Le 25 Mars 2024 par CLANSMAN57

Excellente surprise ! Coup de cœur avec leur "Tales Of The Sands" à l'époque et je n'ai rien écouté de ce groupe depuis...
En effet, le Metal Progressif est évincé et ce n'est pas pour me déplaire.
Leurs racines orientales demeurent, ça reste dépaysant, c'est le principal me concernant.
MYRATH se transforme en hit-makers et c'est souvent réussi !
"Candles Cry" et "The Empire" me plaisent un tantinet moins, mais pour le reste, c'est le pied.

J'y retourne !

Le 25 Mars 2024 par PILGRIMWEN

Parfois je suis surpris de l'absence de commentaires sur certains albums, voire discographies ! MORDRED, comme de nombreux groupes de la vague Fusion des années 90, a été relégué aux oubliettes, a sombré corps et âme... et a curieusement refait surface en 2021 avec "The Dark Parade" dans une belle indifférence.

"The Next Room" semble avoir déçu, à sa sortie. Et bien, rien de tel que quelques décennies au compteur pour relire cette œuvre. Je considère qu'ils ne se sont pas dénaturés tant que ça, bien que je comprenne que les réfractaires au Grunge en aient souffert. Comme une petite trahison. Petite trahison qui ne pardonne pas dans le milieu Metal. Le disque mérite d'être réhabilité, il est chouette et plaira je pense aux fans de Fusion Metal. Il me fait un peu l'effet de "King For A Day... Fool For A Lifetime" de FAITH NO MORE : le ton a durci.

Le 25 Mars 2024 par VOID

Je me souviens qu'à l'époque de sa sortie, "Repentless" m'avait véritablement laissé de marbre. Pendant le mois de sa sortie, je me le passait en boucle avec autant d'enthousiasme qu'un chômeur avant son rendez-vous Pôle Emploi. Après ce petit moment passé avec cet album, comme avec ma conseillère, j'en suis ressorti avec une sensation profonde d'inutilité et je suis passé à autre chose.

Mais nous sommes en 2024, quasiment 10 ans après, et le pépère Kerry est revenu avec son projet solo, mais surtout avec la reformation de SLAYER! Cette nouvelle m'a alors plus ou moins obligé à me remettre la disco du quatuor dans les esgourdes.

Alors après m'être remis à SLAYER durant ce mois de Mars 2024, bizarrement "Repentless" est très certainement le disque sur lequel je suis le plus revenu, ce qui me laisse toujours aussi dubitatif. Mais après quelques insomnies à me demander "pourquoi?" quelques éléments de réponse me viennent dans le crâne.

2015, SLAYER avait peut être perdu son élément le plus précieux (Mister Jeff Hanneman suivez un peu...) mais il était encore bien vivant, se tenant fièrement sur le trône des rois du Thrash, un roi amputé certes mais immortel. Et tout le monde avait encore l'espoir de voir ce monument retrouver sa superbe d'antan, comme nous espérions revoir Notre Dame dans son plus bel habillage. Mais ce ne fut malheureusement pas le cas.

Aujourd'hui, et ce malgré la récente nouvelle de leur reformation, SLAYER est une entité appartenant au passé. Nos attentes se sont éteintes avec le passage du temps, ce qui, je pense, nous permet d'avoir plus de recul sur les albums les moins appréciés du groupe, et "Repentless" en fait partie.

"Repentless" souffle le chaud et le froid, réchauffé et le bien frais durant ses quarante minutes. Le morceau titre est une tuerie. Slayer a toujours pris le plus grand soin à soigner ses entrées. Prenez chaque album. Tous commencent avec les titres les mieux considérés et c'est encore le cas ici. La rapidité d'exécution est géniale, Bostaph martèle ses fûts comme un damné, le refrain simpliste reste dans le crâne comme une masse en plein milieu du front. Bref le meilleur titre de la galette.

Mais malheureusement la suite arrive que trop rarement à atteindre le niveau du premier titre. On peut retenir "When The Stillness Comes", pur hommage à Jeff avec sa progression rampante au possible avant une explosion finale plus que jouissive. "Chasing Death" également nous file un sourire de tueur en série grâce a l'énergie déployée par Araya qui vocifère comme un damné le tout soutenu par cette batterie absolument imparable! Je mettrais également du bon côté de la barrière, dans une moindre mesure, "Implode" pour son premier tiers bien tendu et "Take Control" assez speed et "You Against You" dont la construction est assez similaire à "Implode" finalement.

