'empêche pas de faire preuve de respect, d'autant plus que tout le monde ne partage pas cet avis, loin de là (la moyenne des notes en est la preuve). Pour les avoir vus en concert récemment, l'ambiance était génial et même les personnes ne connaissant pas les musiques du bonhomme se sont pris au jeu.

Concernant cet album, je le trouve excellent, je l'écoute encore très régulièrement sans aucune lassitude. Les musiciens d'ABSOLVA sont très bons et s'accordent parfaitement avec Blaze.
Le nouvel album est tout autant excellent, il mérite le coup d'oreille.

Le 08 Mars 2024 par MAJESTY OF GAIA

Pour ma part, j'apprécie beaucoup cet album. Plus homogène que son prédécesseur, et globalement plus plaisant. L'ensemble s'écoute agréablement même si la fin de l'album : "Come To Brazil" + "Wooden Leg part III" est plus faible.

Le moment fort pour ma part est "Under Blackened Banners", que je peux me réécouter en boucle tellement j'accroche à tout dans ce morceau.

Mes morceaux préférés : "Magellan's Expedition", "Under Blackened Banners", "Magyarorszag", "Seventh Rum Of the Seventh Rum", "Return To Tortuga".

Le 08 Mars 2024 par CHRISNAKE

Après une tournée nord-américaine triomphale de 1981, en témoigne le formidable album live "SNAZ", les 6 membres du groupe s'envole en janvier 1982 dans les Tropiques à l'ïle de Montserrat au Air Studios appartenant au producteur des Beatles: Georges Martin. Ce sera l'unique album de cette formation à 6 ( le Nazareth Orchestra) Dans ce cadre idyllique avec piscine et vue sur la mer , le groupe se trouvera fort inspiré pour pondre un nouvel opus. Le studio qui a vu les Stones et tant d'artistes sera détruit par un volcan en 1999 qui a ravagé la moitié du territoire. Sous la houlette du producteur John Punter, le groupe enregistre 11 titres. On note un retour au Hard-Rock d'antan avec ce "Boys In The band" ( sorte de jumeau de Razamanazz) et "Back In The Trenches" avec un Dan Mac Cafferty qui chante avec une certaine agressivité. Album assez varié et axé Rock FM-AOR "Visez le tube": le son est clair virant dans les médiums aigus. Cest "Love Leads To Madness" bien efficace qui ouvre le bal en premier single. Bien que le clip passe en boucle sur MTV il fera une modeste 19ème place dans les charts US Mainstream mais sera numéro 3 en Afrique du sud. le second single mal choisi "Games" fera un flop compréhensible : une rengaine redondante sans véritable refrain. L'album se classera 122 ème dans le Billboard 200. Par contre "Dream On" fera un carton en Europe (numéro 15 en Allemagne, 2 en Suisse et 4 en Autriche entre autres). Composé en 1979 par Billy Rankin , ce succès sera aussi source de tensions au sein du groupe qui a décidé de signer les crédits à 6 alors que le processus de création était autre. De bonnes surprises avec "Lonely In The Night" et "Preservation" malgré un son de synthé daté. Du Rock de bastringue avec "Gatecrash" et " Take The Rap". "You Love Another" est le ratage du disque avec cette boite à rythmes LINN drums, le morceau est ennuyeux. On finit l'album calmement sur "Mexico" avec des guitares acoustiques et une voix en retenue. Le groupe sera satisfait du résultat et reprendra 7 titres de l'album.

Le 08 Mars 2024 par CHRISNAKE

Nazareth en 1983 poursuit le virage FM AOR opéré en 1980 avec "Malice In Wonderland". Il est dans la veine du précédent effort "2XS" mais avec les titres Hard en moins. Le son de guitare perd en saturation, Manny CHARLTON utilise la guitare-synthé joujou des années 80. Le son général est assez froid et aseptisé. Enfer magazine avait descendu en flamme l'album dans une chronique assez subjective mais dont la question finale était assez pertinente: " À défaut de faire du Hard, NAZARETH fait-il encore du Rock 'N' Roll ?". On est très loin de "No Mean City" ou de "Razzamanaz". Juste un titre Heavy "Whippin Boy" de bon augure avec un solo de guitare assez terne. Le groupe reprenait d'ailleurs ce titre avec des guitares plus agressives et un chant plus criard de Dan Mac CAFFERTY. Il y a de bons moments sur ce disque "All Nite Radio" qui ouvre l'album avec des guitares celtiques et des effets sonores de bandes inversées de guitares à la fin du titre dont le second guitariste, Billy RANKIN s'est inspiré de BAD COMPANY. Le tube potentiel "Where Are You Now" belle ballade. "Rags To Riches" assez Hard FM. L'autre ballade c'est "Rain On The Window" assez jolie mais gachée par un solo de synthé ringard. Le boogie "Local still" sonnant comme du STATUS QUO est hors-sujet je trouve. Malheureusement cet album marque le déclin du groupe en terme de popularité. Si en 1981 ,NAZARETH remplissait aisément des salles de 10 000 places aux USA et CANADA. En 1983, ils y jouent mais dans des clubs ou moyennes salles. Ils doivent se contenter d'ouvrir pour AEROSMITH aux USA et RUSH en EUROPE ( RUSH ouvrait pour NAZARETH en 1975...). Les temps ont changé. 3 étoiles tout de même.

