Dediou… Le rouleau compresseur, incorrigible, incontestable, indubitablement !!!
L’art du marteau pilon, l’acouphène vendu en libre-service… Quelle est cette chose ?
Un pétage de plombs en bonne et due forme, « Ange De La Moooooort » qu’ils disent.
Ma sensibilité musicale contrastée m’oblige à dire que je ne l’écouterai pas tous les jours, mais 29 minutes, c’est dans mes cordes. Les gars sont en colère et ne rigolent pas, mais alors pas du tout vous le savez certainement. Tout n’est que vitesse d’exécution et bourrinage de derrière « les fagotines » ici, ça creuse comme dirait mon poteau Alain… Tu l’as dit !

Pourtant en Californie il fait beau, en ce grand ouest américain il y a les filles, ces fausses blondes bienveillantes à qui l’on peut compter fleurette... Ben non. C’est la guerre ouverte, on se croirait vraiment sous l’occupation avec ce chant barbare, ces riffs stridents au vibrato bavard, puis ce stop, on ne sait pas vraiment pourquoi mais , ah si bam ! Solo incompréhensible mais pas inintelligible pour autant. Il y a une certaine logique dans ce déferlement de décibels, un sens de la composition construit et efficace, quoique franchement répétitif, son schéma ne surprend pas ou plus mais son architecture est appréciable.

Hurlements, rythmiques doublées, acharnement de maltraitances d’instruments puis la syncope, « arrggghh », avant de repartir de plus belle en un solo dont la plus grande influence est Belzébuth ! Bim, bam, boum, Lombardo n’est pas humain, il est une chose, King et Hanemann sont unis en cette cause inexplicable qui consiste à aimer la haine ? Professeur allô ? Et Araya en est le porte-voix…

À contre-sens, contre-nature de ce que je suis, je ne peux que m’agenouiller devant tant de musicalité, qui n’est pas la mienne certes, mais dont je peux comprendre le fondement.

Je n’irai pas croquer l’hostie cette semaine, tant pis…