Mais mis à part ces quelques titres, le reste me parait bien fade, la faute à un tempo revu à la baisse la plupart du temps. "Vices" malgré un riff de pont assez marquant, déroule mollement son mid tempo la majeure partie du temps (tout comme "Cast The First Stone" et "Piano Wire"). Et que dire de "Pride In Préjudice"! Très certainement la pire conclusion que le groupe nous à proposé de toute se carrière!

Et ce constat peut être fait pour la plupart des autre titres. Chaque chanson possède un moment marquant mais s'enlise très rapidement dans un tempo tranquille, malgré tous les efforts de Paul Bostaph à rendre ce côté routinier moins présent, lui qui est d'ailleurs la grande satisfaction du disque. Son jeu de baguette tout en subtilité élève certains morceaux qui, sans ça, ne serait que des odes à l'ennui. Je pense même que Paul fut bien plus à même d'assumer les parties rythmique de cet album que Dave Lombardo, son jeu plus véloce étant moins en adéquation avec cette volonté de lourdeur assumée par Kerry.

Bon finalement ce "Repentless" est-il aussi chiant que je l'avait perçu à l'époque ? Et bien non. Certes il n'est absolument pas parfait mais il contient suffisamment de qualités pour passer un moment agréable en sa compagnie. Ces quelques titres bien ficelés, le jeu de Bostaph mais également sa production absolument énorme nous poussent à y revenir sans déplaisir. Mais il y a également cette ombre omniprésente, écrasante même, d'un guitariste blond, fan de Heineken, qui parsème ce disque. La volonté féroce de Kerry de ralentir le tempo et capitaliser sur une ambiance glauque ne peut que faire penser à notre regretté Jeff. Plus j'écoute Repentless, plus j'ai l'impression d'un hommage fait par un ami, qui s'est décarcassé pour coller le plus à la vision de celui qui n'est plus parmi nous pour la présenter.
C'est peut être pour ça que j'y reviens maintenant à cet album, car il me touche.

RIP Jeff.

Le 24 Mars 2024 par GOLGOTH 68

Je trouve très symbolique que ce Live soit joué rapidement avec un son pas terrible et avec juste un minimum d'interaction avec le public. Ça donne vraiment le sentiment que c'était une fin inéluctable, qu'il fallait vite se débarrasser de ce concert, de se séparer et passer à autre chose... Aussi, ça me convient d'écouter un Live qui ne sonne pas comme les albums studios (je trouve que c'est souvent le cas à tel point que je pense parfois à du playback).

Comme beaucoup je pense, je ne maitrise pas trop les morceaux post "Are You Dead Yet" qui sont plutôt bruyants, sans subtilité et peu mémorables et heureusement peu nombreux. Le reste, ce ne sont que des "classiques" qui font le job.

La dernière fois que j'ai vu COB en concert, j'avais été vraiment déçu et j'avais décidé de ne plus y aller. Le concert avait commencé à 20h et à 21h15, on était déjà sorti de la salle. C'était le 6 novembre 2015 au Bataclan (une semaine avant...). Ça m’a marqué...

Le 24 Mars 2024 par PILGRIMWEN

Le ton se durcit sur ce disque. Ça perd un peu en fantaisies, en couleurs. Dommage. "King For A Day... Fool For A Lifetime" n'en reste pas moins un excellent album, parfaitement ancré dans son époque. Un témoin des années 90, dans ce qu'elles possèdent de plus créatives. Je considère "Angel Dust" comme le bon compromis et équilibre entre la légèreté de "The Real Thing" et le costaud "King For A Day... Fool For A Lifetime". Encore une fois, FAITH NO MORE a frappé fort (c'est clairement le cas ici !) et démontre sa capacité à se renouveler. Un groupe ovni du Rock et du Metal.

