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MEFISTO - 2004
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ENSLAVED - Isa |
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Album de l'année !
Ils ont été des dizaines à essayer de s'approcher d'une telle recette infaillible, le Black enneigé et psychologique, qui triture les neurones avec des ambiances étouffantes, mélodiques et organiques. Peu y sont arrivés. La porte d'entrée vers une autre ère pour ENSLAVED. | |
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FEAR FACTORY - Archetype |
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Mention spéciale
"Archetype" est l'album de la maturité pour FF. Il est complet, varié dans les tempos et les riffs, solide, très distrayant, bref, il a tout ce qu'un pionnier rendu à mi-parcours peut offrir à ses fans immortels ou à des néophytes du genre.
Note réelle : 3,5/5, mais une drogue assez efficace pour le placer dans mes favoris. | |
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The AMENTA - Occasus |
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Mention spéciale
"Occasus" est une météorite de Death Indus dont la démarche est aussi ventrue qu'un troupeau de buffles et aussi raffinée qu'un trip d'acide. | |
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SONATA ARCTICA - Reckoning Night |
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Cet album est parfait : les mélodies marquent au fer blanc dès les premières écoutes (contrairement à "Unia", qui est beaucoup plus complexe et mélangeant) et offrent différents saveurs à chaque écoute. | |
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SEAR BLISS - Glory And Perdition |
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Force est de constater que les pièces constellant l'univers de SEAR BLISS sont uniques en leur genre. "Glory And Perdition" accumule les réussites, bien qu'elles soient souvent trop courtes, formatées. On devra donc peser sur le bouton « repeat » pour goûter pleinement à cette très belle odyssée. | |
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MERCENARY - 11 Dreams |
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Du bon Death moderne qui n'est pas confectionné en quatrième vitesse... L'honneur de l'année 2004 pouvait être sauvé en frais de Death Mélo avec ce nouveau venu danois. | |
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TURISAS - Battle Metal |
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Côté imagerie chevaleresque, on a rarement vu mieux. Cet album est un retour direct et définitif au temps des rois : on voit les cavaliers partir en campagne, tuer leurs ennemis, et revenir victorieux au château pour une beuverie sans fin arrosée de chants glorieux.
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LUNAR AURORA - Zyklus |
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LUNAR AURORA a achevé son cycle. Pas juste celui de cette journée prosaïque, il a bien vieilli et fait macérer sa créature à point. Au sommet de son art, il domine son ombre et triomphe, bienveillant. Du grand Black, du très grand Black. | |
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LUNAR AURORA - Elixir Of Sorrow |
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Avec "Elixir Of Sorrow", la résurrection tant souhaitée survient. Quelques années avant sa mort, LUNAR AURORA renaît de ses cendres pour débuter un baroud d'honneur qui durera quatre albums, quatre gemmes sur lesquelles les critiques ont réussi à en venir à un consensus. Et "Elixir" aura chassé à lui seul le trou noir qu'a été "Ars Moriendi". De brillante et vibrante façon. | |
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EDENBRIDGE - Shine |
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Un album somme toute très facile d'accès qui fait un boulot formidable pour les amants de riffs orientaux et sirupeux. N'en déplaise aux critiques négatives de cet opus, la lumière solaire a bien éclairé le groupe sur "Shine", qui brille plus que jamais.
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OPERA IX - Anphisbena |
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OPERA IX est un des maîtres cachés du Black Sympho occulte. Son cultissime "The Black Opera" avait surpris les fans, dont moi, avec sa production impeccable et ses atmosphères à couper au couteau. Si "Anphisbena" transpire davantage le grand air, ses morceaux sont tout aussi mémorables.
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CRADLE OF FILTH - Nymphetamine |
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Certains titres auraient dû être rayés pour que l'œuvre soit plus succincte et punchée. Trop long à mon goût. Mais un très très bon opus tout de même. | |
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AGE OF SILENCE - Acceleration |
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"Acceleration" demeure pour moi une très belle découverte. Pas très scotchant au début, il nécessite un gros effort pour se laisser amadouer, surtout du côté du synthé, qui est souvent en contradiction parfaite avec les riffs plus salés.
