Le 09 Février 2024 par FINISHERFRANKY

Le 1er album qui avait fait son effet au parfum underground. Le second, pour partie répétition du 1er, donnait des arguments aux détracteurs lucides du groupe qui voyaient en lui un simple tâcheron du Metal faisant illusion grâce à un son et une production façon Thrash. Ce 3ème est à l'image de sa pochette, ridicule, en décalage avec l'image urbaine dégagée auparavant. On s'attend à entendre du MANOWAR. Et en effet, exit la production Thrash, une intro bateau pompeuse sans inspiration que n'aurait effectivement pas renié MANOWAR et s'ensuit un Speed Metal comme on disait alors au riff simpliste façon NWOBHM déjà éculé en son temps avec notre batteur chanteur qui hurle jusqu'à l'insupportable. Et tout le reste est à l'avenant. Que c'est mauvais!

Le 09 Février 2024 par METALPROG84

Un très bon album, ce premier Pat BENATAR. Plus Pop-Rock que Hard-Rock à mon avis (à part "Heartbreaker" et "No You `don't" qui dépotent bien et quelques passages sur certains titres). Bon, ma note ne reflète évidemment pas l'indice de violence mais la qualité de l'album. Même si çà n'invente rien, quasiment tous les morceaux sont bien ficelés et franchement très agréables à écouter (j'aime un peu moins "If You Think..." et "So Sincere"). Et la voix de Pat est assez exceptionnelle, puissante et reconnaissable entre toutes.
Titres préférés: la bombe "Heartbreaker", "We Live For Love" (très "Blondièsque") et les magnifiques "My Clone Sleeps Alone" et "Don't Let It Show" d'Alan PARSONS.

Le 09 Février 2024 par MARTIN SCORSESE

"Fade" est le plus beau morceau composé par le groupe. L'auteur de la chronique est clairement déçu par le départ de Liv Kristine car cet album est très bon, bien meilleur que les deux bouses précédentes à mon avis. Dire que l'album suivant, testament du groupe, n'est même pas chroniqué ici...

Le 09 Février 2024 par BLUEMASK

Le problème avec les double albums live de groupes médiocres est la courbe exponentielle que prend la médiocrité.
Sur disque, DOKKEN est mauvais. Caricatural, ridicule et aussi prévisible que la réaction d'un curé devant une photo de petit garçon se baignant dans la rivière, mais au moins les albums sont courts et on peut prendre un certain plaisir régressif, vaguement moqueur. Mais, sur plus de deux heures, avec un son live finalement moyen, avec les ambitions déraisonnables du groupe de faire 'larger than life/larger than live', ce disque devient une atrocité, un long chemin de croix où notre vie défile pour arriver à cette conclusion : pourquoi perd t'on ce temps précieux…

Le 08 Février 2024 par EAD666

Absolument pas du même avis que le chroniqueur (et c'était déjà le cas sur sa chronique de "The Monster Roar" et encore plus sur le joyau "The Eleventh Hour"!).
Un album absolument magnifique du 1er au dernier titre. Oui, c'est du pur MAGNUM, la même musique que le groupe nous offre depuis 2007 avec les mêmes recettes. Est-ce que le fait de faire la même musique en fait un mauvais album avec une note si basse (2/5), non … car la qualité est là. Ecoute après écoute, chaque piste révèle ses charmes, ses richesses mélodiques, ses arrangements, ses humeurs collant aux paroles (il aurait été venu de les évoquer, tant elles sont une part importante des chansons), et puis comment oublier des titres si beaux et émouvants que sont "Broken City" ou "I Wanna Live" (surtout quand on connait le contexte de la sortie de l'album). Pour moi, l'un des meilleurs albums du groupe, tout simplement.

Le 08 Février 2024 par MR TINKERTRAIN

Bon je dois dire que je ne connais que "Folkesange" de la dame, qui pour moi est juste un chef d'œuvre de Folk médiéval. Donc quand j'écoute cet EP... pardon ce LP de 33 minutes à la production moyenne qui lorgne parfois dans le nawak Pop avec batterie à 300 à l' heure qui tombe comme ça sur un titre coldwave, et des gémissements, même pas de plaisir, de la belle en lieu et place du chant sublime qui m'avait marqué... Bref, du foutage de gueule !

1 pour la pochette qui me rappelle un très bon album d'AMORPHIS...

Le 08 Février 2024 par LINKY439

Le vieux Billy semble increvable. Après une décennie des '90 qui aura marqué sa chute (malgré l'ambitieux "Cyberpunk"), les années 2000 verront le retour improbable du punk blond le plus mainstream avec un "Devil's Playground" redoutable et Hard Rock au possible, marquant par la même occasion le retour du génial Steve Stevens au bercail.

