Le plafond de verre...
Avec tout le respect que l'on doit à DEATH ANGEL, je n'arrive pas à m'enlever de l'idée que le groupe n'arrive pas à dépasser cette limite invisible, ce déclic qui vous fait passer d'un album agréable à une ogive de destruction massive.
Depuis bien longtemps maintenant, les Américains sont bien éloignés des animaux ornant leur galette... Et ces loups, assoiffés de sang, ne sont une fois encore que des mammifères assez inoffensifs.
"The Dream Calls For Blood" est terriblement classique et sans grande originalité : du gros riff avec un refrain slogan ("Left For Dead"), du Revival Thrash avec quand même un solo qui gicle ("Son Of The Morning" que ne pourrait pas renier EXODUS par exemple).

Premier morceau intéressant : "Caster Of Shame", avec davantage de mélodie et de travail, aussi bien côté guitares que chant.
Second temps "plaisant" : "Territorial Instinct/Bloodlust" qui propose davantage de diversité.

Mark replace sa voix avec des intonations vraiment proche d'un Ronnie J. Dio (il est d'ailleurs tout sauf surprenant de savourer la cover de "Heaven & Hell" en bonus, très agréable) mais touche littéralement le fond en hurlant ridiculement sur le final de "Détonante". Insupportable et assez pathétique.
Globalement, vous trouverez ici des influences MEGADETH/ONSLAUGHT/EXODUS, en pilote automatique et vraiment sans grand intérêt.

Gentil et presque trop passe-partout pour attirer l'oreille, ce septième L.P de DEATH ANGEL n'apporte vraiment pas grand chose à l'Histoire du combo. Oui, le nom sur la pochette peut inspirer de l'ambition mais une fois encore le sentiment d'une proposition qui tombe à plat.

Note réelle : 2,5/5.