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DEATH METAL  |  STUDIO

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NILE - Ithyphallic (2007)
Par REMISSA le 20 Octobre 2024          Consultée 1193 fois

Moi-même, en mon for intérieur : “Ok Remissa, tu as réussi l’exploit insurmontable d’enchaîner quatre kros-express sans écrire de blagues scatophiles ou de jeu de mots qui ne feraient même pas rire ta gamine de quatre ans… Tu peux continuer je suis fier de toi, tu vas enfin pouvoir ne plus usurper ton statut de chroniqueur et faire honneur à Nightf-…”

Moi-même, en mon for extérieur : “Haha, y’a un zizi sur la jaquette.”

“Ithyphallic”... En voilà donc un mot savant pour ne désigner au final qu’un individu, ou la divinité Min* dans le cas présent, avec un braquemart turgescent… Il est vrai qu’avant de vivre dans une société qui se veut équilibrée, tendant péniblement à vivre dans l’égalité et l’émancipation des symboles et autres idéologies masculinistes rétrogrades et toxiques, la proéminence du panais était signe de fertilité et de procréation… On ne peut donc que s'incliner devant la propension qu’a NILE à explorer chaque recoin de la mythologie du peuple vu de profil, quelle fine équipe d’historiens…

Bon, cessons de suite ce monologue sur l’andouille à col roulé, et causons musique. L’atterrissage après “Annihilation Of The Wicked” est forcément rude, tant l’album à la pochette cramoisie était puissant et direct. Bien que ne sortant jamais de son pré carré, la bande à Sanders sait nous réserver des surprises d’une galette à une autre, les quatre essais précédents étant tout de même singuliers dans le microcosme NI(hi)Lien. Reconnaissons que de l’extérieur, leur univers est assez monolithique, à base de phrygien caverneux, de drum rolls, de sweeping suraigu et de “Rrroooooheuuuuureuuuh”. Oui c'est mon analyse, et oui je vous crotte.

En parlant de sonorités troglodytiques, le premier constat qui saute aux oreilles est la qualité d’enregistrement sur “Ithyphallic” qui a pris un sacré coup de pied aux fesses : le son est presque propre ! Cela me ferait presque oublier une première moitié de l’album… Assez oubliable justement. Allez, je ne me prive pas de citer une punchline aussi evil qu’elle est marrante, issue de l’éponyme (vous allez comprendre) :

“Annoint my phallus with the blood of the fallen” - “Oins ma quéquette avec le sang des morts”.
Tout bonnement incroyable.

De ma hauteur, NILE performe le mieux dans les titres longs et qui se construisent bloc après bloc pour se transcender totalement, et “Ithyphallic” n’y fait pas exception, d’autant que les Sud-Caroliniens prennent ici vraiment leur temps, avec des tempo régulièrement et le plus surprenant lents. Ainsi, même si des fulgurances, notamment dans les soli absolument diaboliques à la ORIGIN et des leads extrêmement bien sentis sont à révéler respectivement sur “The Language Of The Shadows” et “The Essential Salts”, ce seront des titres comme “Eat Of The Dead”, et l’immense conclusif “Even The Gods Must Die” qui voleront la vedette à cette heure très bien remplie. Quoi que longuette.

Un plus de cet album est l’esprit Egyptien, régalien, mais abordé d’une façon encore différente que sur les précédents LP. A la fois plus lourd et plus subtil, il renvoie un côté moins “dans ta gueule” de dissonance qui nous éloigne de notre mode ionien chéri.

Une sélection savante sera donc à opérer sur “Ithyphallic” pour ne pas le faire tomber dans l’oubli de méandres catacombaux, car il est peu probable que quiconque d’entre-vous ne s’amuse à se le farcir en boucle pour son propre plaisir. Quoi qu'il doit y en avoir des masos parmi vous je suis sûr.

Morceaux préférés : “Even The Gods Must Die”, “The Language Of The Shadows”, “What Can Be Safely Written”.

- - -

(*) Fun fact, son nom originel est “Minou”... Où comment assurer une cohérence de bout en bout.

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   EPSILON

 
   REMISSA

 
   (2 chroniques)



- Karl Sanders (guitare, chant)
- Dallas Toler-wade (guitare, basse, chant)
- George Kollias (batterie, percussions)


1. What Can Be Safely Written
2. As He Creates So He Destroys
3. Ithyphallic
4. Papyrus Containing The Spell To Preserve Its Posse
5. Eat Of The Dead
6. Laying Fire Upon Apep
7. The Essential Salts
8. The Infinity Of Stone
9. The Language Of The Shadows
10. Even The Gods Must Die



             



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