Neuf ans plus tard, après d'innombrables concerts un peu partout sur la planète, BILLY IDOL délivre ce qui constitue pour le moment (et probablement définitivement) son dernier album complet : "Kings And Queens Of The Underground".
J'ai beaucoup écouté cet album à sa sortie, et j'ai même eu la chance d'assister à un des rares concerts du groupe en France au Zénith de Paris en 2015. Cette chronique m'a donné l'envie de le réécouter, bien des années après, et de voir qu'il fait toujours globalement mouche.

Attention cependant : l'album est bien moins Hard que le précédent. Il n'y a guère que sur le très 80s "Postcard From The Past" et surtout le furieux "Whiskey And Pills" (quel pied en concert !) que le groupe se fait mordant, le reste de l'album se parant tantôt d'atouts plus Pop ("Can't Break Me Down", "Save Her Now") ou mélancoliques (les nombreuses balades). Mais ce satané IDOL fait une fois de plus preuve de versatilité et se montre à l'aise dans tous ces registres, et les refrains restent bien en tête.

Dommage cependant que, comme remarqué dans la chronique, la quasi-totalité des titres plus calmes s'enchaînent sur la deuxième moitié du disque, avant de nous foutre un coup de pied au cul final. Cela dessert de très bon titres comme "Nothing To Fear" ou "Love And Glory", un peu noyés dans la masse "molle" de l'album.

Depuis ce disque, Billy aura sorti deux EP tout à fait corrects et continue de tourner, en son nom ou avec d'anciens GENERATION X et SEX PISTOLS, avec plus ou moins de réussite (la prestation de ces dinosaures du Punk en ouverture des GUNS N' ROSES à Paris l'an dernier manquant singulièrement d'énergie, y compris de la part d'Idol).
Au final, BILLY IDOL aura réussi son pari initial et peut se vanter d'être un véritable caméléon, survivant toutes ces années avec brio.

Note réelle : 3,5/5 à cause de la tracklist déséquilibrée et quelques titres en-deçà (le morceau-titre un peu mollasson par exemple).

Le 08 Février 2024 par MOMOHEARTBREAKER

Bonjour,

Au-delà du contexte particulier de l'album, même s'il ne s'agit pas d'un chef d’œuvre, j'aime beaucoup le disque qui regorge comme d'habitude de trouvailles mélodiques lumineuses et malgré le propos relativement sombre d'une énergie communicative. Je trouve les morceaux rythmés entrainants et épiques et les ballades pas trop nombreuses justes et gorgées d'émotions. Encore un superbe travail de composition que je tenais à mettre en valeur en ces temps troublés où le sens de la mélodie tant à se perdre. Bref, je trouve la note sévère et cela sera pour moi un bon 4/5. Merci à MAGNUM de nous avoir fait rêver toutes ces années.

Le 08 Février 2024 par PILGRIMWEN

Qu'ils ferment définitivement le livre MAGNUM, car ce dernier disque m'a paru poussif, boursoufflé. Le conteur Bob Catley a perdu de sa superbe, c'en est catastrophique, encore plus en concerts. Il parle plus qu'il ne chante. Et l'instrumental me semble parfois aux fraises, mal produit. Merde, quel mauvais chant du cygne ! Espérons qu'ils ne remettent pas le couvert !

Le 07 Février 2024 par SB

Une tuerie !!!!

Le 07 Février 2024 par FINISHERFRANKY

De Billy Idol, je ne possédais qu’un album, "Rebel Yell", depuis les années 80. Et ça ne m’empêchait pas de me penser comme fan. Billy Idol résumé en un album-bloc dont je ne souhaitais pas sortir de peur d’être déçu. Chaque écoute depuis 40 ans me replongeait dans ces mélodies et sonorités eighties typiques et non caricaturales. Et puis quand il a été enfin question de céder à la tentation de découvrir tout ce que j’avais pu rater c’est sur cet album que je me suis lancé. Et quelle claque!
J’y ai retrouvé le parfum de "Rebel Yell" mais avec l’expérience et la maturité des 40 années écoulées. La 1ère moitié nous transporte dans ce passé regretté mais sans effet copié-collé, 1ère partie qui se termine sur un titre imparable, réminiscence du titre "Rebel Yell", aussi fort en adrénaline et émotion : "Postcard From The Past", au pouvoir nostalgique énorme. Suivent une flopée de balades à la poésie Rock ciselée et mélancolique : "Kings & Queen Of The Underground", le splendide "Eyes Shut", "Ghost In My Guitar", "Nothing To Fear", "Love & Glory". Quelles merveilles! Quel magnifique album. Billy Idol est grand.

Le 07 Février 2024 par QUICHE LORRAINE

Le meilleur album de l'histoire du Hard Rock, les 5 premières secondes suffisent à comprendre 12 titres incroyables à part bien sur le très mauvais "Get It Hot".
Le reste ? "Night Prowler" ben la messe est dite !

