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JULIEN - 2002
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SYMPHONY X - The Odyssey |
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“V” nous dévoilait un SYMPHONY X orienté très largement sur la force expressive de la BO. Cet « Odyssey » rappelle lui le rôle prépondérant de la guitare dans la musique du groupe, sans escamoter pour autant cette nouvelle optique dans l’utilisation des claviers. Le résultat ? Un Metal progressif complexe et sombre, où la rugosité de riffs pas toujours éloignés de ceux de PANTERA se fiance à de somptueuses mélodies, la qualité du travail présenté ici culminant avec le fabuleux et épique titre éponyme (vingt quatre minutes de folie grandiose retraçant l’homérique – forcément ! – odyssée d’Ulysse). Monumental !
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PAIN - Nothing Remains The Same |
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Avec ce disque, Peter Tägtgren , le renommé producteur suédois, nous montre qu’en dehors du black de THE ABYSS et du Death mélodique de HYPOCRISY, il dispose encore de quelques cartes dans sa manche. Et ce PAIN expérimental et richement élaboré, aux contours électro, ultra accrocheur comme il se doit, est assurément une carte maîtresse ! Une œuvre à la croisée des chemins de RAMMSTEIN et du futur PARADISE LOST de « Symbol of Life », avec toutefois sa propre personnalité. | |
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IMMORTAL - Sons Of Northern Darkness |
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Auteur de quelques uns des plus virulents brûlots du Black, IMMORTAL signe ici son dernier disque, bien moins jusqu’au-boutiste, mais illuminé d’une incontestable maturité : Riffs dévastateurs, blasts beats et double grosse caisse, voix menaçante, compos énormes et d’un épatant dynamisme… Du très grand Black moderne et efficace, parcouru comme de coutume par ce frisson glacial hypnotique que ce groupe sait si bien susciter. Un digne chant du cygne… noir… forcément ! | |
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NILE - In Their Darkened Shrines |
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NILE poursuit avec application et acharnement son exploration passionnée de l’univers égyptien, et nos offre ici la bande originale d’un documentaire essentiellement concentré sur les facettes les plus inquiétantes et effrayantes de cette contrée aux mille mystères. Death brutal, incomparables arrangements et riches partitions traditionnelles se mêlent ici avec un à propos de plus en plus subtil, édifiant une pyramide sonore hissant ces américains au sommet de l’univers Death Metal. Un groupe différent. | |
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SOILWORK - Natural Born Chaos |
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Quelle gifle mes amis ! « A Predator’s Portrait » préparait le terrain, ce « Natural Born Chaos » y récolte les fruits d’un Death extrêmement mélodique, à la fois musclé et raffiné, riche d’une saveur éthérée et atmosphérique. Accrocheuses, agrémentés de synthés s’associant à merveille au jeu racé des deux guitaristes, les compositions de ce disque produit par DevinTownsend (un signe) se font l’écrin somptueux de refrains assurés en chant clair par Speed, le hurleur du groupe qui dévoile ici toute la sensibilité d’une voix assez originale et séduisante. La célébration d’un groupe plus doué que les autres ! | |
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SHAMAN - Ritual |
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Ah qu’il était attendu ce « Ritual » ! Et on avait bien raison, tant Matos et ses deux potes démissionnaires d’ANGRA, rejoints ici par Hugo Mariutti, frère du bassiste, ont su s’affranchir de la forte empreinte du groupe qui les fit connaître. Et ce « Ritual », gorgé d’un Heavy Speed mélodique enveloppé d’une aura mystique sombre et occulte, d’ouvrir une nouvelle voie dans le monde du Metal, réjouissante et rafraîchissante. Une personnalité déjà affirmée en tout cas, bien distincte de celle de la déesse du feu. Très prometteur !
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RHAPSODY - Power Of The Dragonflame |
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Sans être obsédé par RHAPSODY, je reconnais que ce groupe a le chic pour immerger l’auditeur dans un univers Heroic Fantasy plus que palpable. Et l’incroyable ampleur des arrangements orchestraux et des chœurs à faire peur de ce « Power Of The Dragonflame » ne sont pas étrangers à mon sentiment. Dommage cependant que le groupe ne prenne pas davantage le temps de varier ses tempos, ne décrochant que trop rarement d’une avalanche indigeste de riffs supersoniques et de double grosse caisse frénétique. Restent deux clins d’œil appuyés aux séminaux MANOWAR et une pochette bien dans le ton. A vos dragons !