Le 24 Mars 2024 par MEGIDDO

Une œuvre monumentale, épique et rare.
On connait Bruce Dickinson et son goût pour la culture littéraire, son intelligence à retranscrire et à nous faire découvrir des artistes à travers sa propre vision. Le chanteur est plus qu'un parolier ,il est écrivain et même poète ( "Sonata (Immortal beloved)"). Son combat victorieux contre le crabe le rend encore plus respectable et honorable car il chante toujours avec son cœur et fait partie des rares Grands Anciens qui savent encore le faire sans aide de la technologie, l'incroyable Glenn Hughes étant sans doute l'Enigme dans le genre.

Tout comme ces trois précédents albums solo, "The Mandrake Project" a été construit comme une œuvre d'art. L'album se découvre en moins d'une heure et pourtant on a le sentiment que le temps passe très vite. Tout y est : des accroches musicales émotionnelles, des riffs tueurs, des introductions nous immergeant en ambiance immédiate, une thématique sombre et forte sur le destin de l' Humanité du à ses dérives destructrices qui nous dirigent directement à notre propre destruction.

"Afterglow Of Ragnarock": l'Apocalypse annoncée.
"Many Doors To Hell": Le Diable en personne s'apprête à ouvrir les Portes de L'Enfer sous toutes ses formes possibles.
"Rain On The Graves": les morts commencent à bouger dans leurs tombes.
"Ressurection Men": les Morts se lèvent (ce fameux break Doom)
"Fingers In The Wounds": une allusion évidente sur la perte de la Foi du Christ et le refus de croire sans voir.
"Eternity Has Failed": la destruction funeste de la race humaine qui tue le monde peu à peu par sa présence néfaste pour finir en une gigantesque Nécropole: "Ce n'est qu'une question de temps".
"Mistress Of Mercy": après la destruction vient le temps de la Réincarnation dans un nouveau monde.

Les 3 titres qui achèvent l'album sont de purs joyaux d'émotion. "Face In The Mirror" entamée par son intro suivi d'un solo acoustique qui nous ramène au magnifique "Navigate The Seas Of The Sun" de "Tyranny Of Soul".
"Shadow Of The Gods" accompagné de son piano et d'une orchestration digne d'une musique de film avant LE break qui nous force à assister à la Création du nouveau Monde avec à sa tête l'Ange de Lumière. Ce riff de Roy Z est clairement inspiré par celui qui se situe également au milieu du titre studio "Psycho Man" de BLACK SABBATH présent à la fin du "Live Reunion". Merci donc au Riff Master Tony Iommi.

Et vient le grand final avec ce titre mystique et dramatique "Sonata (Immortal Beloved)", une histoire d'Amour narrant ce Roi fou de douleur d'avoir perdu sa reine et pactisant avec l'ange de la Mort dans une forêt enneigée et glacée pour la ramener à la vie, non sans devoir en payer un prix.
Le genre d'album qui ne sort que très rarement.
Merci Mr. Bruce Dickinson pour ce voyage, ce moment de plaisir et de réflexion.
Dommage pour ceux qui passent à coté, vous ratez quelque chose…

Le 24 Mars 2024 par FIGHTITBACK

Souvenirs souvenirs que cet album solo de Bruce ! Il était à Paris le jour de sa sortie et a fait une courte prestation acoustique à la Fnac des Italiens puis le soir dans le cadre privé dans une petite salle de la Locomotive (avec traiteur, goodies offerts...) pour quelques semaines plus tard ouvrir pour HELLOWEEN à l'Élysée-Montmartre (rappelons-nous au passage que huit ans plus tôt HELLOWEEN ouvrait pour MAIDEN et... à Bercy seux soirs de suite !). Après ce cours d'histoire, un album qui n'a jamais vraiment trouvé grâce à mes oreilles même si j'y adore quelques titres ! (les 3, 4 , 5 & 7, avouons que 4/13 ça fait court !).

Le 23 Mars 2024 par FC

Franchement un bon album de MEEGADETH, largement meilleurs que l'ennuyeux "The World Needs A Hero".

Un retour dans la veine "Countdown.../"Youthanasia" plutôt que "Rust In Peace" mais très réussi, peut être un poil long, les deux-trois moins bon titres n'étaient pas nécessaires.

Mais un plaisir à écouter, parmi les bons crus de MEGADETH, en vingt ans (déjà) n'a pas pris une ride.