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DRAGONLAND - Starfall |
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Du bonbon pour des oreilles vierges grâce à des synthés rassembleurs et bien rétro, des soli pas méchants mais pas renversants, de l'eau de source pour les habitués donc; rafraîchissant, mais pas enivrant... | |
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WINTERSUN - Wintersun |
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On a l'impression parfois d'écouter un groupe de Black Sympho conventionnel, parfois un émule de Malmsteen et à certains moments, un combo Power survolté. On virevolte d'un extrême à l'autre comme si cette tempête norvégienne allait avaler tout sur son passage. | |
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DIVINEFIRE - Glory Thy Name |
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Jamais je ne m'attendais à une telle surprise avec le son de DIVINEFIRE. Dès la première plage, c'est le coup de poing : ce synthé nerveux, indus, rapide, lance des éclairs d'argent, agresse tout curieux, débutant ou avancé. Je n'étais pas un bleu avant de jeter mon dévolu sur cet album, mais des années plus tard encore, je n'en reviens pas de cette particularité. | |
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ENDSTILLE - Dominanz |
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L'odeur des canons flotte encore dans l'air, les villages sont décharnés, comme des foyers de contagion éradiqués par une seul ogive, le ciel est gris depuis que les premiers tanks ont paresseusement pris le contrôle du territoire au jour un de l'apocalypse. Du métal rouillé virevolte au vent, sur un sol poussiéreux maculé de grandes taches noires. Il y a eu du grabuge ici, on sent la mort qui rôde, qui s'est pointée non-invitée dans la vie de ces paysans qui ne demandaient rien à personne. | |
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HEAVENLY - Dust To Dust |
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Ce que les Français nous proposent sur "Dust To Dust" est un alignement de tubes, qui ne passent jamais dans le côté obscur, qui demeurent dans le monde clair et ambivalent du happy Metal. Même s'il est un peu long, "Dust to Dust" est un album très fouillé, dans son genre, qui plaît dès la première écoute. | |
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DEMONOID - Riders Of The Apocalypse |
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Les riffs sont Death, la voix aussi, pas trop d'ambiances obscuro-dantesques (encore du Death)... Ce qui nous fait croire que finalement, DEMONOID tient pas mal plus du Death/Thrash à la ARCH ENEMY que du Black. C'est d'ailleurs au combo des frères Amott auquel j'ai pensé tout de suite dès que les notes rasoir ont envahi mon lecteur. | |
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HIBRIA - Defying The Rules |
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Un Speed Metal ultra chargé, divertissant et accrocheur. Pas ma came habituelle, mais je me suis laissé prendre au jeu facilement tellement la formule est plaisante ! | |
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NOCTURNAL RITES - New World Messiah |
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Ce "New World Messiah" est une parfaite continuité à "Shadowland" : des morceaux directs, gentillets, bien speedés et power, mais pas du genre classe mondiale, du genre à faire plaisir aux néophytes avec une variation un brin trop exagérée. NOCTURNAL RITES, pour se faire des amis, prend un malin plaisir à piger dans les clichés, comme sur "Egyptica", "Avalon" et son refrain à la FREEDOM CALL ou "The Flame Will Never Die" sur laquelle on lève les yeux au ciel en criant presqu'à la centième redite. | |
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NOCTERNITY - A Fallen Unicorn |
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Autant de violence en pensées ne saurait être livrée par successions de riffs éthérés. Oh que non, ça schlingue la sueur mes amis, ça frappe les fûts à coups de marteau supersonique et ça occis tout ce qui montre le bout de son nez. | |
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OLYMPOS MONS - Conquistador |
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Les Finlandais d'OLYMPOS MONS ont concocté la recette du divertissement quasi parfait avec cet album coloré, speedé et varié. Des milliers d'images nous parviennent des étoiles, de la Terre, du ciel, des profondeurs de la mer, à mesure que les plages déversent leur sable dans nos tympans charmés. De l'Égypte ancienne aux périlleuses traversées océaniques, à la noirceur de l'âme humaine aux confins des arides steppes arctiques, en passant par la sensuelle ruse des déesses aux exploits épiques des grands conquérants, OLYMPOS MONS ratisse large et régale toutes les besaces. | |
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