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ARCH ENEMY - Wages Of Sin |
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Débarquant en la charmante compagnie d’un tout nouveau vocaliste, qui est en fait « une » vocaliste, ARCH ENEMY a cessé de toquer à l’huis du Death mélodique… il en a littéralement fracassé la porte d’entrée, s’immisçant sans complexes aux côtés des IN FLAMES et autres DARK TRANQUILLITY, sans oublier le fantôme très présent d’AT THE GATES. Il faut dire que les riffs et solos meurtriers décochés par les frangins Amott, ainsi que le récital donné par la belle Angela, ne laissent guère d’autre alternative ! Et comme, en plus, la production du disque est monstrueuse… | |
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DREAM THEATER - Six Degrees Of Inner Turbulence |
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Quel pavé que cet album bien risqué de DREAM THEATER ! Une facette expérimentale, constellée de cinq longs morceaux déroutants, modernes et expérimentaux ; une facette consacrée à une unique et gigantesque pièce de quarante minutes. Bref, de quoi s’amuser au coin du feu, et prendre des leçons de maîtrise musicale. Heureusement que le groupe n’a pas oublié son sens de la mélodie, et qu’il s’attache à ne proposer rien d’autre que de l’excellence progressive. Déconcertant et pas exempt de défauts, ce « Six Degrees… » est pourtant totalement courageux et musicalement réussi ! A ne pas rater ! | |
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IN FLAMES - Reroute To Remains |
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Avec “Reroute To Remains”, IN FLAMES nous revient avec un visage tout nouveau, sacrément plus moderne ! Bidouillages électroniques, voies trafiquées et parfois pas si éloignées des intonations Neo-Metal (non, fuyez pas !) et autres synthés plus présents côtoient les inimitables guitares du groupe, à la fois bien « rentre dedans » et inévitablement marquées des mélodies si atypiques des suédois. Un intéressant lifting inspiré tout de même, mais intelligemment, par SOILWORK (la construction des morceaux avec plus des chants clairs sur les refrains). | |
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BLIND GUARDIAN - A Night At The Opera |
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Un seul mot : gargantuesque ! Fini le Heavy thrashisant et hyper carton auréolé de choeurs et d’ambiances médiévales à tomber, BLIND GUARDIAN se livre ici à un travail d’assemblage orchestral énorme, les rythmiques les plus percutantes du groupe se voyant le plus souvent phagocytées par l’ampleur d’arrangements et de chœurs tonitruants. Exceptionnel témoignage d’un soucis méticuleux du détail, il faut tout de même courage et patience pour s’attaquer à ce très riche puzzle musical pas toujours évident. Un disque risqué mais passionnant.
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KING DIAMOND - Abigail Ii: The Revenge |
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Quinze ans après son premier et légendaire volet, King et ses sbires se sont décidés à nous livrer la suite de l’histoire d’Abigail ! On retrouve avec « joie » le Metal mélodique très sombre et théâtral de KING DIAMOND, mais on sent tout le soin apporté aux compositions (il s’agissait d’assurer, « Abigail » est souvent considéré comme le chef d’œuvre du groupe), avec un travail sur les ambiances encore plus poussé que d’habitude. Le duo King (chant et claviers) - Andy LaRocque (guitare) fait à nouveau des merveilles, et nous délivre un album excellent, encore une fois illuminé de superbes solos et du chant halluciné de King, oscillant avec brio entre envolées sur-aiguës et plongées plus graves dans les abysses de la folie.
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BLACKOUT - Blackout |
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Jeune et talentueuse formation française, BLACKOUT présente avec cette deuxième démo un mélange oh combien original, associant la virulence du Thrash à la complexité de structures progressives, le tout joué avec un esprit Heavy fertile en solos somptueux. Les riffs créatifs sont d’ors et déjà porteur d’une identité nette, et s’entremêlent avec bonheur aux intéressantes partitions de claviers, par ailleurs très variées. Les duos matures Basse-batterie et chants clairs-beuglements complètent un tableau au potentiel gigantesque. Mon gros espoir français, et une démo à découvrir de toute urgence, soulignée en outre par une très bonne production.
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MANOWAR - Warriors Of The World |
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Gros fan de MANOWAR, j’attendais ce nouveau disque (le premier en six ans !) comme le messie ! Et j’ai été très déçu ! Ce disque est bigrement maladroit, avec une partie centrale molle et peu inspirée. Les morceaux cartons ou mid-tempo plus traditionnels, quant à eux, affectent une ambition réduite - qu’une production énorme démasque plus qu’elle ne dissimule – et ce en dépit d’une efficacité réelle, se contentant de puiser dans tous les acquis du groupe, que l’on parle des guitares ou des chœurs. Elle est bien loin l’inspiration majestueuse des 80’s ! Les muscles ne font pas tout bordel ! | |
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NIGHTWISH - Century Child |
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Franchement, il était temps que ce groupe de Speed lyrique très doué s’accorde une pause ! En effet, en dépit des interventions vocales du nouveau bassiste (ex-SINERGY) et des quelques parties jouées par un orchestre, mon palais ne s’emballe guère à l’écoute de ce quatrième disque de NIGHTWISH, qui ne présente véritablement rien de très neuf. Et c’est donc avec une certaine complaisance que je prends acte des prenants et excellents « End Of All Hope » et « Dead To The World » ou du plus ambitieux « Beauty Of The Beast »... | |
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AVANTASIA - The Metal Opera Part Ii |
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Littéralement amoureux du “Part I”, j’attendais beaucoup de ce deuxième volet de l’opéra Metal du chanteur d’EDGUY ! Las ! Tobias Sammet ne retrouve guère plus cette flamme et cette magnificence qui caractérisaient le premier épisode. Excepté quelques perles (le bien puisant « The Final Sacrifice », « Into The Unknow » ou le quart d’heure d’ouverture sur le magique « The Seven Angels » qui a lui seul justifierait l’achat), Tobias nous sert ici du EDGUY correctement inspiré, sans plus. La magie s’en est allé, et c’est bien dommage. Snif ! | |
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