Le 23 Mars 2024 par PILGRIMWEN

J'ai l'impression qu'il y a tromperie sur la marchandise et que bon nombre sont tombés dans le panneau. Ça pédale sévère sur certaines compositions, pourtant la voix de Tony Kakko ne suit guère, elle apparaît plus posée. Comme un décalage. Et les mélodies me replongent forcément dans leurs productions passées. De gros clins d'oeil. Et honnêtement, l'opus a la comparaison facile avec "Talviyö", largement boudé à cause de sa production parfois étouffée. "Talviyö" que je considère encore aujourd'hui (mars 2024) comme l'un de leurs meilleurs disques.

J'aime, en bon fan de SONATA ARCTICA. De là à l'acclamer, le porter aux nues ? Non. "Clear Cold Beyond" me fait l'effet de "Space Police - Defenders Of The Crown" d'EDGUY : il offre à ses fans de la première heure (les réfractaires au changement ? les nostalgiques ? les puristes ?) ce qu'ils réclament depuis longtemps (un retour aux sources), mais la magie n'opère guère (ou n'opère plus ?). Reproduire les coups d'éclats de 1999 à 2004 ne semble pas si évident.

J'émets des doutes quant à la réécoute régulière de "Clear Cold Beyond". Malgré mes quelques griefs à l'encontre de cet album, je reste satisfait que SONATA ARCTICA poursuive la production de disques studio. D'autres groupes de la même époque ont soit jeté l'éponge, soit coulé corps et âme. Un rescapé du Spimélo.

Le 23 Mars 2024 par CLANSMAN57

Il partait pas si mal avec ses premiers titres, puis "The Chosen Ones" est arrivé, ainsi que les suivants.
"Eyes Of The Young" m'a achevé avec ses vocalises à côté de la plaque.
Dommage, il y a parfois quelque chose sur le plan musical et ça change de MAIDEN.

Le 23 Mars 2024 par BLACK SCREEN

Tiens, une chronique à base de faux dialogues... ça faisait longtemps. Soupirs...

J'adore Mick MARS, mais je ne peux pas mettre plus de 1/5 à son album solo. Sérieux, plus de trente ans pour composer ce machin - il évoquait déjà un album solo en 1993.

Les deux chanteurs sont insupportables. Il n'y a pas de mélodies fortes. Je déteste l'aspect moderne de cet album, on dirait presque du Néo. Un vrai gâchis ce machin.

N'importe quel album de MÖTLEY CRÜE (même "Generation Swine") lui est supérieur.

Le 23 Mars 2024 par FIGHTITBACK

Ben moi je l'aime bien, ce premier essai solo du père Mick (j'adore la chro du site, sympa, originale et plutôt juste). Il m'a fallu quasi un mois pour mettre main basse dessus (en habitant Amiens qui a une F..C pourtant).

Bon ce n'est pas un chef-d'oeuvre non plus, mais je le trouve très varié, loin de MÖTLEY COUILLES (et mieux que TOUT ce qu'ils ont sorti depuis... DES LUSTRES !). Un côté "actuel", des morceaux péchus, d'autres calmes (avec même du piano, des cordes,...).

Titres (très, plus ou moins) appréciés : 1, 3, 5, 6 & 8 à 10)

Le 23 Mars 2024 par ISAACASIMOV

Bien vu la chronique ! C'est bien travaillé, bien écrit et ça ne nous perd pas dans des considérations poltico-boutoneuse sur la décadence et le grand remplacement, comme on l'écrit, mal, de plus en plus sur le site.

Bref, l'album se tient bien. Le mec, il n'a plus rien à dire... de musical, mais c'est une légende, alors il peut aligner les clichés sans rougir. C'est mou, mais toutes ces vieilles lunes sonnent désormais ainsi.
Là où je ne suis pas d'accord avec la chronique, c'est sur la batteur. Au lieu d'insuffler un peu de vigueur, il nous la joue au fond du temps.

Je mets 3 par respect.

Le 22 Mars 2024 par DAVID

Je ne suis pas sur que la comparaison du premier album de KORN avec "King For A Day" soit réellement pertinente.
Déjà, parce que "Another Body Murdered", collaboration entre FAITH NO MORE et BOO-YA TRIBE, date de 1993. Donc avant la sortie du premier album de KORN. "Another Body Murdered" est le premier titre de FAITH NO MORE sans Jim Martin, et on y découvre déjà un FAITH NO MORE tribal, urbain, "street", contemporain, loin des années 80 bling-bling de "The Real Thing". FAITH NO MORE n'a donc pas attendu l'arrivée de KORN sur le marché, pour évoluer vers ce style plus agressif.

