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GLORYHAMMER - Space 1992: Rise Of The Chaos Wizards (2015)
Par VOLTHORD le 4 Novembre 2015          Consultée 10296 fois

"Space 1992: Rise Of The Chaos Wizard", un album tellement holy mighty fantastique que j’en ai l’impression d’avoir retrouvé ma virginité. Il me replonge dans cette période absolument merveilleuse où RHAPSODY régnait en maître dans ma petite cervelle d’ado, tout en me gratifiant d’un second degré bienveillant décuplant l’impact de cette galactic force imaginaire trop naïve pour qu’on puisse encore totalement la prendre au sérieux.

Une gros apocalyptic boost de space op’ over épique tel que LUCA TURILLI savait nous en concocter à l’époque (le rapprochement avec "Prophet Of The Last Eclipse" est une évidence). En cette année 2015, le padre italien ne sait plus trop où il va, et se fait alors très largement dépasser par ce cabotin de Chris Bowes et son guerrier suisse Thomas Winkler en première ligne (quelle putain de voix quand même !).

Passer de "Tales From The Kingdom Of Fife" à "Space 1992", c’est passer d’une attitude s’amusant à peine des codes d’un genre déjà en surpoids pour nous en ressortir le minimum syndical à un opus véritablement jouissif et excessif, jouant et déjouant les codes dudit genre tout en se hissant au niveau de ses plus fiers représentants. Dans l’un on dit qu’on fait sans faire, dans le second on fait ce qu’on a dit qu’on ferait.
Résultat, une grosse claque qui appelle à être rejouée ad infinitum et ad astra, qui fait des clins d’œil dans la voie lacteuse du Power Symphonique et s’impose comme le modèle fédérateur d’une décennie qui n’aura pas vu de nouveaux venus vraiment prometteurs dans le genre (je prends les recommandations de chacun si vous pensez que je dis de la merde).

Dans le premier opus, les Écossais nous étalaient une quête épique un peu bateau et s’amusaient fièrement à répliquer les erreurs de grammaire des formations européennes. Une fois le concept téléporté dans les étoiles, le scénario prend des tournures absurdes et waddafuck qui font enfin honneur à l’étiquette parodique du projet : on y parle d’acteurs d’Holywood qui deviennent les sauveurs de l’espace (mais à quel prix ? Non, je ne vous spoile pas !), d’un empire de Fife devenu référence universelle, et de l’iveul magicien Zargothrax qui envoie ses hordes de cyborgs et de robots contre des nains astraux et des licornes galactiques. Ultra feune et loin du climax du précédent album torché à la va-vite.

Côté zik, seront présents à l’appel : du refrain de dingue, du refrain de dingue et encore du refrain de dingue. Ecoutez simplement "Rise Of The Chaos Wizards" : si le titre n’atteindra jamais le statut iconique d’un "Emerald Sword", difficile de ne pas ressentir le même frisson d’épique-urisme. Va suivre "Legend Of The Astral Hammer", SABATONien dans son leitmotiv (j’attendais qu’ils déclament une date au piff, franchement) et un violon se mangeant comme une petite viennoiserie (là, vous ne pensez pas à "Dawn Of Victory" ?). "Gobling King Of The Darkstorm Galaxy" a un certain goût de l’"Ancient Forest Of Elves" du padre… Je ne passé pas tout à la passoire, je finis juste mon name dropping avec ce "Heroes Of Dundee" fier, qui la main sur le cœur se fait l'écho du "Holy War" de DRAGONLAND.

Et ce n’est pas que les Écossais soient particulièrement originaux dans leur approche (malgré ce que tout le monde cherche à vous faire croire, ce n’est pas "déjanté") : toutes mes descriptions se font par rapport au modèle établi par RHAPSODY. Quasiment tout. Cet opus est complètement classique et carré, si on prenait "Prophet Of The Last Eclipse", qu’on lui ajoutait des claviers eurodance volontairement kitsch (oui, en fait, si on gardait juste tous les éléments de "Prophet Of The Last Eclipse"), avec une attitude space fantasy décomplexée… et ben ça donnerait ça. On fait exception d’un "Universe On Fire" over-the-pop qui lorgne plus côté AMARANTH, mais dans le BON sens du terme ! Oui, il y a un bon sens à AMARANTH les gars, réalisez-le !

Je ne passerai pas à la passoire toutes les licornes spatiales de l’opus, à ce stade, autant vous inviter pour une flash mob où on chantera tous ensemble "Victorious Eagle Warfare" : je suis putain de pas objectif du tout avec cet album.
Il me fout la trique, c’est tout. Je dis vivement l’orchestre symphonique et la chorale complète, parce qu’à l’heure actuelle, il nous FAUT une résolution à cette histoire, Zargothrax et Angus McFife XII sont coincés dans un portail dimensionnel, et ça me ferait chier que ça se fasse sans une débandade stylistique totale.

Vivement aussi le EP d’un titre ultra faible traduit en quinze langues différentes. Avec un chanteur suisse, il y en a déjà au moins trois où il devrait pas trop se planter…

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Suite à la demande d'un lecteur, j'ajoute mon petit commentaire sur la version limitée de la galette, qui inclut un second cd avec des versions instrumentales de chaque titre (renommés à l'occaz' mais ne vous y faites pas prendre, c'est les mêmes compos). La plusvalue est tellement minimale qu'il ne m'a même pas paru pertinent d'en parler dans un premier temps. On écoute ça une ou deux fois et on oublie : quitte à faire une version instrumentale, un DVD de Karaoké avec la voix du petit suisse en moins seraient allé dans le délire teuf-dragon-eurovision-metal du groupe. Là, sans les grattes et la batterie déchaînée, on se tourne les pouces : les arrangements sont beaux mais ne se suffisent pas à eux-mêmes. Un gadget en plus quoi.

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   VOLTHORD

 
   DARK SCHNEIDER

 
   (2 chroniques)



- Thomas Winkler (augus mcvoice)
- Christopher Bowes (zargoclaviers)
- Paul Templing (knight of unicorn riffs)
- James Cartwright (galactic basse)
- Ben Turk (holy boom boom)


1. Infernus Ad Astra
2. Rise Of The Chaos Wizards
3. Legend Of The Astral Hammer
4. Goblin King Of The Darkstorm Galaxy
5. The Hollywood Hootsman
6. Victorious Eagle Warfare
7. Questlords Of Inverness, Ride To The Galactic Fort
8. Universe On Fire
9. Heroes (of Dundee)
10. Apocalypse 1992
11. Dundax Aeterna



             



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