Bonne nouvelle! le Staff des Symphony X est revenu cette année en force avec du plaisir en rondelle, farci au heavy-metal made in USA, reprenant magnifiquement l'Odyssée d'Ulysse (oeuvre d'Homère)... que je vous propose donc de découvrir illico-presto en l'achetant, car voyez-vous, cet album est tout simplement IN-CON-TOUR-NABLE !
En essayant d'abréger (malgré la longueur relative de la chronique), tout en ne lésant aucun titre, voilà ce qu'on obtient :

-Inferno (unleash the fire) : On ne peut déguster l'album qu'en débutant par ce titre qui est SURPRENANT, tant par ses rythmes endiablés, que par ses guitares affolées, et encore plus par son powerful refrain, morceau parfaitement Heavyiesque baignant dans une sauce SymphonyXienne... qui nous laisse deviner que la suite de l'oeuvre promet de faire vibrer le metal-world :]

-Wicked : C'est le titre qui fera découvrir aux fans le coté obscur des SyX, le dark-side caché de chacun des cinq virtuoses, qui ressurgit et qui sculpte un morceau hyperviolent (musicalement parlant) grâce en particulier à un vocal "Death-ment votre" qui tend à ressuciter Feu Chuck Schuldiner.

-Incantations of the apprentice : à en tomber dans le coma, chanson prouvant la maturité "relativement" absolue :) du combo, air tiré de l'imagination de Sir ROMEO, jouissant de paroles très recherchées, compliquées comme à l'accoutumée. On indiquera que c'est le titre où convergent tous les talents du line-up.

-Accolade II : L'une des seules euphonies pouvant rivaliser avec "Throught the looking glass" (T.I.Olympus) du point de vue richesse musicale, car en reprenant les mélodies prédominantes à The accolade (T.D.W.O.Tragedy), en les "réactualisant", ils ont bati une chanson qui réussira à surprendre le FAN et le proPHANE :)
Les passages de piano sont à faire pleurer MOZART d'abord de jalousie, puis de bonheur ensuite des riffs super efficaces surviennent aux moments cruciaux. Pour résumer ce titre en une seule phrase, je dirais que c'est le titre pilier -avec l'éponyme- de l'album ... Homére doit être heureux là où il est maintenant :)

-King of terror : je vous promets que la terreur qui se lira sur vos visages lors de l'écoute de ce titre, n'est pas de taille face à celle que vous aurez en admirant la voix de King Russel... qui nous construit ici un refrain entrainant, chanté sur un piano en second plan, aidée par un synthé à la Pinella, une basse mise légérement en avant avec évidemment une guitare riche en riffs hyper-heavy et aggressifs balancés d'emblée en pleine gueule :-)

-The turning : Le point de non-retour du voyage abracadabrant, elle rappelle "Sea of lies" (Divine wings) dans sa conception, rythmiques melo-heavy très rapides, voix d'abord douce puis limite death .... accaparante, charismatique suivie des plus merveilleuses marmelades de soli, tantôt duels tantôt duos, plus originaux les uns que les autres, et qui franchement nous pousse à se poser LA question universelle : "Put*n ! mais comment font-ils ???!"... peut-être est-ce grâce à l'apport d'énergie et de créativité conférées par la présence de Mike Lepond (Basse).

-Awakenings : semi-ballade extraordinaire qui vous envoûtera par son "groove" Romeésque ;)... et qui vous réveillera par des guitares sursaturées, des distos metal de chez metal, un clavier absolument savoureux en fin de partie où vous aurez la tronche X-plosée par un passage JAZZ (oui ! j'ai bien dit ça!) qui -je le sais- est très surprenant de par sa venue soudaine.

-The Odyssey : la façon dont commence le titre vous subjuguera, car c'est l'ouverture PEPLUM qui résume à elle seule le coeur de l'aventure d'Ulysse, elle vous plongera sans nul doute dans cette épopée sur les chapeaux de roues, avec au menu : Suavité, rebondissements, émotions extrémes, suspens... sans omettre la chair de poule, bien-sûr :)
vous pourrez ensuite vous laisser guider par le Divinissime Russel-Ulysse, sur le dos d'un arpége recherché, et superbement trouvé... avec un refrain plus qu'entrainant. Puis les choses se compliquent dés que la gratte de Roméo s'en mêle, lorsque son génie s'implique et son talent s'applique ;) forgeant ce qui est couramment nommé "Prog-metal", et faisant même rougir les inventeurs du style .
Aussi là se révèle le don de Jason Rullo, une bombe: percussions, breaks, contre-temps supertechniques... avec l'intervention de Pinnella: ambiances reflétant les péripéties,et nous mettant carrément dans la peau du champion d'Ithaque,solis échaffaudés à l'appel et à la pelle, nombreux, se suivent sans jamais se ressembler.
En gros, cela commence et finit en beauté, avec présence de tous les ingrédients nécéssaires à une PROG-digieuse symphonie qui dure 24 minutes !

Ce que j'ai appris, c'est que je ne pourrais jamais supporter d'être à la place d'un lecteur (de cette chronique) qui aurait fait l'erreur de sa vie en ne jettant pas au moins une oreille cet opus-là, qui est -je précise- l'oeuvre dont Romeo est le plus fière (selon ses dires)... je me lève et je confirme :) et pour conclure ,je dirais que Symphony X vise et atteint l'apogée de ce qu'on ne pourra jamais égaler dans le style ! Symphony X RULLZZZZ !!!