Le 07 Février 2024 par ELK

J'ai jeté une oreille, et j'ai entendu du... ACCEPT. Le premier titre et son refrain martial est 100% estampillé Udo et sa bande, avec un peu de double grosse caisse à la "Painkiller". Le reste est un peu plus varié grâce en effet à quelques beaux solos et un Ripper qui vogue d'une influence à l'autre. Pas mal, mais la guerre des clones ne fait pas avancer grand chose...

Le 07 Février 2024 par CLANSMAN57

Une petite merveille découverte par hasard l'an dernier en Allemagne.
L'artwork incite à l'achat, il faut dire.
C'est le seul disque que je me repasse cash une fois qu'il est terminé.
JAMAIS fait ça auparavant.
La raison ? Trop court, obligation de me replonger dans cette atmosphère cosmique hyper prenante.

Un voyage !

Le 06 Février 2024 par BLUEMASK

Mon commentaire sera a peu prêt le même que pour tous les albums d'ANTHRAX période Belladonna. La musique est excellente, ce Thrash léger, fun, moshisant est bandant, l'attitude décontracté fait du bien dans un genre trop engoncé dans ses caricatures et Scott Ian est probablement le meilleur guitariste rythmique du genre... Mais voilà, il y a le chanteur. Je ne supporte pas sa voix, ou plutôt son absence de voix, ses placements hasardeux, son agitation permanente masquant le vide des mélodies, ses envolées dans les aigus bien foireux. Il gâche tout. Ce n'est pas un hasard si parmi les grands hits du groupe il y a des reprises ("Antisocial", "Got The Time", les mélodies et les placements sont servis sur un plateau.
Comme son prédécesseur, il y a également quelques titres tout de même nuls, ici "Now It's Dark", "Misery..." et "13" et mais aussi une tendance à l'allongement des titres et ça c'est rarement bon signe, ou alors il faut être fort. Ce que n'est pas ANTHRAX malheureusement. Malheureusement, car je ne peux m'empêcher de vouloir l'aimer ce groupe, pour les raisons citées plus haut.
Et puis cette pochette... Comme si Gilbert Montagné était livré à lui même devant Adobe Illustrator...

Le 06 Février 2024 par BILLYJEAN

Pour moi c'est album est dans la veine du très moyen "Spinter". C'est assez plat et très vite oubliable mais on le sait que sur disque le meilleur est derrière eux.

Le 06 Février 2024 par CRUCHOT

THRESHOLD fait du THRESHOLD et il le fait bien, comme d'habitude j'ai envie de dire. Groupe qui maintient malgré les quelques changements de chanteurs qui ont émaillé son histoire un très haut niveau de qualité. On est clairement dans la crème de la crème du metal prog, puissant et raffiné à la fois, avec une grande qualité mélodique, une grande virtuosité mais jamais gratuite, toujours au service des chansons.
Le son est excellent, bien pêchu et équilibré, les solos de Karl Groom toujours aussi divins, et j'aime bien Glynn Morgan que je préfère à Damian Wilson.
Le précédent "Legends Of The Shires" était au-dessus selon moi, mais ce "Dividing Lines" se défend bien.
Faudrait que je le réécoute mais il me semble que "Run" était mon titre préféré avec son refrain à couper le souffle.
Un 4/5 costaud.

Le 06 Février 2024 par PUMPKINSTEF

D'accord avec l'ami Fredouille.
Un bon album de THRESHOLD, groupe largement et injustement méconnu et dont ce genre de skeuds prouve qu'il mériterait largement mieux.
C'est bien aussi de voir apparaître les durées des titres dans la track-list, j'ai toujours pensé que c'était un petit détail qui manquait aux chroniques de Nightfall.
Pour le reste, la Kro dit tout, alors je ne vais pas en rajouter.

Le 05 Février 2024 par JOE IS IMMORTAL

Rien que la pochette vaut 5/5.

Et puis ben après ben c'est la perfection, la musique est à la hauteur de cette magnifique pochette. Le sommet de la montagne glacée. La Recette ultime du Black Metal pour bibi.

Culte !!!

Le 05 Février 2024 par JOE IS IMMORTAL

Un disque majeur de ce début de millénaire !

Depuis "At The Heart Of Winter", IMMORTAL mélange avec talent le Black/Thrash/Dark Ambient

Une atmosphère unique et glaciale souffle sur cette galette.
"One By One" est l'une de leur meilleure compo, "Sons Of Northern Darkness" enfonce le clou, "Tyrants" ralentit le tempo pour mieux s'imprégner de cette atmosphère si unique.
"Demonium" c'est du pur jus IMMORTAL qui rappelle les deux galettes précédentes.
"Within The Dark Mind" est un savant mélange de tout ce que représente IMMORTAL en 2002.
I"n My Kingdom Cold" est peut-être un peu moins inspirée quand on écoute le début du morceau puis finalement ça s'écoute tout seul. "Antartica" la classe ce morceau. Et je pense que cet album doit beaucoup à ce titre qui pour moi est le meilleur avec "One By One". "Beyond The North Waves" termine avec talent cet album que je qualifierai de Tuerie intégrale !