DRAGONLAND nous offre avec "Starfall" une galette nourrie aux ingrédients typiques du Speed Metal, sans grande valeur ajoutée.

Du bonbon pour des oreilles vierges grâce à des synthés rassembleurs et bien rétro, des soli pas méchants mais pas renversants, de l'eau de source pour les habitués donc; rafraîchissant, mais pas enivrant... À part le triptyque classique de la fin, qui donne chèrement dans l'oriental, une formule à laquelle KAMELOT a donné quelques-unes de ses lettres de noblesse à ses débuts, nous retrouvons les ingrédients de base d'un skeud Speed made in 2004.

Un brin romantique, en grande partie à cause de son chanteur, DRAGONLAND se paie aussi le luxe de nous émouvoir avec la princesse égyptienne sur la pochette, notamment à la fin de la très jolie "The Shores Of Our Land". C'est d'ailleurs à la suite de cette plage que DRAGONLAND commence vraiment à nous accrocher, avec "The Returning" et le triptyque. Ce dernier est parfois trop « pop » à mon goût, mais il a au moins le mérite de respecter le concept de l'album et de le terminer avec cette touche mielleuse propre au combo.

Je ne parais pas nécessairement comblé par DRAGONLAND, entre autres parce que je trouve que le groupe manque un peu de punch, mais je peux facilement écouter cet album en boucle. C'est déjà pas mal, alors ne vous privez pas de ce mini-voyage dans le temps et embarquez sur ces notes déjà entendues, mais quand même... ravissantes.

Note : 3,5/5.