Le 08 Mars 2024 par CANNARAS

La lecture du commentaire de NARCHOST sur ce "War Within Me" me donne envie furieusement envie de rebondir.
J'espère que tous ceux qui n'ont pas acheté cet album ne vont pas y aller de leur fier petit commentaire et se congratuler de leur indiscutable bon goût musical car on n'est pas sorti de l'auberge.
Depuis que Blaze a intégré les rangs de la Vierge de Fer, que n'a-t-on pas entendu !
Des "Y chante pas bien", des "y chante faux, c'est insupportable", des "Où qu'il est Bruce ?"
Fut un temps, il était même de bon ton de railler grassement les prestations de Blaze. Et cela continue. Toujours et encore.
D'accord, ce n'est peut-être pas le plus grand vocaliste de la planète. D'accord aussi sur certaines prestations avec Iron Maiden, il lui est arrivé d'être à la ramasse. D'accord enfin, ce n'est pas le frontman le plus fin ni le plus élégant.
Mais je l'aime, moi, sa voix. Je trouve qu'elle colle parfaitement à la musique qu'il nous délivre avec générosité et une passion sans faille. Elle collait d'ailleurs déjà parfaitement sur The X-Factor.
Et ce "War Within Me" me convient parfaitement. C'est un Heavy Metal très classique, sans originalité aucune mais notre gaillard et son groupe envoient bien la sauce tout en conservant une bonne dose de mélodie. Et les morceaux sont très bons. Pas de temps mort, pas de grosses baisses de régime, pas de morceaux médiocres. Et il y a même d'excellents titres.
Et lui, au moins, il fait toujours du Metal avec une conviction, une intégrité et une force de caractère toujours intactes qui forcent le respect. Ce n'est pas le cas de tous ces vieux dinosaures fatigués qui n'en finissent pas de sortir des albums fadasses sans inspiration ou de faire tournée d'adieu après tournée d'adieu, amassant ainsi les biftons que les fans bien crédules leur refourguent avec enthousiasme.
À mes yeux, musicalement ce "War Within Me" enfonce le 'Senjutsu" sans aucun problème. Il n'y a pas photo, même si j'aime bien le dernier Maiden.
Donc, je fais partie des rares qui ont acheté cet album et s'en félicite.

Le 08 Mars 2024 par BLUEMASK

Grand disque, un des premiers grands disques du mouvement fusion, sorti quand POISON et DOKKEN se oignaient encore le trou de balle au gloss, la comparaison est cruelle et montre à quel point LIVING COLOUR était en avance sur son temps.
Ici la 'Fusion' ne se fait pas avec le Hip-Hop mais avec la Soul, le Funk, le Jazz aussi dans certaines rythmiques et accouche d'une série de grands titres. Si "Funny Vibe" a très mal vieilli, malgré la présence des héros de PUBLIC ENEMY, tout le reste est mémorable, depuis les riffs écrasants de "Desperate People" au Heavy Punk débridé de 'Which Way..." en passant par la montée en puissance de "Cult Of Personality", la reprise incroyable des TALKING HEADS et la tentative de Créole-Metal de "Glamour Boys".
Il y a des disques excellents, des disques jouissifs, des disques classes. Celui-ci est classe.

Le 08 Mars 2024 par BLUEMASK

Quatrième album, HELMET ne change qu'à la marge sa recette de Metal Hardcore compact, rugueux, aux riffs bétons et répétitifs, le tout débarrassé du folklore. "Betty" précédemment s'ouvrait sur d'autres horizons, ici le groupe reserre les boulons musicalement, en étant peut être, non pas plus commercial, mais plus catchy. Cela donne des titres assez immédiats, comme "Pure" super opener, "Driving Nowhere" et son solo final qui décorne les boeufs ou l'intransigeant "Birth Defect", par exemple
Vraiment très bon, comme d'hab et peut être la meilleure porte d'entrée sur le groupe.

