Pas meilleur que leur "Stronghold", que nenni !
(Bon ça, c'est fait).
Plus aérien - et donc moins intense - mais c'est tout aussi agréable... ou presque !
(En fait, je devrais comparer ces deux albums qui se frôlent d'à peine deux années).

Trop de claviers, trop de longueurs, moins hargneux dans les vocaux, quasi un bonheur de satisfaction pour toute personne qui recherche la plénitude des sens tout en voyageant mentalement ! Cela concerne l'album de 2002. Là où ce dernier est planant, son prédécesseur était (est toujours !) envoûtant. Pourtant, "ça le fait" dans certaines conditions : si vous estimez vous relaxer avec un album qui vous ouvre des horizons majestueux, pleins de grâce et de promesses d'aventures épiques, alors oui "LMTHSYF" est agréable. Cependant, si vous le comparez avec son "Stronghold" de prédécesseur, il faut bien avouer que le ressenti en est tout autre. "Stronghold" faisait - fait, nom di djûûû !!! - ressortir ce qu'il y a en nous (façon Bilbon ou à la sauce du Mordor, qu'importe, à la fin de son écoute, vous étiez le Seigneur de l'Anneau) ! Ici, vous auriez plutôt tendance à vous prélasser sur la route alors que votre quête guette...

Alors oui, "Farewell" est d'une beauté sans âge mais, en fait, c'est un peu comme n'avoir pas inséré l'épisode "Tom Bombadil" dans le premier volet de la saga, version grand public, de Peter Jacskon... Dans le cas de SUMMONING, on peut dire que la Communauté de l'Anneau, pour le coup, a failli !