Le premier album de KORN est sorti le 11 octobre 1994.
"King For A Day" est sorti le 28 mars 1995. Soit un laps de temps très court (moins de 6 mois tout de même !!!), pour FAITH NO MORE, pour "digérer" l'influence de KORN, pour ensuite voir cette influence sur "King For A Day".
Donc, avant le 28 mars 1995, le temps que FAITH NO MORE prépare et compose "King For A Day", cela apparait quand même bien improbable que FAITH NO MORE ait pu être marqué par la musique de KORN. KORN était-il célèbre à ce point, sur son premier album, pour avoir une influence aussi directe et rapide, sur FAITH NO MORE, en moins de 6 mois ? Cela apparait quand même peu crédible !

Les titres les plus violents et agressifs de "King For A Day" peuvent autant se rapprocher du Hardcore, du Metal brutal ou du Rock Alternatif de l'époque (voir la Kro express de Dark Schneider). Sachant qu'en plus, FAITH NO MORE faisait déjà des titres agressifs sur "Angel Dust"... bien avant l'existence de KORN donc... FAITH NO MORE est simplement allé encore plus loin dans ce style, sur "King For A Day" - avec la transition en 1993 avec BOO-YA TRIBE sur "Another Body Murdered".

Par contre, pour la comparaison du premier album de KORN avec le "Roots" de SEPULTURA, là il n'y a pas de souci, puisque Max Cavalera, à l'époque, n'a jamais caché son admiration pour la musique de KORN (voir le choix de Ross Robinson comme producteur). Même chose pour l'album "Utopia" de NO ONE IS INNOCENT, Kemar assumait clairement que le groupe avait les deux premiers albums de KORN qui trainaient, pendant l'enregistrement de "Utopia".

Je n'ai jamais entendu Mike Patton et les autres musiciens de FAITH NO MORE revendiquer une admiration pour la musique de KORN. Il n'est même pas certain qu'avant mars 1995, les musiciens de FAITH NO MORE ait déjà écouté l'album de KORN, pendant la préparation de "King For A Day".
De plus, KORN est devenu très populaire dans le Metal lors de la sortie de son second album, "Life Is Peachy", en 1996. Donc influence de "Life Is Peachy", couplée au premier album de KORN, influence qui a eu le temps d'avoir ses effets sur d'autres groupes... en 1996 !

Le 22 Mars 2024 par MR G

Si il y a bien un album dont je ne pensais pas attendre grand chose, c'est bien cet album ! Cela est sans doute du aux dernières livraisons très peu intéressantes de la Vierge de Fer qui n'a pas sorti grand chose de bon depuis des années ! Par contre cet album, c'est autre chose ! Difficile de ne pas être agréablement surpris par cet excellent opus aux sonorités assez modernes et qui pourrait faire penser à "The Chemical Wedding" dans son approche ! Si les vidéos tournées pour les morceaux sont moyennes, les morceaux eux se suffisent largement à eux-mêmes ! Difficile de trouver un morceau que je n'aime pas ici ! "Afterglow Of Ragnarok" et "Many Doors To Hell" débutent sur une haute note un album varié, porté sur les mid-tempos mais néanmoins très efficaces ! "Resurrection Men" et sa guitare hispanisante est une des chouettes surprises d'un album qui en regorge à l'instar de ce très beau "Fingers In The Wounds" ! Il n'y a pas vraiment de temps morts ici, les morceaux s'enchaînent superbement et à part peut-être "Rain On The Graves" très légèrement en-dessous, on ne peut qu'être admiratifs devant cet album ciselé de main de maître par ce grand frontman qui n'a rien perdu de sa superbe ! Les deux derniers morceaux viennent finir l'œuvre de manière sublime, merci Mr. Dickinson ! Un 4.75 arrondi a la note maximale, et c'est mérité...