Le 07 Mars 2024 par MR TINKERTRAIN

Le dernier album d'ANGRA pour moi, avec une fraîcheur et des idées novatrices, merci Kiko. Mais je trouve que "Wings Of Reality" fait un peu chanson bonus du précédent album...sans être mauvaise. André Matos me manque terriblement, J' ai vu 2 fois le groupe avec lui, dont une fois en acoustique à Lyon. André avait été génial et généreux avec le public, d'une simplicité confondante...

Le 07 Mars 2024 par MR TINKERTRAIN

Je fais évoluer mon commentaire précédent, le premier titre est devenu poussif pour moi. En fait, "The Count Of Tuscany" est la plus belle longue pièce composée par le groupe avec des passages aériens de toute beauté. On est vraiment dans la stratosphère par rapport à "A Change Of Seasons"... Bref, un must.

Le 07 Mars 2024 par MR TINKERTRAIN

Si on vire le premier titre saoulant et "Weekend Warrior" on obtient un grand disque de Heavy Metal à la durée parfaite.

Le 07 Mars 2024 par FINISHERFRANKY

C'est vrai que c'est assez naze. Je suis pourtant bien la cible décrite dans la chronique de Dark Schneider : vétéran de la NWOBHM je suis toujours possesseur du premier "Beware Of The Dog". Et comme, en effet, Tysondog n'était pas le couteau le plus affuté de la NWOBHM, c'est plus la nostalgie qui m'a fait jeter une oreille sur cet album car au fond de moi je savais que je ne retrouverais pas la saveur de cette période dans ce nouvel album. On sent la tentative et je retrouve des plans et la simplicité des riffs mais deux choses me manquent : le chant et les compos. Je ne retiens rien ou à peine, dans "Cold In Hell", brièvement dans le pré-chorus par exemple.

Le 07 Mars 2024 par LE MOUNGEPEDOUN

Je viens de retomber sur ce disque acheté à sa sortie en 1994 en import japonais.

Ça me rappelle qu'au début des 90's, la mode était aux super groupes rassemblant des musiciens connus de style divers et variés... Ici le Blues est de mise, c'est bien fait, mais 30 ans plus tard, qu'en reste-t-il mis à part ces microsillons aiguisés ?

Le 07 Mars 2024 par CLANSMAN57

C'est très joli, mélodique comme tout, soigné, les chansons ne s'éternisent pas.
Si peu de vues pour un tel album qui figurait en sélection ?
On y entend Hansi Kürsch de BLIND GUARDIAN, Tom Englund de EVERGREY, Mike Baker et Gary Wehrkamp de SHADOW GALLERY.
Si ces noms peuvent inciter quelques mélomanes à y jeter une oreille.

Ah cette fameuse rubrique "Au hasard" !

Le 07 Mars 2024 par CLANSMAN57

Sceptique sur le papier et finalement convaincu une fois les oreilles posées dessus.
Les chansons originales sont bien transformées au lieu d'en faire un bête copier-coller.
Elles gagnent une dimension inédite, un travail d'ambiance a clairement été réalisé. C'est malsain, très lourd et boueux.
Ce n'est plus du SLAYER.

Merci pour la découverte Mr Kol.

Le 07 Mars 2024 par TONIO

Joyeux bordel que ce premier album du groupe canadien, mais pas désagréable. Moi qui ai découvert VOIVOD avec le mélodique et classieux "Angel Rat", la surprise fut de taille !
On a affaire ici a du Thrash tout ce qu'il y a de plus primaire et carnassier et baigné d'une aura Punk des plus jouissive.
Toutefois le groupe se détache déjà de la masse grâce au travail de l'excellent Piggy qui n'hésite pas à pondre des riffs et soli plutôt efficaces et originaux, les prémices de ce que fera le groupe par la suite.
C'est brut de décoffrage et les oreilles les plus sensibles n'entendront là que pure agression sonore. Moi j'aime bien, cet album a beaucoup de personnalité et de charme.

Le 07 Mars 2024 par BLUEMASK

Pour moi cet album signe la fin d'IRON MAIDEN. Dejà, parce qu'à l'époque, je passais à autre chose qu'au Heavy, avec le Thrash, le Crossover, puis le Punk, le Rock indé, puis le Rock classique, puis, puis puis...

Et pour l'avoir re-ecouté hier, pour la première fois depuis 30 ans, parce que musicalement, il confirme la fatigue du groupe, avec ce petit quelque chose de fin de siècle.
Il y a de bonnes choses pourtant. La production déjà, plus puissante et moins rachitique que celle de "No Prayer...", l'implication de Dickinson qui sauve beaucoup de choses, ensuite. Au niveau des morceaux, certains s'en tirent bien 'Be Quick...', 'Afraid...' vraiment bons, malgré des transitions sans transition, 'Childhood...' émouvant, le morceau-titre, où l'on retrouve le panache du Maiden des grandes heures, et un 'Wasting Love' finalement pas mal. Voilà, cela fait 5 titres, et puis le reste.

