Un autre exemple de vieux groupe qui, après quelques mauvais albums, reprend là où il avait laissé avant sa parenthèse pourrie.

Chez KAMELOT, on parlera d'une longue période de huit ans, après "Ghost Opera", qui offrait de merveilleux moments, d'épiques morceaux empreints de puissance et de lyrisme. Bref, du KAMELOT pur jus !

On se retrouve ainsi en 2015, sans attente particulière. Bien que "Silverthorn" ait plu à certains, c'est véritablement avec "Haven" que KAMELOT revient à ses racines. Tommy Karevik vient chercher les nostalgiques de Khan et les amène à la fête, Thomas Youngblood a retrouvé sa fougue d'antan et Oliver Palotai nous enivre comme avant avec ses fresques chaleureuses. On goûte aussi, évidemment, aux cavalcades de Casey Grillo, un classique... La patte KAMELOT se révèle aussi bonne, même après toutes ces années.

J'oserais même écrire que les Américains sont revenus au modèle de référence qu'est "The Black Halo" tellement l'album est varié, riche, accrocheur et juste agréable. Si vous n'êtes pas happé dès les deux premiers titres, je ne sais pas ce qui vous contentera, fans de KAMELOT ! Si vous êtes conquis, vous êtes mûrs pour un festin de riffs et de mélodies enchanteurs et de refrains grandioses.

Un futur immortel de la disco qui n'attend que votre appui pour grandir !

Podium : (or) "Veil Of Elysium", (argent) "Citizen Zero", (bronze) "Liar Liar".