Le 22 Mars 2024 par BLUEMASK

Avec cette pochette affreuse aux couleurs qui piquent un peu, de toute façon, le disque ne peut décemment pas avoir la note maximale. Et bien d'autres choses font obstacle.
Nous avons ici affaire à un disque de Thrash brutal, bourrin et monolithique. La production est dégueulasse mais finalement sert bien l'ambiance délétère et frontale du disque, et la musique tabasse, tabasse comme sur une leçon de Thrash primaire, avec des guitares qui rabotent inlassablement, sur ces rythmiques agressives qui font tout le sel du genre, vraiment c'est la grande force du disque, avec une batterie mal enregistrée mais tapageuse et une basse grondante. Tout cela est bon, le chant l'est vraiment moins, gueulard et impersonnel et d'une manière générale, de Dieu que ça manque de panache... Les compositions sont assez linéaires, pas bien mémorables, et ce n'est pas avec les 8 min de "Black Prophecies" que l'on va voir de la composition ; ce sont 8 minutes de tabassage en règle sans autre ambition que de nous foutre à terre.
Bref, un bon disque de Thrash basique, limité, brouillon, mais avouons-le, tout de même bien jouissif.
Ça oscille entre 3 et 4, mais si un album doit se considérer dans son intégralité, ce sera 3 pour la pochette.

Le 22 Mars 2024 par 2112

En effet comme les autre je suis assez surpris des chroniques dithyrambiques à propos de cet album. D'ailleurs est-ce que le chroniqueur a vraiment écouté l'album attentivement ? Car je cite :
"Un morceau comme "Resurrection Men" s’avère très plaisant avec son thème étrangement hispanisant, son solo vindicatif".
Il n'y a pourtant aucun solo dans ce morceau.

Car oui, même si je suis fan de Bruce et que j'aime bien ce disque, il y a quand même pas mal de défauts qui sautent aux yeux, ou plutôt aux oreilles.

Déjà, l'album est très mal produit et étant donné que c'est Roy Z aux manettes, c'est une vraie déception. Par exemple, les guitares manquent d'épaisseur, la batterie a un son très synthétique qui fait presque penser qu'elle a été programmée et non jouée par un véritable batteur (ce qui semble pourtant être le cas vu que Dave Moreno est crédité). On est pas au niveau du désastre des derniers MAIDEN sur ce plan mais ça reste un travail médiocre de mon point de vue.

Ensuite, les performances vocales de Bruce sont très discutables. On pourra citer notamment le pré-refrain très poussif de "Afterglow Of Ragnarok" ou encore le premier couplet de "Resurrection Men" (sérieux Bruce c'est quoi ce truc ? T'es pas obligé de tout enregistrer en une seule prise hein, Steve est pas là cette fois !). De plus certaines prises vocales datent de plusieurs époques différentes, par exemple l'intro de "Eternity Has Failed" reprend exactement la même prise que sur la version de MAIDEN et les trois derniers titres sont clairement chantés par un Bruce bien plus jeune (je dirais fin 90s début 2000s). Je trouve ça très limite, ça aurait été le minimum de tout réenregistrer. Cela donne au disque un aspect "collage" reconstitué à l'arrache et on a plus l'impression d'écouter une compilation de démos datant de plusieurs époques qu'une véritable œuvre à part entière.

Ceci dit, dans l'ensemble les morceaux restent bons et intéressants, assez aventureux parfois.
Il y a deux titres un peu en-dessous pour moi, "Mistress Of Mercy" peu inspiré, (et chanson qui met le plus en évidence les défauts de production du disque, ça sonne très "boueux" et brouillon, avec ce genre de riff, sans une prod béton ça pardonne pas) avec un Bruce à bout de souffle et "Face In The Mirror" dont le seul intérêt et le solo joué par Bruce himself (ça pour le coup c'est vraiment cool). Pour le reste j'aime à peu près tout malgré quelques couacs (les couplets parlés de "Rain On The Graves" je suis vraiment pas fan par exemple) et des défauts d'interprétation et d'exécution évidents sur certains passages.

Je regrette également que Roy ne se soit pas un peu plus lâché sur sa guitare, plusieurs titres ne comportent même pas de véritables soli, c'est très frustrant étant donné le talent du bonhomme.

