Recherche avancée       Liste groupes



      
BLACK METAL  |  STUDIO

Commentaires (7)
Questions / Réponses (1 / 2)
Metalhit
Lexique black metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


OEUVRES

2022 Satyricon & Munch

ALBUMS STUDIO

1993 3 Dark Medieval Times
1994 2 The Shadowthrone
1996 2 Nemesis Divina
1999 1 Rebel Extravaganza
2002 2 Volcano
2006 2 Now, Diabolical
2008 5 The Age Of Nero
2013 3 Satyricon
2017 2 Deep Calleth Upon Deep

E.P

1997 Megiddo

DEMOS

1993 The Forest Is My Throne

ALBUMS LIVE

2015 2 Live At The Opera

COMPILATIONS

2002 Ten Horns, Ten Diadems
 

2017 Deep Calleth Upon Dee...
 

- Style : Immortal, Cobalt, Tryglav, A Hill To Die Upon, Hauntologist
- Membre : Aura Noir, Thorns, Wongraven
- Style + Membre : 1349
 

 Myspace (1239)
 Site Officiel (1488)

SATYRICON - Volcano (2002)
Par KOL le 14 Septembre 2022          Consultée 2558 fois

SATYRICON fait partie des groupes mythiques ayant bâti leur réputation et leur fan-base à travers l’exercice sans compromis d’un style bien défini. À l’instar de METALLICA sur leurs quatre premières offrandes, difficile de contester la démarche qui les a portés au top du Thrash dans les eighties. Puis, ayant fait le tour du genre, est sorti l’éponyme, qui a fait couler tant d’encre et de gausseries métalliques. Il n’en reste pas moins une pierre angulaire du Metal, voire du Rock plus simplement. À son échelle, et dans un univers bien plus extrême, les Norvégiens ont fait de même avec "Volcano", ne proposant rien d’autre qu’un "Black Metal For The Masses", en version concentrée mais accessible. Enfin, accessible, soyons sérieux deux secondes, ça reste bien du Black, hein ! Mais il est vrai que ce cinquième LP du duo Satyr/Frost, respectivement leader et batteur de la formation, transcende cette musique, ô combien obscure pour le commun des mortels, en y intégrant notamment des éléments Black N’Roll ("Fuel For Hatred" étant un parfait exemple).

Une sensation de désolation et de froid transpire paradoxalement par tous les pores de ces 55 minutes. Incontestablement renforcée par les mid-tempi qui constituent majoritairement la tracklist, la voix de Satyr est rêche comme du papier de verre et venimeuse comme le crotale qui figure sur l’artwork. Cet album est sincèrement et profondément méchant, chaque titre participant à construire cette atmosphère malsaine. Les morceaux, bien que construits autour de quelques riffs, insidieux mais assez simples au demeurant, proposent des évolutions éthérées, parfois portées par des bruitages dissonants ou par des voix féminines, comme sur "Angstridden", l’un de mes highlights sur cette galette. Le tout combiné participe à créer une musique hypnotique et instiller chez l’auditeur le malaise, simplement contrebalancé par des passages plus Rock afin de garder l’auditeur en vie en vue des sévices à venir. L’équilibre atteint sur cet opus est franchement bluffant et contribue à lui conférer une dimension quasi-culte.

La production, loin du minimalisme qui sied habituellement au genre, est soignée, quoique dénuée d’artifices superflus. Chaque note est à sa place, chaque arrangement vient enrichir les compositions afin d’en renforcer leur efficacité, les guitares se montrant ainsi aussi anxiogènes que le chant. Quant à Frost, sa frappe chirurgicale vient nourrir les ambiances conçues par le groupe. À partir de cette base, et sans pour autant édulcorer le moins du monde son propos, SATYRICON parvient à balancer des tubes à la pelle (outre les précités, on peut ajouter "Possessed" et son passage évoquant clairement le "Seek And Destroy" des Four Horsemen ou "Rapine Bastard Nation" à la rythmique lourde lorgnant vers l’Indus), mais sait également proposer des pistes plus progressives, tel "Black Lava", la perle conclusive de "Volcano". Une lave sombre et glaciale, cela sonne finalement comme une description assez juste du ressenti à l’écoute.

Le 5/5 devra en revanche attendre, la faute notamment à un "Mental Mercury" en-dessous de ses copains, et quelques longueurs ici et là. Mais je chipote sans doute.

A lire aussi en BLACK METAL :


AORLHAC
La Cité Des Vents (2010)
AORLHAC ou le cours d'histoire en musique




ODRAZA
Rzeczom (2020)
Boucherie subtile (et non) issue du bloc de l'Est !


Marquez et partagez



Par BAST




 
   BAST

 
   KOL
   PERE FRANSOUA

 
   (3 chroniques)



- Satyr (chant, guitare, basse synthé)
- Frost (batterie)
- Anja Garbarek (chant)


1. With Ravenous Hunger
2. Angstridden
3. Fuel For Hatred
4. Suffering The Tyrants
5. Possessed
6. Repined Bastard Nation
7. Mental Mercury
8. Black Lava



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod