2001 aura sans doute été l'année finlandaise pour moi, car 4 formations sur les 6 premières de mon Top sont issues de ce pays.
Entwine signe un album de metal gothique sans reproche, conclut en beauté par un titre qui reste pour moi comme un must de 2001, "blood of your soul". GONE revèle un groupe au grand talent de composition et un vocaliste à la voix chaude qui sait réellement transmettre ses émotions. indispensable pour les amateurs de rock gothique "accessible".

En changeant (en mieux?) de chanteur mais en gardant sa paire de fines lames de la guitare, Angra, laissé pour mort et enterré, revient plus brillant que jamais en nous livrant un album mélodique et varié, ponctué par deux superbes ballades ("heroes of the sand" et "rebirth"). en plus, l'album se bonifie avec le temps!

13 chansons et rien à jeter de mon point de vue, car chacun chanson possède un riff, un couplet ou un refrain qui vous reste immanquablement en tête. Du heavy-rock à la sauce finlandaise emmené par une chanteuse très en voix. Je me m'en lasse pas.

To/die/for évolue dans le style gothique presque dépressif, avec cette voix superbe pour peu qu'on s'y habitue et ses références à la new-wave qui comble l'amateur de Depeche mode que je suis. Ajoutez à cela la loudeur des guitares et un clavier ultra-présent mais très simplifié et vous obtenez un must du genre.

Dans le style metal atmosphérique symphonique, les hollandais s'imposent d'entrée comme une valeur sûre pour le futur. D'ici là, délectons-nous de ces tubes que sont "Mother Earth" et "Ice Queen" pour un album qui plairait même à nos parents, tant il est accessible.

Confirmation et même progression avec un groupe qui propose des compos accrocheuses et des ballades superbes. Un des meilleurs albums de speed-metal sorti en 2001, qui voit Sonata Arctica arriver au niveau du grand frère Stratovarius.

Difficile de faire mieux qu' IN A REVERIE. Les italiens se contenteront d'un excellent album, avec de grands moments ("To live is to hide", "purify", "when a dead man walk" ou "cold heritage"). Examen de passage du second album réussi donc pour ces maitres du gothique à deux voix. Viva Cristina !

Encore une confirmation après l'explosion et la reconnaissance du précédent album THE FOURTH LEGACY. Kamelot, emmené par un vocaliste de talent, se voit propulser comme l'un des plus sérieux concurrents de Rhapsody, et signe un KARMA bourré de mélodies accrocheuses ("Karma", "forever", "the spell").

Un peu long sur la fin (malgré le groovy "straight to hell"), une première partie excellente ("paint the devil on the wall") et un point culminant avec le "Tribute to dishonour" plein d'émotions et entrecoupés par de superbes parties de piano. Pas le meilleur Rage, mais très bon quand même!

Après un DEGGIAL qui m'avait un peu déçu, voici un très bon album de THERION, plus électrique tout en conservant sa marque de fabrique (atmosphére symphonique et choeurs énormes). En bonus, deux très bonnes reprises (Scorpions et Abba).

Je n'avais pas spécialement accroché au premier album, et c'est cet album qui m'a surpris par la qualité des compos.
Malgré une image de "suiveurs" qui colle à la peau du groupe, les allemands, emmené par un chanteur-guitariste talentueux, ramassent le gros lot sans révolutionner le style, mais en perpétuant avec l'amour du métier les traditions ancestrales du metal comme dirait Jean-Pierre Pernaut.

Avec une imagerie qui pourrait préter à sourire, les warriors suédois de Lost Horizon sorte un album de heavy-speed accrocheur de bout en bout, étonnant de maturité et s'affirme avec ce premier album comme un concurrent sérieux à tous les Gamma Ray, Primal Fear ou Iron Savior. A suivre!

Je ne suis pas un inconditionnel des transalpins, mais après un DAWN OF VICTORY en demi-teinte, je dois avouer avoir été agréablement surpris par cet EP, qui propose qui ce reste à ce jour mon titre favori du groupe: "Queen of the dark horizons". Même s'ils ont presque tout piqué à la B.O de Phenomena, leur relecture est tout simplement passionnante tout au long des 14 minutes que compte la chanson.

Le retour en force du Thrash made in Bay Area (Metallica, Exodus, Testament...), par des musiciens finlandais. Qualité des compos et furie des guitares le tout très bien mis en valeur par une production appropriée. Un des grands albums du genre au coté de la cuvée 2001 d'Annihilator, CARNIVAL DIABLOS.

Malgré une étiquette plutôt néo-metal, les américains peuvent plaire aux non-initiés car l'attitude et la musique du quartet d'origine arménienne a un coté sincère que beaucoup de produits américains n'ont pas. En signant des brûlots comme "chop suey!", "atwa" ou "toxicity", il prouve que la musique américaine actuelle peut garder l'émotion intacte, en alternant moments de furie et d'apaisement. En prime, la révélation d'un vocaliste de talent.

VAIN GLORY OPERA et THEATER OF SALVATION peuvent dormir tranquille, leur successeur n'a pas réussi à la détrôner, la faute à aucun bon moment ("??", "??"). Grosse panne d'inspiration pour les allemands, qui ne joue en rien sur l'énorme popularité actuelle du groupe. La suite de la carrière discographique d' Edguy se fera sans doute sans moi. L'annonce de cette nouvelle a doublement ravi mon porte-monnaie.

De ce groupe, je ne retiendrais finallement que leur excellent premier album. Le reste n'a fait qu'accentuer mon éloignement avec le style "true speed-metal" à quelques exceptions près. A force de monter le tempo d'un cran d'album en album au détriment de la mélodie, je finis par décrocher. La suite de leur carrière se fera sans doute également sans moi. L'annonce de cette nouvelle a ravi mon porte-monnaie.

Je me suis endormi avant la fin de l'album. Trop long, trop linéaire, la musique des Autrichiens ne m'a pas accroché.

SOMETHING WICKED THIS WAY COMES peut dormir tranquille, son successeur n'a pas réussi à la détrôner malgré quelques bons moments ("damien", "dracula", "the ghost of freedom"). Petite panne d'inspiration passagère pour les américains, qui ne joue en rien sur l'énorme popularité actuelle du groupe.

Après deux albums excellents, la livraison 2001 du ménestrel Blackmore sonne un peu plus comme de la variété, en perdant parfois le coté moyennageux des premiers albums. Du coup, j'en perds mon latin. Dommage.