Mon morceau préféré est peut-être le dernier, "Sonata" qui est une longue pièce atmosphérique avec beaucoup d'émotion et une ambiance qui me rappelle le titre "Travel" de The GATHERING que j'adore. En plus sur un titre comme celui-ci, plutôt calme, la mauvaise prod est forcément beaucoup moins gênante que sur des morceaux à guitares saturées.

Bref, un album intéressant, bourré de bonnes idées mais très inégal dans son exécution et sa mise en son.

	Par Nightfall In Metal Earth @ 2112 Ton message porte des remarques intéressantes quant au processus créatif de cet album. Pour le coup, Dickinson a toujours été assez clair sur le processus d'écriture de cet album qu'il prépare depuis des années. Il s'agit vraiment d'un projet pensé depuis 20 ans, qui devait aboutir aux alentours de 2014/2015 mais qui a finalement été repoussé pour plusieurs raisons (liés notamment à l'agenda de MAIDEN, le cancer de Bruce, et plus récemment le covid qui a empêché Bruce de travailler dans le studio de Roy Z aux US et sans doute d'autres raisons qui nous échappent). Il est effectivement vrai que les premières lignes de chant sur "Eternity Has Failed" sont les mêmes que la version de MAIDEN, mais ce n'est pas pour rien que Bruce a publié en décembre dernier la version démo de ce titre, enregistrée en 2014 chez Roy Z... et qui contient déjà ces fameuses lignes de chant ! Donc oui, cette intro a été enregistrée en 2014 et a été récupérée à la fois par MAIDEN et par Bruce pour son album. On voit cependant qu'au final le résultat est très différent en raison du traitement de la prod. Que Bruce ait jugé que cette prise était la bonne et méritait d'être réutilisée, je ne vois à vrai dire pas de problème. Enfin, le titre "Shadow Of The Gods" est issu du projet avorté des 3 TREMORS, et c'est le seul qui ait été entièrement finalisé à l'époque avec "Tyranny Of Souls" qui a atterri sur l'album du même nom. Il est donc possible que les prises de chant datent de 2004 ou 2005. Le livret de l'album précise également que l'album a été enregistré dans plusieurs studios différents, pas uniquement chez Roy Z, c'est un processus assez courant dans les albums solo réalisé par des artistes qui officient dans des groupes et qui enregistrent quand ils peuvent en fonction de leur agenda. Dark Schneider

Le 21 Mars 2024 par BLUEMASK

@David, dans la mesure où je n'ai pas dit que KORN a influencé FNM mais que KORN a influencé un album de FNM, on est bien d'accord... C'est génial tant d'amour!

Le 20 Mars 2024 par DAVID

C'est plutôt le contraire : le FAITH NO MORE de "Angel Dust" a bien inspiré des groupes de la vague Neo Metal, y compris KORN sur ce premier album.
Sur "Ball Tongue" par exemple, on voit bien que le chant multi-forme de Mike Patton (calme ou gueulé) a bien inspiré Jonathan Davis.

Après, sur les sonorités contemporaines de "King For A Day...", en plein milieu des années 90, c'était le Metal brutal qui prédominait (SEPULTURA, PANTERA, BIOHAZARD, KORN...), et FAITH NO MORE y a été également sensible. Donc, en cela, "King For A Day..." s'inscrit dans cette mouvance, incluant KORN.
KORN n'était pas classé "Neo Metal" à l'époque de ses trois premiers albums, cette étiquette est venue après.

Le 20 Mars 2024 par BLUEMASK

À l'époque, un album vraiment novateur, qui a lançé un mouvement mais aussi influencé des groupes antérieurs. Difficile de pas entendre l'influence de ce disque sur le "Roots" de SEPULTURA, voir même sur le "King For A Day..." de FAITH NO MORE dans ces moments les plus psychotique, ou sur le "St Anger" avec des années de retard.
Une musique lourde, au groove boueux, débarrassée de toute prétention technique, au service d'un chant hors norme, sorte de Mike Patton plus psychotique (et tout de même moins bon...). Ça hurle, ça scande, ça chante en clair, (et là, ce n'est pas forcement toujours bien bon) ça chante les dents serrées souvent (et là, c'est excellent), ça susurre des trucs inquiétants pour mieux laisser éclater ensuite des growls et des cris, dans un trip quiet/loud clairement influencé par le Grunge.
Très bon, mais peut être trop long, trop homogène pour être excellent