Le reste qui entraîne Iron Maiden dans la seconde division, avec une orientation plus Hard Rock que Heavy et qui est le signe d'un manque d'envergure. 'From Here...' avec son refrain en choeur ridicule, 'Fear Is The Key' où le groupe singe LED ZEP et on sourit gentiment. Ce terrible ventre mou des pistes 7 ou 11 où s'enchaînent les titres moyens, au mieux, tout justes sauvés par Dickinson, je me répète, ainsi que les harmonies et legato de Murray.

Fin d'un cycle, début d'un nouveau, avant un 3ème, mais ils avaient raison d'avoir peur du noir parce que la lumière ne reviendra jamais.

Le 06 Mars 2024 par CULTOSAURUS

Merci pour cette chronique à laquelle il n'y a pas grand chose à ajouter. Simplement préciser que le groupe est encore en pleine forme et l'a encore montré récemment avec un concert parisien exceptionnel. Et c'est vrai que cette "Fusion" a bien vieilli, j'écoute cet album régulièrement depuis sa sortie (les autres du groupe sont aussi excellents).

Le 06 Mars 2024 par PILGRIMWEN

Je trouve que ce disque se rapproche grandement de ce que proposait à la même époque GRAVE DIGGER (voire RUNNING WILD). Le petit plus, l'emploi et la forte présence du violon. Entre Heavy Metal et Thrash Metal, le tout accompagné d'un esprit Folk. Un chouette opus ! Je le recommande chaudement aux curieux, curieuses. Il s'agit d'une belle porte d'entrée.

Le 06 Mars 2024 par FINISHERFRANKY

Je n'ai rien reconnu de SLAYER dans cet album sauf l'intro de "Dead Skin Mask", déjà lente dans l'original. Les voix féminines peu audibles au fond du mix, noyées dans le brouhaha, m'apparaissent sans aucun intérêt. Les ambiances malsaines des titres de SLAYER disparaissent à mes oreilles, notamment sur les refrains et le final de "Dead Skin Mask" dont c'était paradoxalement l'aspect remarquable. La lenteur des compositions faisant mécaniquement disparaitre les rythmes propices à un headbanging de feu comme ceux de "Blood Red", tout tombe à plat. Enfin, si la musique de SLAYER souffre d'une absence de "réelle mélodicité", alors ici on touche le fond sur ce point. Ce n'est que mon avis mais quel ennui pour moi que ces reprises.

Le 06 Mars 2024 par LINKY439

Ah, le premier LIVING COLOUR, première pépite du groupe ! Je l'annonce, la bande de Reid fait parti de mes groupes préférés, l'objectivité ne sera pas forcément de mise dans ce commentaire.

Mais en même temps, comment rester de marbre face à l'immense "Cult Of Personality", son riff redoutable, sa section rythmique imparable et toujours vivante, et la prestation éclatante de Corey Glover au chant ? Derrière ce tube, les titres sont variés, un temps plus Pop, parfois plus Funk, d'autres fois plus Hard, expliquant cette étiquette fourre-tout "Fusion", malgré le penchant Hard-rock/métallique du groupe.

C'est dans l'ensemble un tour de force que produit le groupe, car le tout reste ultra-cohérent et irrésistible. Dans le haut du panier, outre "Cult Of...", on retrouve le touchant "Open Letter To A Landlord" traitant avec justesse des quartiers populaires, le furieux "Which Way To America?" dénonçant la différence entre l'Amérique blanche et l'Amérique noire (un thème récurrent dans le parcours des musiciens de LIVING COLOUR, aussi présent dans ce "Funny Vibe" lorgnant du côté du Hip-hop), l'excellent "Glamour Boys" et sa guitare funky en diable, ou encore "Desperate People" qui montre tout le talent des zicos sur ce disque. Les quatre sont à l'aise dans tous ces styles, de vrais caméléons !

Les autres titres ne sont pas en reste, et ce "Vivid" est de la trempe de ces albums où rien n'est à jeter.
J'ai eu la chance de les avoir vus en concert en 2013 pour les 25 ans de ce disque, dans une toute petite salle parisienne sans jeu de lumière, et ce concert reste aujourd'hui l'une de mes meilleures expériences live tant la passion et le talent transpiraient par tous les pores de ces musiciens.

LIVING COLOUR, c'est de la grande Musique.